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Un amour plus spirituel

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2006


À quel moment et dans quelles circonstances êtes-vous devenue praticienne et professeur de la Christian Science ?

J'ai été élevée dans une famille qui avait l'habitude de penser aux autres. Nous étions six enfants, et notre maison était toujours pleine d'enfants du voisinage. Nous aimions partager.

Mariée depuis quelques années, je vivais avec mon mari et mes enfants à Idaho Falls, dans l'Idaho. Je passais beaucoup de temps à étudier la Bible et Science et Santé. À force d'être si bien nourrie par toutes ces prières, un jour je me suis dit: « Ah ! si je pouvais parler de tout cela avec quelqu'un !» L'après-midi même, une personne m'a appelée pour me demander un soutien métaphysique. J'ai pu lui faire part des idées mêmes que j'avais étudiées, et elle a été guérie. À partir de ce moment, les gens ont commencé à m'appeler pour me demander de l'aide. Je me suis inscrite comme praticienne de la Christian Science dans le Journal en 1969.

Nous avions alors quatre fils. En 1972, nous avons eu un cinquième garçon. Fin 72, j'ai retiré mon nom du Journal, car avec un bébé et quatre adolescents, cela m'a paru s'imposer dans l'intérêt de la famille.

Puis, en 1975, on a offert à mon mari un poste d'ingénieur spécialisé dans la conservation des sols et de l'eau au Lesotho, petit pays indépendant enclavé dans l'Afrique du Sud. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés en Afrique. En 1976, je me suis réinscrite comme praticienne à plein temps dans le Journal.

J'avais toujours voulu enseigner, mais pas forcément la Christian Science. Je me sentais tout simplement faite pour ce métier. Lorsque j'ai commencé à donner des conférences sur la Christian Science, en 1988, je me suis aperçue, au cours d'une tournée en Afrique de l'Ouest, que même les scientistes chrétiens entretenaient de nombreux concepts erronés sur la Christian Science.

Dans ma première conférence, je parlais des sept synonymes de Dieu: Principe, Entendement, Ame, Esprit, Vie, Vérité, Amour (voir Science et Santé, p. 587), en approfondissant chaque terme. Dans l'un des pays d'Afrique de l'Ouest, une personne m'a dit: « J'ignorais que Mary Baker Eddy avait tiré les synonymes de la Bible. Je croyais qu'elle les avait inventés.» J'ai été consternée par la remarque de ce scientiste chrétien que je tenais en haute estime. Je me suis rendu compte que de bons professeurs s'imposaient, et j'ai pensé que je pourrais peut-être remplir ce rôle.

À l'époque, le système de l'apartheid était bien en place en Afrique du Sud, si bien que de nombreux scientistes chrétiens des autres pays d'Afrique ne pouvaient s'y rendre pour suivre le cours de Christian Science. Et comme l'autre professeur de Christian Science qui demeurait sur le continent africain n'était plus en mesure de donner son cours, il n'y avait plus aucun professeur disponible dans la région. Voilà comment je suis devenue professeur, en 1991, poussée par le désir de corriger des concepts erronés concernant la Christian Science, Mary Baker Eddy, Science et Santé et la pratique de la Christian Science. Je désirais consolider le mouvement, et j'ai pu constater qu'il a énormément progressé en Afrique, au cours des années. Bien sûr, cela n'est pas dû à ma seule action. Tous ceux qui ont une vision de ce que représente la Christian Science ont contribué à ce développement croissant de la guérison par la Christian Science en Afrique.

Quand vous êtes-vous installée au Kenya ?

On avait offert à mon mari un poste d'ingénieur spécialisé dans la préservation des sols et de l'eau, dans une région semi-désertique du Kenya. Nous sommes donc partis en 1982. En 1988, on lui a proposé un poste à Lusaka, en Zambie, en Afrique centrale. Nous y avons vécu jusqu'en avril 2004, date à laquelle nous sommes retournés au Kenya. C'est pendant mon séjour en Zambie qu'on m'a proposé de faire partie du Conseil des conférences de la Christian Science, et je suis aussi devenue professeur.

Vous vous sentez donc vraiment chez vous en Afrique ?

Tout à fait ! Aujourd'hui, nous sommes huit dans notre famille. Nous avons adopté un enfant Tanzanien de neuf ans. Il en a aujourd'hui seize. Il est venu vivre avec nous lorsque sa mère est décédée. Puis son père est également décédé. Cela nous fait une belle famille élargie, car il a trois sœurs et un frère qui m'ont d'ailleurs beaucoup appris.

Les membres de ma famille qui vivent aux États-Unis n'arrivent pas à comprendre pourquoi nous restons en Afrique. Mais c'est vraiment ici que se trouve notre foyer parce que c'est là que sont nos amis. Tous nos fils vivent à présent aux États-Unis. Certains ont d'abord vécu avec nous en Afrique, puis ils sont repartis fonder un foyer en Amérique. Tout récemment, quelqu'un m'a dit: « C'est ici votre famille. Nous vous aimons tous beaucoup.» Vous n'imaginez pas la tendre sollicitude dont nous bénéficions chaque fois que nous en avons besoin — c'est incroyable ! Dans certains cas, notre entourage ici est peut-être même plus attentionné que le seraient nos propres enfants. Tout simplement parce qu'on n'élève pas les enfants de la même façon aux États-Unis et en Afrique. Dans la société africaine, on apprend aux enfants à s'occuper de leurs parents quand ceux-ci ont perdu leur autonomie. Ce n'est pas que nos enfants ne nous aiment pas, c'est juste que nos cultures sont différentes.

Et qu'avez-vous appris d'autre sur la culture africaine qui a eu une influence sur votre pratique de la Christian Science ?

Après notre arrivée au Kenya, je n'ai pas tardé à comprendre que, dans chaque traitement donné à un patient, il me fallait tenir compte de la sorcellerie. Elle semble faire partie de l'atmosphère mentale. Pour protéger le patient et pour que le traitement soit efficace, je m'applique à comprendre le néant de la sorcellerie dans chaque cas.

Lorsqu'une personne souhaite que je l'aide, il m'arrive de lui demander si elle croit à la sorcellerie. Il se peut qu'elle réponde par la négative, mais j'écoute attentivement la façon dont elle en parle, et si je perçois de la crainte, je sais pertinemment qu'elle y croit et que cela lui fait peur. Je sais alors comment prier pour elle et l'aider à briser ce mesmérisme.

Je m'appuie très souvent sur l'article de Mary Baker Eddy intitulé « Des voies qui sont vaines » (voir The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 210-213, traduit en français dans le numéro de janvier 1997 du Héraut), qui m'aide à comprendre que le magnétisme animal, la croyance au mal, n'a aucun pouvoir. Comment pourrait-il en être autrement si Dieu est tout pouvoir ? Je travaille donc avec cet article et aussi avec le chapitre sur le magnétisme animal, dans Science et Santé (voir p. 100-106), car ils se complètent bien. Je suis alors à même de voir le néant du mal et la totalité de Dieu. Voilà comment je travaille avec les patients, mais, bien sûr, chaque cas est particulier.

La première fois que j'ai donné des conférences à Kinshasa, en République démocratique du Congo, en 1989, je me suis rendu compte qu'il était important d'expliquer aux patients le récit spirituel de la création, qui se trouve dans le premier chapitre de la Bible. Il me fallait leur montrer qu'ils avaient domination et autorité, et qu'ils étaient créés à l'image et à la ressemblance de Dieu. Cela m'a paru nécessaire car, lorsqu'il soigne un malade, le sorcier lui donne quelque chose à sentir ou à boire en lui disant que tout va s'arranger. Dans le cadre de la pratique de la Christian Science, si l'on donne aux patients des passages à lire, ils risquent d'assimiler cette recommandation à un acte de sorcellerie. Ils mettront le praticien de la Christian Science dans la même catégorie que le sorcier, parce que ce dernier a l'habitude de leur faire faire telle ou telle chose pour aller mieux.

Si un praticien dit à un patient qui ne connaît pas encore la Christian Science: « Lisez, étudiez ceci, méditez cela », le patient risque d'assimiler à tort ces instructions au genre de traitements que pourrait leur préconiser un sorcier. C'est pourquoi il est si important d'insister sur la totalité de Dieu, sur l'omniprésence de l'action Christ émanant de Dieu et sur le néant du mal. Le mal n'a pas de pouvoir. Mary Baker Eddy explique que le mal n'a que le pouvoir qu'on lui donne. Il vient à nous pour que nous lui donnions ce pouvoir, et nous lui donnons tout le pouvoir qu'il prétend avoir. J'écoute donc Dieu pour qu'Il m'inspire la façon d'aider chaque patient dans ce sens, selon ce qui est bien pour lui.

Si, contre toute attente, le fait de proposer aux patients la lecture de passages de la Bible et de Science et Santé les conduit à assimiler le traitement par la Christian Science à de la sorcellerie, comment éviter cette confusion ? Les incitez-vous à lire des passages, malgré tout ?

Bien sûr ! En outre, quand je leur demande de lire Science et Santé, s'ils n'ont encore jamais eu ce livre entre les mains auparavant, je leur dis qu'ils obtiendront des guérisons. Mais je précise qu'il n'y a là rien de magique, car la magie va de pair avec la sorcellerie. Je leur explique que ce livre contient la vérité que Christ Jésus a enseignée et par laquelle il accomplissait des guérisons. De cette manière, ils peuvent s'attendre à guérir, mais sans croire pour autant à l'opération soudaine d'un phénomène magique.

Et puis lorsque je donne des passages à lire, j'explique que cela nous aide à mieux comprendre qui nous sommes. Je dis aux patients: « Vous allez prier avec ces idées et voir comment elles s'appliquent à votre problème. » Nous travaillons ensemble pour élever leurs pensées jusqu'à voir qu'ils sont l'image de Dieu, et qu'ils ont par conséquent la domination sur « les reptiles qui rampent ». J'attire leur attention sur ce verset dans le premier chapitre de la Genèse: « Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur... tous les reptiles qui rampent sur la terre. » (Genèse 1:26)

Considérée métaphoriquement, la sorcellerie est un reptile qui rampe silencieusement. Elle peut s'en prendre à vous insidieusement, si vous n'êtes pas vigilant, et tenter de vous dominer. Mais en réalité c'est l'inverse qui est vrai: l'homme, la ressemblance de Dieu, a la domination sur la sorcellerie. Nous parlons également d'autres « reptiles rampants » sur lesquels nous avons la domination. Par exemple, de la croyance à la pauvreté ou à une dent cariée: comment ces croyances se sontelles glissées dans la pensée ? Il peut s'agir aussi de la croyance à la vieillesse qui s'est installée sournoisement chez un patient âgé. Le vieillissement est d'abord un serpent subtil qui, s'il n'est pas traité métaphysiquement, peut devenir un dragon. Voilà le genre de travail que je fais avec mes patients.

Pourriez-vous citer d'autres défis agressifs auxquels vous faites face en Afrique ?

Le sida est très répandu. J'ai constaté qu'il faut aider les patients qui en souffrent à retrouver le sentiment de leur dignité. Il faut les aider à voir combien Dieu les aime. Les gens recherchent l'amour là où il n'est pas. Ils le cherchent dans la personnalité physique. Ils ont donc besoin de ressentir l'amour maternel de Dieu; de ressentir le Consolateur, le Christ, l'amour divin toujours présent et tout-puissant qui les environne.

Dans chaque conférence, je m'efforce de traiter le sida. Je m'appuie sur la parabole du bon Samaritain (voir Luc 10:30-37) parce que cette histoire donne de l'espoir aux gens et les aide à ne plus se sentir stigmatisés par la société par rapport à ce mal. Au cours de la conférence, je demande à l'auditoire: « Si une personne vous confie qu'elle vient d'apprendre qu'elle a le sida, comment réagirez-vous ? Allez-vous penser qu'elle a eu une conduite immorale ? Ferez-vous des commérages à son sujet ? Ou bien verrez-vous en elle le saint enfant de Dieu et l'aiderez-vous dans cette épreuve ? Elle vous a fait confiance. Vous être la première personne à qui elle s'est confiée. Respecterez-vous le secret de la confidence ? Allez-vous prier avec elle et faire tout ce qu'il faut pour l'aider ? » Je présente les choses ainsi dans toutes mes conférences parce que l'ostracisme dont sont victimes les personnes atteintes du sida cause autant de détresse que le mal même.

Vous mettez donc l'accent sur l'importance de l'amour.

Exactement. Un amour empreint de compassion. J'insiste beaucoup dans mes conférences sur l'importance d'aimer son prochain comme soi-même. Par exemple, dans la conférence que j'ai donnée avant le référendum qui a eu lieu au Kenya, en novembre dernier, j'ai beaucoup insisté sur la notion d'unité. Je disais en substance: « Dans ce pays, dans cette nation qui est une, il y a beaucoup de tribus, mais nous sommes un seul peuple. Et nous devons nous aimer. »

Le Kenya est une société tribale. Il est très important de travailler sans cesse à unir les tribus, à mettre en valeur cette unité, en leur demandant: « Qu'avez-vous en commun ? Comment pouvezvous travailler ensemble ? » Cela fait partie du travail que je fais pour ce pays. J'aide les Kenyans à être davantage conscients de leur amour pour les enfants, car c'est un sentiment partagé par toutes les tribus du pays. Il faut les aider à s'unir dans cet amour-là, à voir ce que les enfants représentent: la spontanéité, la pureté, l'innocence, et non la violence. Les enfants ne cherchent pas à se détruire ni à se rabaisser entre eux. Voilà comment on peut apprendre aux gens à se préoccuper du bien-être d'autrui.

Aux États-Unis, quand quelqu'un formule une idée nouvelle, à son travail par exemple, il s'entend souvent dire: « Super ! C'est une idée originale ! Exploitons-la. » On s'encourage mutuellement. C'est loin d'être toujours le cas en Afrique. Proposez une idée nouvelle, et quelqu'un est aussitôt prêt à vous marcher dessus, à vous écraser. Quel que soit le milieu social ou le pays, cela se passe ainsi. Par exemple, en Afrique de l'Ouest, il n'est même pas possible de dire à votre meilleur ami que vous allez signer un contrat le lendemain, car il pourrait bien vous couper l'herbe sous le pied en signant le contrat avec votre partenaire avant vous. Ce sont des pratiques habituelles. Dans mes conférences, maintenant, j'insiste sur le concept d'entraide, en expliquant pourquoi il faut s'élever et s'encourager mutuellement, mettre en avant ce qui est bon dans l'existence de chacun.

J'attire aussi l'attention de mon auditoire sur ce passage de la Bible: « N'avons-nous pas tous un seul père ? N'est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi donc sommes-nous infidèles l'un envers l'autre... ? » (Malachie 2:10) Cela nous aide à comprendre la base spirituelle élémentaire sur laquelle il est possible de voir en chacun son égal.

C'est magnifique ! Vos prières et votre travail métaphysique permettent à d'autres de ressentir cet amour de Dieu, la Vie, qui embrasse tout, et de comprendre que nous sommes tous frères et sœurs, aimés sans réserve de façon égale et impartiale. La rivalité ne fait pas partie du dessein de l'Entendement divin, de l'Âme, à notre égard.

Il n'y a pas de concurrence. Dieu a créé chacun de nous avec une finalité qui lui est propre, et cette finalité est Sa finalité. Pourquoi avons-nous été créés ? Nous ne sommes pas le produit de la sexualité. Nous existons parce que Dieu a besoin de nous pour Le glorifier maintenant même. Nous n'avons pas d'autre finalité. Notre raison d'être n'a rien de commun avec la compétition ou la rivalité, et nous allons à l'encontre de notre intérêt en la recherchant de ce côté.

Pourriez-vous évoquer un autre défi que vous rencontrez ?

La corruption ! J'en ai parlé lors de la réunion préparatoire d'une église qui organisait une conférence au Nigeria, l'année dernière. Un homme dans l'assistance me regardait en souriant. « Vous ne croyez pas qu'on puisse vaincre la corruption ? » lui ai-je demandé. « Non, je ne le crois pas », a-t-il répondu. Alors nous avons eu un bel échange sur la façon de venir à bout de ce mal, car quelqu'un avait dit: « Eh bien, montrez-nous comment faire ! » Je leur ai donc donné un exemple de traitement contre la corruption. Avant que je quitte le Nigeria, le nouveau ministre des Finances avait dénoncé une corruption de grande ampleur. Je me suis dit: « Qu'on le reconnaisse ou non, c'est le résultat du travail que nous accomplissons dans nos réunions pour traiter la corruption, car cela conduit les gens à penser que le problème peut être résolu et à prier dans ce but. »

Dans mes conférences, j'explique aussi que croire à la corruption en politique, c'est croire au mauvais fonctionnement de son propre corps. Je montre comment une maladie voudrait corrompre notre identité, notre concept spirituel du corps, le fragmenter et provoquer sa détérioration. Si l'on croit au pouvoir de la corruption, on accepte également la détérioration de son corps.

Quelle est la première chose que vous faites quand on vous demande de l'aide ?

Quand un patient m'appelle et qu'il se met à m'expliquer son problème avec force détails, je me contente de l'entourer mentalement de beaucoup d'amour. C'est ma façon de l'aider à comprendre combien Dieu l'aime. Et bien sûr, je lui parle. Je lui donne des passages à lire, à étudier, avec lesquels prier. Mais pour moi, il s'agit de l'entourer ou plutôt de savoir qu'il est environné de l'amour Christ, de ce pouvoir, de cette présence de Dieu, afin qu'il puisse le ressentir avant même de raccrocher le téléphone. Je l'aide à voir que cet amour Christ, cette action de Dieu, est le pouvoir qui va le guérir, qui le préserve, qui le nourrit, qui le protège maintenant même. Je l'aide à voir que le Christ est toujours à l'œuvre.

Et puis je l'invite à être reconnaissant. Parfois, l'idée me vient de lui demander de prendre un instant, et là, dans le calme, de penser à tout ce qui mérite sa reconnaissance, car c'est un élément capital dans la guérison. Je m'efforce de l'aider à voir combien Dieu l'aime maintenant même, car il est Son enfant — Son fils ou Sa fille — bien-aimé et parfait. Je l'aide à comprendre que rien ne peut contrecarrer cet amour de Dieu qui l'entoure à ce moment même.

Je travaille avec les patients pour élever leurs pensées jusqu'à prendre conscience de leur véritable identité et de leur dignité, ce qui m'aide ensuite à aborder le traitement par argument si cela semble nécessaire — traitement dans lequel j'argumente du point de vue de la Vérité, contre l'erreur. Mais, souvent, le simple fait d'affirmer avec constance l'omniprésence et la toute présence de l'Amour apporte la guérison.

Souhaiteriez-vous ajouter quelque chose ?

Ce ne sont pas les défis qui manquent en Afrique. Mais ils nous font grandir. Depuis mon arrivée sur ce continent, j'apprends sans cesse. Sinon, je ne serais pas un bon professeur. Il me faut savoir où se situent mentalement mes élèves. Je dois être consciente de beaucoup de choses. Serais-je aussi motivée dans mon enseignement si je vivais encore aux États-Unis ? Je ne sais pas si j'aurais développé à ce point ce goût d'enseigner. Mon seul désir a été d'aider l'humanité, de soutenir notre Église, d'aider les autres à discerner leur identité spirituelle véritable, et d'accomplir des guérisons.

J'ai donné des conférences dans quinze pays d'Afrique, je suis retournée plusieurs fois dans certains pays, et je ne cesse d'apprendre. Il me faut toujours apprendre des choses nouvelles pour être une conférencière, une praticienne et un professeur efficaces.

Je ne me repose donc pas sur mes lauriers. Je m'efforce toujours de faire mieux.

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