D’aussi loin que je me souvienne, je m’étais résignée à souffrir du dos et du cou. Je mettais la Christian Science en pratique depuis des années et j’avais toujours eu des guérisons par la prière, mais je n’avais jamais spécifiquement prié pendant ces accès et j’attendais plutôt qu’ils passent tout seuls. Ils faisaient tout simplement partie de ma vie.
Un soir, j’ai ressenti une douleur particulièrement aiguë qui s’est propagée le long de mon dos. Au bout de vingtquatre heures, je ne pouvais plus me tenir debout, m’asseoir ni marcher sans avoir mal et je ne pouvais me coucher que dans une certaine position si je ne voulais pas trop souffrir. Cette fois, la douleur ne s’est pas apaisée mais a plutôt empiré. J’ai commencé à craindre que ce ne soit grave. J’ai ardemment prié pour ressentir la présence curative de Dieu, mais la douleur et la crainte n’ont pas cessé de dominer ma pensée.
Quelques jours plus tard (c’était un de ces rares après-midi ensoleillés de printemps en Angleterre, où j’habitais alors), je profitais de la douceur du temps, étendue sur une couverture dans mon jardin. Je me réjouissais de la brise odorante et de la verdure qui m’entourait. Et il me vint à l’esprit que mon immobilité physique ne pouvait me priver de connaître et de comprendre ce Dieu à qui j’avais toujours attribué la beauté et la variété de la nature, et pour lesquelles je Le remerciais. Cette simple inspiration, à savoir que ma conscience de la présence de Dieu ne pouvait jamais être bloquée, soulagea le sentiment croissant de crainte que j'éprouvais et marqua un tournant dans ma pensée. À ce moment-là, je désirais bien plus avoir une meilleure compréhension de Dieu, qu’être libérée physiquement.
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