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LA VISION PARFAITE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 2006


Quand j’apprends à mes grands élèves de l’école du dimanche à s’en remettre à Dieu pour trouver le bien dans leur vie, je mentionne le premier chapitre de la Genèse, où il est dit que Dieu est bon et qu’Il a créé l’homme et la femme égaux et totalement bons.

Voir la création déjà parfaite, c’est ainsi que Jésus guérissait, comme l’explique Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. » (p. 476)

Jésus demanda à un homme qui avait la main « sèche » [paralysée], et dont l’histoire est relatée dans trois des quatre évangiles, d’étendre sa main. Quand fut-il guéri ? Si Jésus voyait « l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels », alors Jésus voyait que la main de l’homme n’avait jamais été sèche, qu’elle était déjà parfaite. Et c’est cette vision de l’homme, dans son état actuel de perfection, qui produisit la guérison.

J’ai pu récemment démontrer cette perfection spirituelle toujours présente d’une façon similaire, bien que moins spectaculaire. Un jour où je jouais au ballon lors d’une réunion en famille, j’ai trébuché et je me suis gravement blessé (je me suis peut-être même cassé deux côtes). Comme dans le cas de l’homme à la main sèche, je savais que je n’avais pas besoin de revenir à un état parfait de la matière. Il me fallait simplement comprendre la réalité du fait que j’étais déjà spirituel et parfait.

J’ai appelé un praticien de la Christian Science pour qu’il prie avec moi, et il m’a offert un soutien très spécifique. Par exemple, à un moment donné, alors que nous travaillions ensemble, une question inhabituelle, et apparemment sans rapport avec la situation, a surgi. Il m’a demandé ce qu’il en était de mes opinions politiques. Lors de précédentes conversations, le praticien avait senti que je menais un combat intérieur à ce sujet, et il savait que cela n’était pas favorable à ma guérison. Il m’a alors fait remarquer ce que Mary Baker Eddy a écrit sur ses propres vues politiques: « Je n’en ai aucune, en réalité, si ce n’est de soutenir un gouvernement juste, d’aimer Dieu par-dessus tout et mon prochain comme moi-même » (voir The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 276). Je me suis efforcé d’adopter cette position, de ne pas laisser des opinions politiques m’empêcher de voir la perfection de chacun. Et ce faisant, j’ai mis aussi de côté ma propre volonté humaine afin d’être réceptif à Dieu, l’Entendement divin.

Le praticien a également traité un autre domaine majeur, celui de l’âge. Ce n’était pas en raison de mon âge que la guérison devait prendre plus de temps. Là encore, j’ai fait appel à la vérité spirituelle, affirmant que, puisque je suis un être spirituel parfait, je n’étais pas constitué de « vieille matière » ni de matière ayant un âge précis.

J’ai été stupéfait par les progrès rapides que j’accomplissais. Je n’ai pas été guéri instantanément. Je ne peux pas dire cela. Cependant, dix jours après l’accident, j’ai couru pendant six kilomètres et j’ai fait un parcours de golf de 18 trous. Et je n’ai eu aucune séquelle de l’accident.

Au-delà de ma gratitude pour l’aspect physique de cette guérison, j’étais aussi heureux d’avoir appris à ne pas être aussi opiniâtre, sur le plan politique ou autre, et de constater que je pouvais aimer chacun, malgré les différences d’opinions. J’ai maintenant le sentiment de prendre davantage à cœur ce que faisait Jésus lorsqu’il voyait « l’homme parfait ».


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