Personne ne peut être parfait du matin au soir. Mais ça n'a pas empêché les gens d'essayer.
Si l'on remonte aux temps bibliques, on s'aperçoit que les humains se préoccupaient autant de perfectionnisme à cette époque que maintenant. Il y a l'histoire de Marie et de sa sœur hyper-consciencieuse, Marthe, qui faisait tout ce qu'elle pouvait pour que Jésus soit bien reçu chez elle. Et celle du jeune homme riche qui, obéissant à la lettre aux lois théologiques, pensait qu'il vivait ainsi d'une manière plus proche de la perfection. Avec beaucoup d'autres, ces personnages semblent s'être attendu à ce qu'il existe une sorte de perfection humaine pour eux-mêmes et peut-être pour les autres. Et pourtant, Jésus ne les a pas encouragés dans cette voie. Au contraire, il a incité ses disciples à abandonner ces efforts humains pour se concentrer sur une vision plus spirituelle.
Si cet homme même qui disait à ses compagnons « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:48) ne demandait pas la perfection humaine, qu'encourageaitil au juste ? Pour nous aider, nous pouvons commencer par considérer le mot grec qui signifie parfait, telelos, et qui a été traduit par complet, intégral et mûr spirituellement, des mots qui tranchent remarquablement avec la rectitude pharisaïque et les codes de conduite rigides que l'on associe souvent à la version humaine de la perfection.
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