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Garder l’espoir

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2004


Aujourd'hui, face au trouble et à l'incertitude qui reviennent régulièrement dans les nouvelles, le monde entier aspire à avoir de l'espoir. Le désir profond de croire que tout va bien se passer n'est pas nouveau. C'est aussi ancien que l'histoire de l'humanité. Malgré les guerres, les factions, les dynasties qui connaissent la grandeur et la décadence, la rupture des relations personnelles et familiales, le divin pouvoir qui rétablit et guérit n'a jamais été éliminé. La foi dans la sagesse et l'abondance divines continue de subvenir aux besoins des individus et des sociétés.

L'un des chapitres bibliques le plus rempli d'espoir se trouve dans l'Épître aux Hébreux. Le onzième chapitre de cette épître fournit en effet un véritable « annuaire » des gens dont l'espoir s'est réalisé, des gens que la foi a aidés à triompher de toutes sortes d'épreuves. Tel Abraham qui avait quitté tout ce qui lui était familier, et était parti sans savoir où il allait. Et Sarah, stérile sa vie durant, qui enfanta à un âge avancé où elle ne s'y attendait plus. Et Moïse, éloigné des siens à la naissance et qui, devenu adulte, fut pourchassé jusqu'au rivage d'une mer qui s'ouvrit devant lui. Le chapitre 11 de l'Épître aux Hébreux parle également de David et de Samuel qui « vainquirent des royaumes » et « fermèrent la gueule des lions ». Ils «guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères ».

Alors, quand les gros titres des journaux nous attristent ou nous irritent, ou lorsque notre bien-être paraît menacé, nous pourrions nous demander: « Quelle est la force de mon espoir ? Est-il assez fort pour me donner la patience de laisser à Dieu la possibilité de me montrer ce qu'il est capable de faire, quel que soit le temps que cela me prenne ? »

L'une des formes les plus pures de la prière, c'est la reconnaissance envers Dieu, le Père et la Mère de toute vie.

Quand les choses deviennent difficiles, et que la solution, fût-ce le simple sentiment de savoir dans quelle direction aller, n'est pas évidente, c'est vraiment le moment d'entretenir la confiance en Dieu, cette proche Parente de l'espoir. Et cela veut souvent dire s'efforcer de mieux connaître Celui qui nous a créés « à sa ressemblance ». Il va sans dire que la ressemblance d'un Père-Mère suprêmement bon reflète la paix, l'harmonie, l'amour et les capacités de ce parent.

Prier, c'est désirer contempler la paix et l'harmonie divines, ici et maintenant. Lorsque l'espoir est la seule route que nous choisissons de prendre, et lorsque la foi en Dieu, en Son pouvoir et Sa présence est inébranlable, il est possible que les résultats dépassent notre imagination, comme ce fut le cas pour Sarah donnant naissance à un fils, et pas n'importe lequel: Isaac, celui dont les descendants formèrent le peuple juif. Quant à Agar, qu'Abraham envoya dans le désert avec leur fils, Ismaël, elle semblait avoir été privée de la grâce et de la sollicitude divines. Or Dieu ne l'abandonnait pas. Il entendit les pleurs d'Ismaël et Il les sauva, le fils comme la mère. Ni Isaac ni Ismaël, tous deux fils d'Abraham, ne pouvaient être déshérités par Dieu, quelles qu'aient été leurs perspectives d'avenir avant que l'espoir ne renaisse.

Dans son ouvrage sur la guérison spirituelle, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy répond à la question biblique « Dieu pourrait-Il dresser une table dans le désert ? » par une autre question: « Que Dieu ne peut-Il faire? » (p. 135) Il n'existe rien d'utile que Dieu ne puisse faire. Et la question qui vient tout naturellement à l'esprit est la suivante: Que puis-je faire pour voir ce fait s'avérer dans ma vie ? Voici quelques points de départ:

• L'une des formes les plus pures de la prière, c'est la reconnaissance. Essayez de remercier Dieu du simple fait qu'Il est Dieu, qu'Il est le Père et la Mère de toute vie. Une telle prière peut avoir la force d'une découverte capitale.

• Même si votre liste personnelle de sujets de prière est très longue, faites une place dans votre cœur à une région troublée du monde, à un conflit qui semble porter l'étiquette « sans espoir ». Vous trouverez des raisons d'espérer en priant Dieu.

•N'oubliez pas les paroles prononcées par Winston Churchill, aux jours les plus sombres de la Seconde Guerre mondiale: « Ne cédez jamais. Ne cédez jamais. Jamais, jamais, jamais, jamais, en rien, que l'enjeu soit immense ou minuscule, important ou insignifiant, ne cédez jamais, si ce n'est à l'honneur et au bon sens. Ne cédez jamais à la force. Ne cédez jamais à la puissance apparemment écrasante de l'ennemi. »

La puissance apparemment écrasante, dit Churchill. La véritable force repose sur l'Infini invisible et, en Sa présence, l'espoir grandit.

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