Ce que j’aime beaucoup chez Joseph, tel qu’il est présenté dans les évangiles, c’est son intuition spirituelle. Apprenant que sa fiancée, Marie, n’était pas enceinte de lui, il avait envisagé de rompre discrètement son engagement. Mais quand un ange, ou message de Dieu, lui a annoncé la nature particulière de cette naissance, c’est-à-dire que l’enfant avait été conçu par l’Esprit-Saint et qu’il serait le Messie qui « sauverait son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:21), Joseph a accepté son rôle de protecteur pour l’enfant.
Il est possible que cela ne semble pas extraordinaire, mais si l’on considère que le roi Hérode et ses gens cherchaient à tuer l’enfant Jésus, les actions de Joseph, comme par exemple emmener la mère et son enfant en Égypte pendant quelque temps, demandaient un courage évident. Au fond de lui, Joseph avait conscience qu’un dessein divin était à l’oeuvre dans leur vie.
On a traditionnellement décrit Joseph comme un charpentier, transmettant son métier à Jésus. Toutefois, pendant bien des années, je me suis demandé pourquoi les paraboles de Jésus n’incluaient pas de métaphores liées au travail du bois. Ayant moi-même manié (plutôt mal) la scie et le marteau, il me semblait que ce genre d’activité aurait pu fournir de riches comparaisons. Mais les évangiles se taisent sur ce sujet.
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