Hier
Concord, New Hampshire, États-Unis, été 1890. Elles sont loin, ces années 1860 et 1870 où Mary Baker Eddy avait connu la faim à Lynn, dans le Massachusetts. Ce qui l'avait animée avant tout, c'était une faim spirituelle profonde, la faim d'une personne habitée par le désir d'aider les gens à trouver un chemin fiable vers la santé et le bienêtre.
Elle avait connu aussi les affres de la faim physique. Une amie a rapporté plus tard les propos de Mary Baker Eddy: « Ma famille refusa de m'aider à accomplir ce qu'elle tenait pour du fanatisme, et j'ai souvent dû me passer de manger pour économiser l'argent nécessaire à mon travail. » Tiré des Souvenirs d'Anna B. White Baker, Collection Mary Baker Eddy, La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain.
Au cœur de ce travail se trouvait un livre qu'elle souhaitait ardemment faire connaître, au-delà de Lynn et de Boston, à ceux qui, comme elle, avaient faim de spiritualité. La première édition de Science et Santé avait paru une quinzaine d'années plus tôt. Cet ouvrage était le fruit de trois années passées à écrire dans la solitude et précédées de plusieurs autres pendant lesquelles elle avait fait des recherches, pris des notes sur la Bible, échangé des points de vue, donné des cours sur la métaphysique de la guérison chrétienne et pratiqué de plus en plus la guérison par la prière.
Convaincue qu'il fallait faire connaître le message
Mary Baker Eddy était convaincue qu'il lui fallait faire connaître le message que Dieu lui avait communiqué. Cependant, elle avait aussi l'instinct et le cran d'un auteur moderne qui vient d'écrire son premier livre. (Après tout, c'était une femme naviguant dans des mers inconnues et affrontant les vents contraires du monde de la publication du XIXe siècle, dominé par les hommes.) Mary Baker Eddy adressa deux lettres similaires à deux sommités littéraires de l'époque, Amos Bronson Alcott [philosophe] et Henry Wadsworth Longfellow [poète], peut-être dans l'espoir d'obtenir une sorte de recommandation, un « texte de couverture » dans le jargon de l'édition, tels qu'on les trouve sur les jaquettes des livres actuels. Voici ce qu'elle écrivit à Alcott:
« Veuillez accepter, de la part de son auteur, un exemplaire de “Science et Santé”.
« Pardonnez-lui défauts; c'est un ouvrage difficile à écrire pour notre époque, il a pour seule caractéristique de contenir une vérité qui est démontrable et de grande importance pour l'homme, ainsi que nous l'avons constaté. Ce n'est rien d'autre qu'un livre d'étude. » L05660, Mary Baker Eddy à A. Bronson Alcott, 14 janvier 1876, Collection Mary Baker Eddy.
« Ainsi que nous l'avons constaté. » Mary Baker Eddy percevait que l'avenir de l'humanité reposait sur sa capacité de faire connaître au monde le message qu'elle avait reçu de Dieu sur la nature spirituelle de la création divine. Peu à peu, elle se rendit compte que ce message était le Consolateur que Jésus avait promis. Et ce Consolateur allait permettre à l'humanité de pratiquer la guérison spirituelle comme Jésus.
Entre le moment où Science et Santé parut pour la première fois et la dernière édition en 1911, plus de 400 éditions furent publiées. Même si, bien souvent, les changements apportés étaient mineurs, sept éditions, 1878, 1881, 1883, 1886, 1891, 1902 et 1907, comportèrent de très nombreuses modifications.
La 50e édition: un moment important
De toutes ces éditions, la plus significative fut la 50e, terminée en janvier 1891. En effet, dans celle-ci, la structure du livre commence à beaucoup ressembler à celle de l'édition qui est vendue et lue aujourd'hui. Au cours de l'année 1890, James Henry Wiggin, un ancien pasteur unitarien qui avait déjà travaillé ponctuellement avec Mary Baker Eddy au niveau de la rédaction et de la relecture, se joignit à elle pour la révision de la 50e édition. M. Wiggin et Mary Baker Eddy n'étaient pas toujours d'accord sur le choix des mots, mais elle appréciait beaucoup ses observations concernant la grammaire et les questions de style.
M. Wiggin se piquait aussi d'être conseiller littéraire et, à maintes reprises, il recommanda vivement à Mary Baker Eddy de renoncer à réviser Science et Santé, pour écrire un nouveau livre. Au début du travail de révision de 1890, voici ce qu'il lui conseilla: « Laissez S. & S. en grande partie tel qu'il est. Faites-en un “nouveau” livre avec un “nouveau titre”. Appelez-le simplement C. S. ou bien The Ch Scst. [Les scientistes chrétiens] ou C. S. illustrée ou C. S. réénoncée ou L'Entendement immortel et son œuvre ou Questions liées à l'Entendement immortel ou quelque chose de mieux. [...] Ayant un nouveau livre, vous en vendriez davantage d'exemplaires dans l'ensemble et ainsi vous diffuseriez vos théories sur une plus grande échelle. » James Henry Wiggin à Mary Baker Eddy, 15 mai 1890, Correspondance adressée à Mary Baker Eddy.
Environ deux semaines plus tard, Mary Baker Eddy répondit en expliquant pourquoi, quinze ans après la parution de la première édition, elle continuait à investir dans son « œuvre ». « Le bruit court que je suis en train de réviser Science et Santé, écrivit-elle à M. Wiggin, et si je renonçais à cette révision maintenant, je décevrais les espérances de mes élèves. Je dois travailler avec grand soin à cette révision qui prendra du temps avant d'être parfaite. Mon livre, ainsi que vous le disiez, ne sera pas totalement compris. Mais il continuera de guérir un grand nombre de ses lecteurs qui sont malades, et grâce à ces guérisons, Science et Santé sera toujours autant demandé. » L02218, Mary Baker Eddy à James Henry Wiggin, 28 mai 1890, Collection Mary Baker Eddy.
Ce printemps-là, Mary Baker Eddy conseilla à deux de ses élèves: « Votre étendard, “Science et Santé”, n'a jamais traîné et ne traînera jamais dans la poussière; chaque nouveau siècle attestera de plus en plus sa valeur. » L13006, Mary Baker Eddy à John et Ellen B. Linscott, 23 avril 1890, Collection Mary Baker Eddy. Avant la fin de la même année, son livre s'était déjà vendu à 50 000 exemplaires, ce qui était assez remarquable. Une expression tirée de son livre, « des millions d'esprits sans préjugés — humbles chercheurs de la Vérité » Mary Baker Eddy emploie cette expression pour la première fois dans la 16e édition, en 1886. (voir Science et Santé, p. 570) donne une idée du potentiel qu'elle envisage ait pour sa découverte.
Ainsi que l'illustre cette réponse de Mary Baker Eddy au conseil que lui donnait M. Wiggin concernant un nouveau livre, celle-ci allait quelquefois à l'encontre de la sagesse communément observée dans les affaires. C'est Dieu qui lui donna les idées contenues dans le livre, un moyen d'apprendre et de pratiquer la guérison chrétienne, et c'est la faim spirituelle irrépressible des cœurs humains qui allait se manifester au fur et à mesure que le message devenait accessible. Avec des mots que Mary Baker Eddy connaissait très bien, l'Évangile selon Jean reprend les termes d'une ancienne prophétie hébraïque: « Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. » (Jean 6:45)
Quelques années plus tard, en 1895, Mary Baker Eddy écrivit à une élève: « Jésus ne fut pas ordonné de la façon dont nos églises ordonnent leurs prêtres et leurs pasteurs. Rien n'indique qu'il se servait de notes pour prêcher. Il prêchait dans leurs synagogues en lisant les Écritures puis en les interprétant, et Dieu a donné à notre époque Science et Santé avec la Clef des Écritures afin d'expliquer Sa Parole. » L08514, Mary Baker Eddy à Ruth B. Ewing, 18 mars 1895, Collection Mary Baker Eddy.
Trouver les millions d' “esprits sans préjugés”
Elle savait dès le début qu'il y aurait des lecteurs pour son ouvrage, mais fallait-il encore les trouver. Elle fut la première et, pendant quelque temps seulement, la seule vendeuse du livre. Ainsi que Phyllis Tickle, auteur religieux, le relate dans un article sur Science et Santé: « ... c'étaient sa certitude tenace et son courage défiant toute logique qui, en janvier 1876, la firent se rendre à la librairie Old Corner, au coin de School Street et de Washington Street, à Boston, où elle convainquit un vendeur ébahi de prendre six exemplaires de Science et Santé. Une semaine plus tard, quand elle revint à la librairie, tous les exemplaires étaient vendus et un libraire beaucoup moins réticent était prêt à en commander d'autres. » Phyllis A. Tickle, “It's the Book, Seeker!” [C'est le livre que vous cherchiez !], The Magazine of The Mary Baker Eddy Library for the betterment of humanity, [Le magazine de La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain], automne 2001, p. 23.
Mary Baker Eddy s'attendait également à ce que ses élèves vendent Science et Santé. Les ventes furent méticuleusement enregistrées au long des années. D'un point de vue commercial, c'était une bonne méthode, mais c'était peutêtre aussi un moyen pour Mary Baker Eddy de s'assurer que ses élèves ne perdent pas de vue les progrès du livre. Tout le long de son existence, elle s'engagea totalement à faire connaître le message de guérison du livre et le pouvoir qu'a ce message de transporter des montagnes dans la vie des gens. Elle était persuadée que rien, ni apathie, ni peur, ni confusion, ne devait être autorisé à empêcher le livre d'arriver entre les mains des gens qui avaient besoin de son message.
La mission de Science et Santé dépasse le cadre d'une confession particulière, même s'il est devenu et continue d'être un « ouvrage confessionnel » pour The First Church of Christ, Scientist (L'Église Mère), que fonda Mary Baker Eddy, et pour ses filiales dans le monde entier. Les lecteurs du livre comprennent naturellement parmi eux tous ceux qui cherchent à progresser spirituellement, à être guéris ou qui désirent apprendre à secourir et à guérir les gens à l'exemple de Jésus; en résumé, tous ceux qui, en tous lieux, sont en quête de réalité spirituelle, qui sont à la recherche de leur place dans la vie et de leur raison d'être.
“Vraiment près d'elle”
Les nouveaux lecteurs de Science et Santé disent souvent aujourd'hui qu'ils ont le sentiment de se reconnaître dans l'auteur du livre, dans sa recherche de la santé, d'un foyer sûr, de relations solides, d'un bonheur durable, d'une vie qui fait du bien aux autres. C'est une proximité qui défie le temps et l'espace. Phyllis Tickle a comparé ce phénomène au fait de trouver dans un livre un espace sacré et partagé, « le cœur du message » “Panelists offer insights into Mary Baker Eddy's world” [Une table ronde sur l'univers de Mary Baker Eddy], ibid., automne 2002, p. 22.. Un ancien membre du personel de Mary Baker Eddy dit un jour: « Je me suis rendu compte qu'on pouvait être là [en présence de l'auteur] et ne pas la comprendre, alors qu'une autre personne qui comprenait ce qu'elle enseignait, même au cœur de l'Afrique, était vraiment près d'elle. » 10
A présent, les millions de gens que Mary Baker Eddy espérait toucher commencent à « s'approcher » de ses idées, et un grand nombre d'entre eux par des moyens qui n'existaient pas il y a cent ans. Internet. Librairies et cybercafés. Groupes de discussion littéraire. Salons sur la spiritualité et la santé. Des lieux inattendus comme un centre de recherche indépendant à... Kampala, en Ouganda.
Aujourd'hui et demain
Le Christian Science Journal s'est entretenu avec des personnes qui travaillent pour un service de L'Église Mère dénommé « Les écrits de Mary Baker Eddy », avec des bibliothécaires des salles de lecture et des scientistes chrétiens dans le monde entier.
Où et comment trouver le livre ?
Il n'existe pas de salle de lecture de la Christian Science à Kampala, la capitale de l'Ouganda, pays sans accès à la mer, situé sur l'équateur, en Afrique de l'est. Cependant, grâce à l'esprit d'entreprise d'un jeune homme, Lamech Katamba, la ville, qui compte plus d'un million d'habitants, possède un Centre de communication et de recherche convivial. La petite boutique de M. Katamba fournit à l'Université Makerere toute proche un accès à Internet et la possibilité d'envoyer des fax. On y vend également Science et Santé.
Christiana Ritter, chargée des ventes internationales pour Les écrits de Mary Baker Eddy, s'y est rendue. « C'est un lieu très fréquenté. Les gens y viennent pour payer leurs impôts et faire des achats et puis ils trouvent Science et Santé. Ils reviennent pour parler avec M. Katamba et en apprendre davantage sur le livre. » Toute la communauté est concernée, explique-t-elle, notamment des médecins et des gens de toutes confessions.
M. Katamba a une cliente pas comme les autres: Gertrude Nabatanzi, plus connue sous le nom de Kutusa, d'après le village où elle a grandi. Un jour, elle a fait un trajet en car d'une centaine de kilomètres pour rendre visite à M. Katamba. C'était la deuxième étape d'un voyage de 170 km. Et les premiers 70 km ? Elle les a parcourus à pied.
Kutusa avait à peine assez d'argent pour s'acheter Science et Santé. Elle ne sait pas lire. Or, elle a marché pendant 70 km pour en acheter un exemplaire. Pourquoi ?
Elle a expliqué à M. Katamba qu'elle n'avait pas cessé de penser au livre depuis qu'il était venu en parler aux habitants de son village. Elle souhaitait que son petit-fils le lui lise. Elle pense que cette lecture aidera ce dernier à bien grandir et à devenir comme M. Katamba qui fut le premier à quitter le village et à obtenir un diplôme à l'université. Elle pressent qu'un jour son petit-fils reviendra au village et encouragera les autres à lire le livre.
Aux yeux de Kutusa, Science et Santé méritait qu'on marche pour lui.
Peut-être est-ce la première fois que vous voyez ces mots, Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Ou bien, au contraire, vous avez lu ce livre à de nombreuses reprises. Quoi qu'il en soit, le voyage désintéressé de Kutusa pour acheter le livre et l'esprit de bon Samaritain de Lamech Katamba qui le met à la disposition de ses voisins ne peuvent que nous toucher profondément.
Ils sont en effet l'expression du même courage et de la même conviction, de l'espoir, de la bonté, de l'amour et du pouvoir irrésistible de l'Esprit, qui incitèrent son auteur à écrire le livre, à le publier et à le diffuser.
Or pendant combien de kilomètres Mary Baker Eddy s'attendait-elle à ce que toutes les Kutusa du monde marchent pour l'obtenir ?
Dix millions d'exemplaires de Science et Santé ont été achetés depuis qu'il a été vendu pour la première fois à la librairie Old Corner de Boston, dans le Massachusetts, il y a 128 ans. Mais il y a 6,3 milliards de gens sur la planète maintenant. Combien de ces compatriotes terriens sont dans la même situation que Kutusa, « ceux qui, en toute honnêteté, cherchent la Vérité » (Science et Santé, p. vii), et combien sont prêts à faire des kilomètres pour mettre la main sur le livre... si seulement ils avaient la possibilité de le trouver ? Si seulement ils savaient qu'il existe, qu'il est là.
N'y a-t-il aucun moyen de faire parvenir plus facilement entre les mains de chaque habitant du globe ce livre unique qui secourt et guérit ?
L'occasion de faire un choix
« Science et Santé est un livre que des millions de personnes choisiraient d'avoir dans leur vie s'ils en connaissaient l'existence, et s'il était mis à leur disposition », affirme Diane Dailey, éditrice déléguée des Écrits de Mary Baker Eddy. « Or, ils ne peuvent pas faire ce choix tant que le livre n'est pas disponible et accessible, n'est-ce pas ? Il faut que nous nous assurions que les gens en ont la possibilité. »
Diane Dailey explique que ses collègues et elle-même entendent constamment parler de personnes qui se donnent du mal pour acheter Science et Santé dès qu'elles savent qu'il existe. Et quand ils le trouvent, les gens veulent souvent savoir, d'ailleurs, pourquoi nous gardons ce livre « secret ».
Par exemple, Kim Korinek, responsable des ventes internationales, rapporte ce qu'un professionnel du marketing du Brésil lui a dit: « Pourquoi ne m'avez-vous pas parlé de ce livre plus tôt ? C'est ce que j'ai cherché toute ma vie. » Elle se souvient aussi de ce que lui a affirmé une Indienne récemment: « Vous savez, si vous aviez vendu ce livre il y a trente ans, le monde serait différent. »
Communication, distribution et amour du prochain
Tout comme pour Mary Baker Eddy autrefois, il s'agit d'aimer l'humanité suffisamment pour communiquer et distribuer Science et Santé, déclare Diane Dailey. Faire connaître le livre et son message, et aider les gens à se le procurer, est plus que jamais important aujourd'hui.
Une vue d'ensemble montre que 500 salles de lecture et plus de 1500 librairies hors des États-Unis vendent Science et Santé. Il paraît en 17 langues. En tout, dans le monde entier, le livre est disponible dans plus de 6000 points de vente.
Le cyberespace a transformé le paysage, explique Diane Dailey. Vous ajoutez les achats en ligne, en passant par spirituality.com et amazon.fr, et l'espoir que nourrissait l'auteur de Science et Santé de voir le livre entrer dans chaque hameau, chaque foyer, chaque cœur réceptif, devient lentement mais sûrement une réalité. On peut lire Science et Santé en anglais en ligne sur spirituality.com. On se sert beaucoup de ce site Web en Amérique du nord, en Amérique latine et en Asie, mais très peu en Afrique par exemple. Cela veut dire qu'il faut utiliser d'autres moyens de communiquer avec les gens.
Suivre le rythme de la demande planétaire
Finalement, la publication, c'est « répondre à la demande », affirme Diane Dailey. Et à présent, la demande est immense. Debi Tatnall, responsable des ventes en librairies, dit que « les librairies du monde entier aiment beaucoup Science et Santé ». Trois grandes chaînes de librairies américaines, Barnes & Noble, Borders et Books-A-Million, ainsi qu'une grande chaîne canadienne, Chapters, renouvellent automatiquement leur stock de Science et Santé.
Pourquoi ? « Parce que, poursuit Debi Tatnall, c'est un livre sur la guérison spirituelle. Parce qu'ils ont des clients qui veulent savoir “comment” guérir. Ils ont des clients qui désirent progresser spirituellement. Ils ont des clients qui veulent en apprendre plus sur leur relation avec Dieu. »
Les mêmes centres d'intérêt attirent les gens dans les salles de lecture qui, aujourd'hui encore, constituent le canal principal de distribution de Science et Santé. « Les gens s'intéressent à la spiritualité », fait observer Susan Irwin, la bibliothécaire d'une salle de lecture de Richardson, au Texas. « Ils viennent à la salle de lecture, à la recherche de la vérité, et ils apportent la vérité avec eux, dit-elle. La vérité contenue dans Science et Santé est tellement universelle que les gens se sentent naturellement à l'aise quand ils le lisent. Quelquefois ils n'arrivent pas à croire qu'ils ont trouvé un livre qui correspond à ce qu'ils pensent. » Susan Irwin organise des groupes de discussion sur Science et Santé, tous les jeudis, à midi, dans la salle de lecture. Elle explique que les concepts de l'identité qui est spirituelle ou de la Vie qui est éternelle parlent à de nombreux nouveaux lecteurs. Ils se retrouvent nez à nez avec des idées sur eux-mêmes et sur la réalité, qui leur sont si familières, qui leur semblent si justes, si bonnes !
Qu'est-ce qui pointe à l'horizon ? Des canaux de communication et des accès conviviaux à Science et Santé « que nous ne connaissons pas encore, affirme Diane Dailey. L'essentiel, c'est que nous soyons prêts à aller où se trouve la demande. Pour savoir comment répondre, ne pas s'attacher aux modèles du passé. Dans dix ans ? Qui sait dans quels lieux et de quelle façon il faudra mettre Science et Santé à la disposition de tous dans le monde ? »
« Le seul moment qui compte, c'est aujourd'hui, affirme Julia Bandrapalli qui travaille pour le service des Écrits de Mary Baker Eddy. Il est parfois difficile de penser à ce qui se passera dans dix ans, parce que nous arrivons à peine à répondre à la demande maintenant. Nous devons refuser tant d'occasions qui se présentent par manque de fonds, de livres et de personnel sur place. »
Pour le monde entier
Voici ce qui ressort: Répondre à la demande universelle de Science et Santé en utilisant des moyens de communication et de distribution modernes et pratiques n'est pas seulement une bonne idée, c'est essentiel ! Obligatoire. C'est être fidèle à l'esprit courageux, évangélique de la vision de Mary Baker Eddy qui voulait faire connaître le message de son livre, « le livre ». Un livre unique fait d'idées et de lois spirituelles traitant de la réalité, qui transforment la vie des gens et apportent santé, bonheur et guérison.
« Science et Santé est pour tout le monde. Il a été écrit pour les “millions d'esprits sans préjugés”. Il a été écrit pour les familles, les jeunes, les personnes âgées, tout un chacun. Dans le monde entier, toutes sortes de gens, à divers moments de leur existence, attendent que ce livre les trouve. Et nous faisons de notre mieux pour répondre. Mais il y a encore beaucoup à faire à l'échelle mondiale pour satisfaire la demande spirituelle de guérison toujours grandissante.
Si vous souhaitez obtenir des renseignements supplémentaires sur Mary Baker Eddy, Science et Santé et l'Église qu'elle a fondée, n'hésitez pas à visiter les sites suivants:
www.marybakereddylibrary.org
(en anglais)
www.spirituality.com (en anglais et en espagnol)
www.tfccs.com (en anglais sauf pour les pages du Héraut sous le lien “publications”)
Un pasteur portable
Extraits de lettres de Mary Baker Eddy
24 octobre 1880, à Ellen L. Clark:
« Je suis ravie de vous entendre dire que le livre vous nourrit. Je sais qu'il est plein de Vie et de santé pour tous, parce qu'il est plein de Vérité. Je reçois constamment des lettres me disant qu'il guérit les malades. » — L04659
Janvier 1881, à James Ackland:
« Je passe tous mes moments libres... à travailler sur mon livre. Je le réécris entièrement en essayant, dans la mesure du possible, d'en faire un instructeur. » — L10641
4 août 1904, de William B. Johnson à Mary Baker Eddy:
« Un an après la construction de l'édifice actuel de notre église, vous avez approuvé la vente de publications de la Christian Science dans l'église, le dimanche... Voudriez-vous avoir l'amabilité de faire savoir aux Directeurs que c'est toujours le cas ? »
Réponse de Mary Baker Eddy:
« J'approuve que vous vendiez les Livres de Dieu, comme la Bible et autres, chaque fois que vous le pouvez. M B Eddy » — L00395
Ces lettres appartiennent à la Collection Mary Baker Eddy, La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain.
Le public trouve accès au livre grâce aux salles de lecture et aux librairies
Les salles de lecture jouent un rôle primordial dans la réponse à la demande de Science et Santé.
« Les gens qui entrent dans une salle de lecture sont en quête de quelque chose », explique Christina Welton, bibliothécaire d'une salle de lecture à Los Angeles, en Californie. « Ils veulent découvrir l'aspect spirituel de leur nature, en apprendre davantage sur Dieu et sur le lien qui les unit à Dieu et découvrir en quoi cela a un rapport avec leur vie quotidienne et comment ce lien peut améliorer leur existence. Surtout depuis le 11 septembre, les gens sont vraiment à la recherche d'un recours spirituel. Ils sont en quête de spiritualité. Et lorsqu'ils lisent Science et Santé, ils y trouvent des réponses qui les satisfont. »
« Chaque visiteur que j'accueille à la salle de lecture recherche sincèrement quelque chose de pratique, sur lequel il pourra compter. Et il découvre que Science et Santé leur dit comment et pourquoi leurs prières peuvent être pratiques et efficaces », déclare Jane McClain, la bibliothécaire d'une salle de lecture à Dallas, au Texas.
Même après avoir créé les salles de lecture de la Christian Science, Mary Baker Eddy continua de vendre Science et Santé dans les librairies. Ces magasins constituaient les lieux les plus fréquentés par le public à l'époque.
Mettre Science et Santé à la disposition du public au moyen de multiples canaux conviviaux, en ligne grâce à spirituality.com et amazon.com., au téléphone grâce à des numéros d'accès gratuits, etc., permet de rester fidèle à la vision de Mary Baker Eddy et de répondre à la demande planétaire toujours grandissante de ce livre unique.
Le coût de Science et Santé:
2 285,35 $ Coût de l'impression de la première édition en 1875 (100 exemplaires)
34 946,86 $ Coût de l'impression de la première édition en dollars actuels
3,00 $ Prix d'un exemplaire de la première édition en 1875
3,00 $ Prix d'un exemplaire de la dernière édition parue en 1911
45,88 $ Prix d'un exemplaire de l'édition de 1911 en dollars actuels
14,95 $ Prix d'un exemplaire broché aujourd'hui
1 Nombre de pays où Science et Santé était disponible en 1875
9 Nombre de pays en 1900
48 Nombre de pays en 1950
139 Nombre de pays aujourd'hui
