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Comment une approche spirituelle de la guérison peut éliminer la maladie physique

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2004


Ceux qui connaissent peu la guérison spirituelle ou qui commencent seulement à envisager les possibilités qu'elle peut leur offrir, se posent tout naturellement des questions. Ils se demandent peut-être pourquoi l'activité de la prière, qui est essentiellement une activité mentale, devrait avoir un effet direct sur la guérison d'une maladie du corps qui semble être essentiellement un état physique.

Dans ce cas, il vaut la peine d'examiner s'il est bien vrai que, lorsque le corps est malade ou blessé, cela signifie obligatoirement que la maladie est avant tout physique. Il sera alors plus facile de répondre à la question de savoir si la pensée influence directement l'état du corps. Pour parvenir à une réponse satisfaisante, j'ai trouvé utile d'aborder la question d'un point de vue nouveau, radicalement différent de ce qu'on croit généralement.

Il sera peut-être plus facile de commencer par un exemple. Il y a un certain nombre d'années, j'ai recueilli un petit chiot. Il n'avait que deux mois à l'époque, et il était clair qu'il avait été abandonné. Ce chiot manquait totalement de discipline. Au cours des mois qui ont suivi, il n'a cessé de faire des bêtises, et un soir, en regardant par la fenêtre, je l'ai surpris en train de déraciner – pour la troisième fois ! – un arbre que je venais de planter dans le jardin.

J'étais pieds nus, et alors que je me précipitais vers la porte, furieux et bien décidé à faire comprendre à ce chien ce que je pensais de sa désobéissance, j'ai marché sur un os pointu qu'il avait comme par hasard laissé traîner devant le seuil. Inutile de vous dire que cela m'a arrêté net. J'ai retiré l'os de mon pied et je suis rentré en boîtant dans la maison.

Je me suis mis à prier à ce sujet. Mais ma colère contre le chien s'est plutôt envenimée. Puis je m'en suis voulu de n'avoir pas regardé où je mettais les pieds et de m'être fâché contre le chien. Je tournais en rond, et mes pensées et mes prières n'aboutissaient à rien.

Le lendemain matin, quand je me suis réveillé, mon pied avait gonflé et je souffrais beaucoup. Une journée bien remplie s'annonçait, avec des responsabilités professionnelles à assumer, et je savais que j'allais la passer debout. Après m'être habillé, je me suis assis pour enfiler les chaussures les plus confortables que je possédais, mais mon pied enflé n'entrait dans aucune chaussure.

J'ai alors appelé un praticien de la Christian Science, quelqu'un qui consacre tout son temps au ministère de la guérison spirituelle. Aujourd'hui, je ne me souviens plus de ce qu'il m'a dit tandis que je lui faisais le récit de mes malheurs, en mentionnant notamment que j'étais furieux contre ce jeune chien. Or quand j'ai raccroché, je me suis senti envahi par une douce vague d'amour. Je savais que c'était l'amour de Dieu. La prière et la prise de conscience immédiate du praticien concernant ce qui se passait vraiment dans le royaume de Dieu m'avait rendu réceptif à cet amour.

Une difficulté est en fait l'évidence de la nécessité de réajuster quelque chose dans la pensée.

L'amour de Dieu est toujours présent, embrassant et bénissant toujours la création divine, gouvernant constamment. Dans ma fureur, j'avais perdu ce fait de vue. La prière m'a renvoyé une vision claire de la grâce divine et a transformé la base de mon raisonnement.

J'ai repris ma chaussure et cette fois-ci, mon pied a glissé dedans sans difficulté. L'enflure avait disparu au cours des deux minutes environ qu'avait duré l'entretien téléphonique. Je marchais normalement, j'ai travaillé toute la journée et j'ai pu rester debout sans problèmes.

Cette guérison, et d'autres, m'ont appris que même si la blessure et la douleur semblaient tout d'abord entièrement physiques, je me trouvais en réalité face à un état de la pensée. En somme, j'avais cru que j'étais une personnalité matérielle gouvernée par des lois matérielles et que je devais donc souffrir physiquement pour avoir transgressé ces lois. Pourtant, par la grâce et l'amour de Dieu que j'avais ressentis en priant, j'avais saisi une lueur de la vérité spirituelle.

J'ai vu, sous un angle nouveau, le fait que mon identité, que toute la création divine, que la réalité elle-même, était purement l'expression de Dieu ou Esprit divin. Je suis devenu davantage conscient du fait que ma vie était gouvernée par les lois divines qui produisaient constamment et uniquement de bons effets. La blessure, la douleur, l'infection, la colère elle-même, aucune de ces choses ne faisaient partie du royaume de Dieu. Par conséquent, elles ne faisaient pas partie de ma vie et ne pouvaient subsister.

J'apprenais que le pourquoi de la guérison spirituelle était inévitablement lié à un changement dans la façon de penser. Face à une maladie ou une blessure, la chose même que la personne considérait comme une simple expérience objective est, fondamentalement, le résultat de ce qu'elle pense quant à la nature de la réalité et à ce qu'elle est dans cette réalité. En conséquence, quand quelque chose semble perturbé dans notre vie ou notre corps, cette difficulté est en fait l'évidence de la nécessité de réajuster quelque chose dans la pensée de la personne. Je pense que c'est exactement ce qui s'est passé dans le cas de la guérison de mon pied. L'amour a apaisé la colère; la vérité spirituelle a guéri la blessure.

Tout symptôme de maladie ou de douleur peut être comparé à de l'obscurité: l'obscurité de ce qui est perçu à tort comme étant la substance de la vie. Dans son livre, Science et Santé, Mary Baker Eddy a expliqué la méthode de la guérison spirituelle par la Christian Science. Voici ce qu'elle écrivit sur l'état mental, qu'elle appelait « entendement mortel », et qui cherche à extérioriser ses propres croyances: « L'entendement mortel voit ce qu'il croit aussi certainement qu'il croit ce qu'il voit. Il ressent, entend et voit ses propres pensées. » (p. 86) Elle écrivit aussi ceci: « Nous sommes parfois induits à croire que les ténèbres sont aussi réelles que la lumière; mais la Science affirme que les ténèbres ne sont qu'un sens mortel d'absence de la lumière dont l'approche fait perdre aux ténèbres l'apparence de la réalité. De même le péché et le chagrin, la maladie et la mort, sont l'absence hypothétique de la Vie, Dieu, et s'enfuient comme des fantômes de l'erreur devant la vérité et l'amour. » (p. 215) La fausse évidence, les ténèbres, s'enfuient devant la présence de la vérité spirituelle.

Mary Baker Eddy renvoie sans cesse ses lecteurs à l'exemple de Jésus, qui guérissait et qui disait à ses disciples: « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. » (Marc 1:15) Il est intéressant de noter que le mot traduit dans le Nouveau Testament par « se repentir » signifie littéralement « changer sa façon de penser ». Cela peut avoir toutes sortes d'implications: N'envisagez pas la réalité d'un point de vue matériel, car c'est une vision limitée. Prenez conscience du fait que le royaume de Dieu, ou de l'Esprit, est proche. Reconnaissez que l'Esprit constitue la véritable substance de ce que vous êtes. Comprenez que la matière et ses différents états n'ont pas le pouvoir de vous rendre malade, de limiter vos activités ou de paralyser vos possibilités.

Ce changement fondamental de point de vue permet de cesser de croire à ce que perçoivent les sens matériels. Il permet aussi de commencer à comprendre ce que le sens spirituel révèle sur la liberté donnée par Dieu et sur le droit d'être en bonne santé. S'il est divinement inspiré, tout changement de la façon dont nous pensons corrige obligatoirement ce qui a causé la difficulté physique ou la douleur. A mes yeux, c'est la raison pour laquelle une approche spirituelle de la guérison, une approche basée sur la prière, est un moyen fiable de guérir maladies et blessures.

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