Un jour, mon mari m'a fait remarquer que j'avais un grain de beauté dans le dos qui s'était enflammé; il craignait que ce ne soit le début d'un cancer de la peau. Il était inquiet, parce qu'il connaissait bien les symptômes de cette maladie.
Il respectait ma pratique de la Christian Science et le fait que je n'étais pas allée à l'hôpital depuis plus de dix ans, mais il m'a demandé malgré tout de consulter un médecin. J'ai réfléchi avant de lui répondre, puis j'ai calmement refusé. Il m'a alors expliqué pourquoi il valait la peine que je me fasse examiner, en ajoutant que les maladies de ce genre sont mieux traitées médicalement quand elles sont détectées à temps. Même si je ne suivais pas un traitement médical à la suite de l'examen, j'aurais au moins l'avis de quelqu'un d'autre quant à la gravité de la situation.
Je lui ai dit que je ne souhaitais pas voir de docteur, parce que je savais que Dieu m'aiderait. Il ne comprenait pas pourquoi j'étais si réticente et m'a demandé ce qu'il y avait de mal à faire faire un examen. Ses inquiétudes et sa sollicitude me touchaient, et je lui ai donc dit que j'avais déjà été guérie par la Christian Science d'une douleur dans la poitrine. Pendant cette période, j'avais dû vaincre la peur du cancer. Mon mari n'était pas totalement satisfait de ma réponse.
A l'église, j'avais entendu une personne relater une guérison qu'elle avait eue en priant en particulier au sujet de la notion de risque. J'ai donc décidé de réfléchir aussi à cela. Je me suis dit que si j'étais créée par Dieu, l'Esprit, je devais donc être spirituelle et gouvernée par l'Esprit. Par conséquent, rien dans mon être n'était enclin à devenir autre chose que ce à quoi Dieu l'avait destiné.
Dieu veillait sur chaque partie de mon être et en prenait soin.
Tandis que je priais chaque jour, j'étais parfois tentée de regarder dans la glace pour voir l'état de ce grain de beauté dans mon dos. Chaque fois que je l'ai fait, cette partie de mon dos m'a paru effrayante. Mais comme je savais que ce genre d'examen ne contribuerait pas à la guérison, j'affirmais alors que les symptômes n'avaient pas le dernier mot concernant la création spirituelle. Au contraire, Dieu veillait sur chaque partie de mon être et en prenait soin. Et le seul diagnostic qu'Il puisse faire à mon sujet, Sa création spirituelle, comprenait la perfection et l'harmonie.
Quelques semaines plus tard, il m'est venue une idée qui a cimenté cette guérison. J'ai été inspirée par l'emploi que fait Mary Baker Eddy, d'un certain mot pour définir Dieu dans Science et Santé. Elle parle de Dieu comme étant l'Esprit, mais elle en parle aussi comme étant l'Entendement. Elle parle également de l'homme (homme et femme) en tant qu'idée de l'Entendement. Donc, si l'Entendement est incorruptible, et que je suis l'idée de l'Entendement, il est impossible que je sois corrompue, d'une façon ou d'une autre.
Cette idée était extraordinairement réconfortante. J'ai eu l'impression qu'elle imprégnait tout dans ma vie. A partir de ce moment-là, chaque fois que j'avais peur, je revenais à ce que je savais être l'Entendement. Et l'anxiété disparaissait.
Je ne sais pas pendant combien de temps je suis restée avec ces idées, mais j'ai finalement senti un morceau de peau se détacher un jour où je prenais ma douche. Quelques jours plus tard, il n'y avait plus ni grain de beauté ni croûte, et j'ai senti et j'ai vu que tout était parti. Mon mari n'a rien dit pendant quelque temps, mais je voyais bien, à sa façon de se comporter, qu'il savait qu'il n'y avait plus de problème. Au moment où j'ai écrit ce témoignage, nous avons fini par parler de ce qui s'était passé.
Je suis extrêmement reconnaissante de cette démonstration tangible de la sollicitude et du pouvoir divins, et de la promesse qu'elle accomplit. C'est une merveilleuse preuve de la manière dont Dieu nous donne tout ce dont nous avons besoin, nous conduit avec douceur et nous éclaire d'une expérience à l'autre.
Boston (Massachusetts),
U.S.A.
