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Article de couverture

L'ÉGLISE FONDÉE PAR MARY BAKER EDDY – HIER, AUJOURD'HUI, DEMAIN

SEPTIÈME PARTIE: LES LEÇONS BIBLIQUES DE LA CHRISTIAN SCIENCE

Des messages de guérison pour l'étude quotidienne et les sermons du dimanche

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2004


Hier

La lettre provenait d'une petite ville dans le centre du Michigan. « Je suis la seule scientiste [chrétienne] à Le Roy pour l'instant, écrivait Florence Williams, au Christian Science Journal, en 1891, mais la bonne semence a été semée, et alors qu'autrefois les gens se moquaient de cette “nouvelle idée stupide”, ils commencent maintenant à s'y intéresser, et nombreux sont ceux qui ont été guéris; certains posent des questions. J'étudie les Leçons bibliques avec une charmante vieille dame tous les mardis après-midi. Elle était venue me voir et, au cours de la conversation, elle me parla de la maladie dont elle souffrait depuis des années; elle fut guérie pendant notre entretien, et depuis elle n'a plus jamais souffert de son ancienne maladie.» (Écrits divers, p.432)

Florence Williams et son amie passaient leurs mardis après-midi, plongées dans deux livres: la Bible et le livre de référence écrit par Mary Baker Eddy sur sa découverte fondée sur la Bible, Science et Santé avec la Clef des Écritures. Les Leçons bibliques furent d'abord publiées dans le Journal, à partir du mois d'août 1888.

Chaque semaine, ces deux femmes rencontraient ainsi leur « pasteur », même si à l'époque où cette lettre fut écrite, Mary Baker Eddy n'avait pas encore franchi ce pas remarquable qui allait rompre avec des siècles de tradition chrétienne. En 1895, en effet, Mary Baker Eddy fit cesser la pratique d'avoir des prédicateurs personnels dans les églises du mouvement – certains avaient été pasteurs de leur ancienne église, d'autres n'avaient jamais reçu d'instruction formelle – et avait ordonné la Bible et Science et Santé pasteur de L'Église Mère et de ses églises filiales. Ce pasteur, expliqua-t-elle, « continuer [a] à prêcher pour cette Église et pour le monde » (voir Manuel de L'Église, art. XIV,sect. 1).

Au XIXe siècle, le clergé était généralement tenu en haute estime. Il arrivait que des prédicateurs évangélistes attirent des milliers de personnes lors de réunions pour le renouveau de la foi qui s'étalaient sur plusieurs jours. En outre, la tradition religieuse voulait que certains disciples du Christ aient le don de devenir « pasteurs et docteurs » (voir Éph. 4:11). Alors pourquoi un pasteur fait de deux livres ? La réponse se trouve peutêtre dans les racines spirituelles de Mary Baker Eddy, ainsi que dans ses révélations – les messages que Mary Baker Eddy considérait donnés par Dieu, et qui, presque immanquablement, lui venaient lorsqu'elle avait prié au sujet d'une question ayant besoin d'être résonlue afin que le mouvement avance et perdure.

La Parole est essentielle

Née à un siècle (Mary Baker Eddy a vu le jour en 1821) et dans un lieu (la Nouvelle-Angleterre) où les bibles familiales étaient rarement des nids à poussière oubliés sur une étagère, Mary Baker Eddy avait étudié les Écritures toute son existence. Vers le milieu de sa vie et en proie à très grave problème physique, elle consulta le Nouveau Testament et recouvra la santé. Afin de comprendre le pourquoi et le comment de sa guérison, elle étudia la Bible, de la Genèse à l'Apocalypse, Pratiquement en permanence pendant trois ans. La Bible était et demeura sa « carte de la vie » (voir Science et Santé, p. 24).

• Lorsque, en 1875, Mary Baker Eddy commença à prêcher en public, elle choisit des passages bibliques comme note dominante ou thème de ses sermons, suivant en cela une longue tradition des églises chrétiennes. (Cette pratique se poursuit aujourd'hui avec le « Texte d'or » qui donne le ton de chaque Leçon biblique hebdomadaire de la Christian Science.)

• Plus tard, lorsqu'elle enseigna la guérison par la prière, les questions et réponses du chapitre « Récapitulation » de Science et Santé constituèrent le programme principal d'enseignement. Elle se référait constamment à la Bible.

• Elle finit par confier la responsabilité de la formation de praticiens spirituels à un corps d'enseignants de la Christian Science, mais elle exigea de chaque professeur qu'il « conseill[e] ses élèves avec persévérance et patience en accord avec les lois infaillibles de Dieu, et [qu'il] leur prescri[ve] d'étudier d'une manière régulière les Écritures et Science et Santé avec la Clef des Écritures pour les aider dans cette étude » (voir Manuel de l'Église, art. XXVI, sect. 2).

•Et l'étude quotidienne demeura le pain quotidien de Mary Baker Eddy, sa vie durant. La journée de travail débutait souvent avant l'aube dans sa maison, qui était aussi son lieu de travail, mais pour de nombreux membres de son personnel, une « leçon », un commentaire improvisé de Mary Baker Eddy basé sur un passage biblique qu'elle avait lu ce matin-là, leur donnait l'occasion de commencer la journée dans l'inspiration (voir encadré, p. 14).

Si la Bible devait être la « carte de la vie » pour des gens comme Florence Williams, alors il leur fallait une méthode systématique leur permettant d'explorer la signification spirituelle des Écritures. Et si l'exigence ultime de toute époque est de connaître Dieu, alors étudier cette « carte de la vie » ainsi que sa clef, Science et Santé, serait le plus sûr moyen de se rapprocher de leur origine. Pour les scientistes chrétiens de 1885, cela voulait dire retourner à l'école.

École du dimanche pour adultes

Au départ, dans l'Église du Christ, Scientiste, l'école du dimanche (dont nous parlerons plus tard dans cette série) n'était pas destinée en premier lieu aux enfants et aux adolescents. En 1885, c'étaient surtout des classes d'adultes qui se formaient à L'Église Mère, à Boston, et dans ses filiales. Les classes de l'école du sabbat, comme on les appelait fréquemment alors, se servait du Pilgrim Quarterly for Senior Classes [Livret trimestriel du pèlerin pour classes adultes], un guide d'étude biblique œcuménique. Le Christian Science Journal commença à publier les « Leçons bibliques » en 1888, composées de passages de la Bible et de quelques citations de Science et Santé. Les Leçons consistaient essentiellement en des notes et en un commentaire sur les leçons de l'école du dimanche publiées par International Series, un autre manuel d'étude biblique œcuménique. Les leçons du Journal étaient préparées par Frank Mason, qui, à l'époque, était le pasteur adjoint de L'Église Mère.

Au début de 1890, l'Église franchit une étape importante en créant ses propres outils pour l'étude et la prédication, lorsque les Leçons bibliques, préparées par un comité dont les membres étaient nommés par Mary Baker Eddy, parurent dans un périodique à part.

Pendant une courte période, ce périodique parut chaque mois puis devint trimestriel. Chaque leçon comprenait un bref commentaire intitulé « Introduction ». Dans certaines églises filiales, le pasteur se servait de ces Leçons dont il s'inspirait pour ses sermons hebdomadaires. Dans d'autres, les membres commencèrent à utiliser ces Leçons hebdomadaires elles-mêmes comme sermon, les membres lisant dans la Bible et Science et Santé.

La parole vue au moyen d'une lentille spirituelle

Science et Santé avec la Clef des Écritures est un outil unique permettant d'éclaircir des passages bibliques. Comme son titre l'indique, il donne la clé du message fondamental de la Bible, à savoir que le pouvoir divin, Dieu, le bien, est toujours présent pour secourir et guérir chacun sans exception. Comme aucun autre livre avant lui, il illumine ce que son auteur appelle la Parole inspirée des Écritures. Il présente une vision totalement nouvelle de la Bible.

« Lorsque l'Écriture sera comprise, la signification spirituelle des termes qu'elle emploie le sera également et contredira les interprétations que les sens leur donnent; on verra alors que ces termes contiennent la signification inspirée », écrivit un jour Mary Baker Eddy (Écrits divers, p. 190).

Cette révélation de la portée spirituelle des Écritures constitua un apport unique en son genre pour l'exégèse biblique. Dans les Leçons bibliques hebdomadaires, où les deux livres, la Bible et Science et Santé parlent d'une même voix, cet apport transparaît et son effet en est amplifié.

Cohérence et autorité: une nécessité

Il y a un siècle, l'avantage, quand on entrait dans une Église du Christ, Scientiste, c'est qu'on n'avait pas besoin d'être allé au séminaire pour embrasser la théologie de ce mouvement chrétien. Quand on avait la Bible et Science et Santé, on tenait entre ses deux mains toute la doctrine de la Christian Science, avec les règles qui en gouvernaient la pratique. Ce qui était plutôt un inconvénient, c'est que, dans certaines églises filiales, l'art de prononcer un sermon n'était pas pratiqué « avec inspiration » ou bien était médiocrement pratiqué.

Des assistantes de Mary Baker Eddy se souvinrent de ce que cette dernière leur dit un jour: « Mes élèves prêchaient... et m'envoyaient une copie de leurs sermons. Ils étaient de plus en plus mauvais. Finalement, l'un d'eux était un tel mélange que si je n'en avais pas connu l'origine, j'aurais été incapable de déterminer si l'auteur était scientiste chrétien, spirite ou théosophe. Je me suis dit qu'il fallait agir immédiatement. J'ai cessé toute autre activité, et, dans la solitude et en priant presque constamment, j'ai recherché et trouvé la volonté divine. Au bout de trois semaines, j'ai obtenu la réponse, et elle m'est venue aussi naturellement que la lumière de l'aube: “Mais bien entendu, la Bible et Science et Santé.” Cité dans Daisette D. S. McKenzie, “Les Écrits de Mary Baker Eddy”, We knew Mary Baker Eddy (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1979), p. 123.

En décembre 1894, Mary Baker Eddy prit cette fameuse décision qui rompait avec la tradition, lorsqu'elle ordonna la Bible et Science et Santé pasteur de L'Église Mère. Mais cette approche du pastorat, nota-t-elle quelques années plus tard, « n'empêche pas notre pasteur de prêcher ![...] La Parole de Dieu est un puissant prédicateur, et elle n'est pas trop spirituelle pour être applicable ni trop transcendantale pour être entendue et comprise. » (Message pour 1901, p. 11) Dès avril 1895, la Bible et Science et Santé étaient nommés pasteur de toutes les Églises du Christ, Scientistes.

Qu'on découvrît la Parole divine en lisant pour la première fois ces deux livres complémentaires ou en entrant dans une église et en écoutant la lecture de la Leçon-sermon, la communication individuelle avec Dieu allait être au centre de l'Église conçue par Mary Baker Eddy. C'était Dieu qui s'adressait directement aux cœurs et aux esprits, au moyen de mots et d'idées que chaque lecteur, chaque personne dans l'auditoire pouvait recevoir de manière autonome, libre de toutes opinions, de tous credos, de toutes tendances politiques ou hiérarchies religieuses.

26 sujets et un comité pour les travailler

Dans le monde des études et du culte religieux, c'était extrêmement nouveau de nommer deux livres pasteur permanent. Or même ce pasteur-là avait besoin de sujets pour ses sermons, des sujets qui perdureraient, dans un monde connaissant déjà des changements rapides, qui conduiraient le scientiste chrétien de longue date à se plonger encore plus profondément dans la Bible et le livre d'étude de la Christian Science, et qui parleraient également au nouveauvenu, à celui qui était sans foyer spirituellement ou réellement sans domicile fixe, au croyant et au sceptique.

Nous avons très peu d'informations sur la décision que prit Mary Baker Eddy de fournir un ensemble de thèmes qui reviendraient régulièrement, nous ne disposons que de la liste des vingt-six sujets qui lui vinrent par la prière. Elle envoya cette liste au Comité des leçons bibliques dont elle avait nommé les membres et leur dit en substance: « Faites-le maintenant. » En quelques mois, les membres du comité (dont on ne connaissait pas l'identité, et cette pratique se poursuit encore aujourd'hui) avaient fait des recherches, ils avaient composé, revu, relu et fait approuver les vingt-six premières leçons hebdomadaires. Ce fut un remarquable accomplissement, même si, à l'époque, les membres du comité n'avaient à se préoccuper que des leçons en anglais et d'une seule édition du périodique. Les premières traductions des leçons en allemand allaient venir quelques années plus tard.

Le Livret trimestriel de juillet-septembre 1898 sortit des presses avec les toutes nouvelles leçons. Le Livret trimestriel continua de publier les leçons d'International Series, qui étaient surtout utilisées pour les services du dimanche soir, mais cette pratique cessa un an plus tard. Ce mois-là, mai 1899, le Christian Science Journal fit paraître un long rapport sur l'évolution des Leçons bibliques en notant que « ces sujets recouvrent les aspects essentiels du christianisme. Comme il a déjà été observé, ils respectent l'ordre [de présentation des sujets] qu'elle [Mary Baker Eddy] avait coutume de suivre quand elle donnait ses cours [sur la guérison par la prière]. » Journal, mai 1899, p. 145–146.

Un ancien prédicateur devient un assistant

Le fait qu'Irving Tomlinson était un ancien pasteur ordonné par l'Église universaliste l'incita d'abord à remettre en question cette nouvelle forme de culte (voir encadré). Mais il en vint à voir dans ces vingt-six leçons revenant deux fois par an (plus une leçon annuelle d'Actions de grâces) un « don que Mary Baker Eddy avait fait au monde ». Irving Tomlinson faisait partie du personnel de Mary Baker Eddy et fut aussi membre du Comité des leçons bibliques pendant de nombreuses années. Dans son livre qui retrace cette période, il écrit: « Mary Baker Eddy me dit un jour: “Les questions de nos Sermons sont inépuisables pour l'éternité.” » Irving C. Tomlinson, Twelve Years with Mary Baker Eddy [Douze années avec Mary Baker Eddy], édition augmentée (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1994), p. 188.

Comme il sied à un mouvement religieux fondé par une théologienne qui pratiquait la guérison chrétienne, le nouveau Comité des leçons bibliques réunissait des gens qui, eux-mêmes, avaient eu des preuves du pouvoir qu'a Dieu de guérir les malades et les affligés. Pourtant, Mary Baker Eddy accordait beaucoup d'importance à l'érudition. En recommandant John Willis au comité, elle l'appela un « bon spécialiste de la Bible » et ajouta: « On a besoin de personnes comme lui. » L00273, Mary Baker Eddy au Conseil des directeurs de la Christian Science, 23 février 1901, Collection Mary Baker Eddy, La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain. Elle fit l'éloge de Laura Sargent, une assistante en qui elle avait toute confiance, et une « remarquable spécialiste de la Bible » L02784, Mary Baker Eddy à La Société d'Édition de la Christian Science, 10 avril 1896, Collection Mary Baker Eddy.. En demandant de façon très directe que L. Sargent « fasse partie du Comité », Mary Baker Eddy résuma également la tâche de ce comité: « Cet aspect essentiel du travail requiert un travail de qualité et beaucoup de temps. » L00147, Mary Baker Eddy au Conseil des directeurs de la Christian Science, 2 avril 1896, Collection Mary Baker Eddy.

Lors d'une allocution qu'elle prononça en 1895 devant les anciens élèves du Massachusetts Metaphysical College, Mary Baker Eddy déclara: « Le Comité chargé des Leçons de l'École du dimanche ne saurait consacrer trop de temps et d'attention à cette tâche, et il ne devrait épargner aucune recherche dans la préparation du Livret trimestriel en tant que moyen d'instruction. » (Écrits divers, p.114)

Rien ni personne entre le lecteur et Dieu

« Roc » et « lumière » étaient des métaphores bibliques familières lorsque Mary Baker Eddy, cette innovatrice dans le domaine de la religion, se mit à parler du Christ. Elle espérait surtout amener les gens à découvrir eux-mêmes le message universel de Dieu sur la santé et la libération. Quelle que soit la situation dans laquelle ils allaient se trouver – qu'ils parlent avec un ami qui a besoin d'aide, qu'ils aient de graves difficultés financières, qu'ils soient dans une région en guerre – un pasteur portable, toujours accessible, allait faire briller la lumière du Christ au sein des ténèbres. Il allait leur permettre de poser leurs questions directement à Dieu, sans intermédiaire.

D'un point de vue contemporain, il existe une logique quantique à la base de l'accès aux ressources spirituelles des Leçons bibliques: Les lois divines de la Vie sont absolues, universelles, pourtant perçues sur le plan individuel, c'est-à-dire que la vérité est définie dans la conscience et partout ailleurs au même moment. Des milliers, voire des milliards, de personnes ont la possibilité de s'unir en s'en remettant aux mêmes passages porteurs de vérité, dans la Bible et Science et Santé, et d'y puiser leur nourriture spirituelle. Pourtant, chacun trouve ses propres réponses: un réconfort tangible, un sens à la vie, sécurité et santé, et chacun se réjouit du lien qui l'unit aux autres personnes qui poursuivent la même quête.

Aujourd'hui et demain

“Un secours qui ne manque jamais dans la détresse”

Maintenant même, quelque part dans le monde, quelqu'un est sans doute en train de lire ou d'écouter la Leçon biblique hebdomadaire du Livret trimestriel de la Christian Science. Ce qui veut dire qu'en ce moment, quelqu'un est probablement en train de trouver réconfort, courage, protection et guérison. Cette personne se sent en sécurité. En paix. Stimulée sur le plan spirituel. Elle découvre les bienfaits concrets de la promesse biblique: « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. » (Ps. 46:2)

Quelqu'un comme le lieutenant Robert L. Nofsinger, des Marines américains, par exemple.

Ramadi, lrak: « Je sers dans les Marines en Irak, et la Leçon biblique hebdomadaire tirée du Livret trimestriel de la Christian Science me fortifie et me guide tous les jours, nous confie le lieutenant Nofsinger dans un courriel. Même si je suis loin de ma famille et de mes amis, à l'autre bout du monde, je peux m'unir à eux en étudiant chaque jour la Leçonsermon qu'ils étudient. Cela me donne les “munitions” spirituelles qui me permettent de faire face à toute situation qui pourrait se présenter. »

Le lieutenant nous envoie un autre courriel avec de plus amples détails. « Pendant les combats intenses qui ont eu lieu ici, à Ramadi, et juste à côté, à Fallujah, la première semaine d'avril, le sujet de la leçon était “Le péché, la maladie et la mort sont-ils réels ?” Les Marines ne sont pas naturellement enclins à avoir peur, mais je voyais bien que tout le monde était un peu plus anxieux que d'habitude. La Leçon m'a vraiment aidé. Elle comprenait des passages du Psaume 91 comme “Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour... Aucun malheur ne t'arrivera.” Et ces lignes de Science et Santé m'ont particulièrement frappé: “La crainte, qui est un des éléments de toute maladie, doit être chassée pour que la balance soit ajustée en faveur de Dieu. Chasser le mal et la crainte, c'est permettre à la vérité de l'emporter sur l'erreur. Le seul moyen est de prendre l'offensive contre tout ce qui s'oppose à la santé, à la sainteté et à l'harmonie de l'homme, l'image de Dieu.” (p. 392) Alors j'ai pris position contre la crainte et je m'en suis remis à Dieu pour notre sécurité.

« Cette nuit-là, pendant que nous nous préparions à retourner le lendemain matin, à notre base, au sud, nous avons entendu parler des combats intenses qui se poursuivaient au nord, à Fallujah. Je me suis fermement accroché à la réalité de la sollicitude divine toujours présente. Le trajet fut long. Mais alors même que nous avons traversé quelques “points chauds” avec beaucoup de circulation, nous ne sommes tombés dans aucune embuscade, n'avons rencontré aucun dispositif explosif improvisé et n'avons fait l'objet d'aucune attaque. Nous sommes rentrés à notre base, sains et saufs. Les combats faisaient rage dans toute la région, mais nous sommes passés sans être touchés. »

Un pasteur pour tous, disponible partout et à toute heure

Lorsque Mary Baker Eddy ordonna la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures pasteur de son Église, elle créa un pasteur disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, qu'on peut emporter partout avec soi: sur le champ de bataille, au bureau, en classe, dans un jardin public, au fond d'une mine de charbon ou au sommet d'une montagne. Ce pasteur voyage. Il répond aux besoins où que nous soyons et il est disponible à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Il est individuel et universel, à la disposition de tous, partout, mais il conseille cœur à cœur, laissant Dieu parler à chacun.

Depuis plus de cent ans, le message porteur de guérison que communique ce pasteur au moyen des Leçons bibliques hebdomadaires a transformé une quantité innombrable d'existences. Le pouvoir conjoint de ces deux livres, destiné chaque semaine à éclairer l'un des vingt-six sujets sujets choisis par Mary Baker Eddy dans le Livret trimestriel de la Christian Science, est devenu un guide spirituel unique et un ami-conseiller pour des hommes et des femmes représentant un très large éventail de nationalités, de cultures, de niveaux de vie, de formations et de générations. Actuellement publiées en 16 langues, les Leçons bibliques guident les gens, tel un pasteur, en les aidant à traverser chaque épreuve sur leur chemin. Elles nous aident à faire face à l'adversité, à sortir d'un dilemme, à nous libérer d'un tourment, à réparer un tort, à guérir toute difficulté physique ou mentale, à éliminer toute crainte. Elles apportent l'espoir, la régénération, l'assurance, la paix, l'énergie, l'endurance et le bien-être dont la source est en Dieu.

« La Leçon biblique guérit ! » résume Joan Marshman, directrice de la technique et de la production pour la Leçon biblique hebdomadaire. « Je suis devenue scientiste chrétienne après avoir été embauchée en 1994 à la composition du Livret trimestriel. A cette époque, nous nous servions d'un logiciel qui faisait défiler sur l'écran les citations que je vérifiais. Je l'arrêtais pour pouvoir lire la Leçon. Puis je me suis mise à venir au bureau de bonne heure pour lire Science et Santé. Alors que j'en avais lu les trois-quart à peu près, je me suis aperçue que j'avais été guérie d'un lupus, d'hypertension et d'un problème cardiaque. Le Livret trimestriel a transformé ma vie.»

Aujourd'hui, comme au début du XXe siècle, les Leçons bibliques ne sont pas seulement destinées à l'instruction individuelle, elles constituent également les sermons dominicaux des services religieux de la Christian Science, et contribuent ainsi au bien-être d'autres personnes. Ces services, eux aussi, peuvent avoir lieu presque partout. « Comme la Leçon biblique est la pierre angulaire du service dominical de la Christian Science, explique le lieutenant Nofsinger. Je peux tenir des service ici [à Ramadi]. On vient de me nommer lecteur laïque de la Christian Science pour mon bataillon. Ce qui n'est rien d'autre qu'un aumônier non officiel. On m'a accordé un créneau horaire chaque dimanche, à la chapelle, pour célébrer des services à l'intention de ceux que cela intéresse. »

Qu'elles incitent à communier avec Dieu, seul ou en compagnie d'autres personnes, les Leçons bibliques hebdomadaires assurent à celui qui les étudie et les écoute qu'il n'est pas sans réconfort. Ainsi que l'a écrit Mary Baker Eddy: « Votre double pasteur impersonnel, la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures, est avec vous... » (Écrits divers, p.322) Si vous avez déjà ressenti le pouvoir de la Parole en lisant une LeçonSermon du Livret trimestriel, vous savez combien cela est vrai.

Accès à la Leçon biblique: supports audio-visuels pour un monde aux multiples facettes

S'il est vrai qu'aujourd'hui les Leçons bibliques hebdomadaires ont le même effet bénéfique sur la vie des gens qu'au temps de Mary Baker Eddy, les moyens que les gens utilisent pour accéder à ces Leçons se sont énormément étendus. A l'époque de Mary Baker Eddy, le Livret trimestriel n'existait que sous une seule forme: sur papier, en anglais. A présent, il existe de nombreuses variantes du Livret trimestriel, disponibles sous de nombreuses formes, notamment quinze éditions en d'autres langues que l'anglais (français, espagnol, portugais, allemand, italien, russe, polonais, suédois, norvégien, japonais, grec, néerlandais, danois, tchèque, indonésien) et en braille anglais. Les supports du Livret trimestriel se sont diversifiés afin de concorder avec les réalités d'une planète d'une grande diversité culturelle et avec les temps modernes.

Le Livret trimestriel, texte intégral (Full text)

L'édition classique du Livret trimestriel comprend le texte intégral du Texte d'or et de la Lecture alternée, ainsi que les numéros de chapitres et de versets des passages de la Bible et le numéro des pages et des lignes des passages de Science et Santé. Le lecteur recherche chaque citation dans les livres. Par contre, l'édition texte intégral du Livret trimestriel, lancée il y a treize ans en anglais, reproduit le texte des passages de la Bible et de Science et Santé de toutes les sections pour les sujets des Leçons bibliques d'un mois entier.

Pour un grand nombre de gens, l'édition texte intégral conviviale du Livret trimestriel, présentée dans un format magazine, cadre bien avec le rythme rapide d'une existence aux nombreux déplacements et aux multiples tâches. Elle offre une plus grande liberté et une plus grande commodité, permettant à de nombreuses personnes de lire la Leçon non pas une seule fois, mais à plusieurs reprises pendant la journée. « Lédition texte intégral du Livret trimestriel offre de nouvelles possibilités pour l'étude individuelle de la LeçonSermon », déclare Sandy Waller, tante de direction pour le Conseil des fidéicommissaires de La Société d’édition de la Christian Science. Certaines personnes n’aiment pas écrire sur un livre, alors ils apprécient de pouvoir écrire sur leur Livret trimestriel texte intégral, entourer ou surligner des passages, inscrire une note dans la marge, noter des idées qui leur viennent en lisant. L’étude du Livret trimestriel texte intégral engage le lecteur à consulter les deux livres pour une étude approfondie pendant la semaine. Pour les services religieux dominicaux de la Christian Science, tous les passages des sections de la Leçon-sermon sont lus directement dans la Bible et Science et Santé.

« En raison des lois de copyright de la Bible, le Livret trimestriel texte intégral n’existe qu’en anglais pour le moment, explique S. Waller. [Mais une version française, produite en Suisse, paraîtra en janvier prochain, ndr.] Le Livret trimestriel en anglais se sert de la Bible King James qui est une traduction anglaise des textes grecs et hébreux. Les quinze autres éditions du Livret trimestriel utilisent chacune une Bible propre à leur langue. » (Voir encadré, p. 21.)

Cependant les lecteurs non anglophones ont d’autres possibilités. Certains peuvent écouter la Leçon. Comme l’explique Joan Marshman: « Les Leçons bibliques sont enregistrées en anglais, mais aussi en espagnol et en allemand. Elles sont diffusées à la radio, sous les auspices de comités scientistes chrétiens de diffusion locale associés à des églises filiales. Il est possible de s’abonner à l’édition en anglais qui existe sur cassette et sur CD et on peut aussi se la procurer dans une salle de lecture de la Christian Science. »

Les enregistrements vidéo ne sont disponibles qu’en anglais pour le moment. Ils sont retransmis à la télévision dans un certain nombre de localités aux États-Unis, au Canada, en Australie et sur le site Internet de L’Église Mère (www.churchofchristscientist.com/weeklylessonsermon). On peut aussi s’abonner à l’édition vidéo ou l’acheter dans une salle de lecture de la Christian Science. Il existe d’autres moyens d’accéder à la Leçon biblique en anglais comme www.spirituality.com et Christian Science Quarterly Weekly Bible Lessons Disk Edition, un logiciel qui permet aux utilisateurs de Concord d’imprimer aisément le texte intégral de la Leçon biblique en anglais. (Concord est une concordance numérique de la Bible, de Science et Santé et des autres œuvres de Mary Baker Eddy ainsi que de l’Hymnaire de la Christian Science.)

Certaines personnes aiment s’installer confortablement dans un fauteuil pour lire la Leçon biblique. D’autres surfent sur le Net et la lisent en ligne ou l’écoutent sur leur ordinateur. D’autres encore l’écoutent à l’aide d’un balladeur tout en faisant leur jogging. Certains l’écoutent au volant de leur voiture, sur cassette, CD ou à la radio. Si vous habitez à Seattle, aux États-Unis, par exemple, vous pouvez écoutez la Leçon biblique qui est diffusée tous les jours, à l’heure de retour du bureau. Certaines personnes aiment le Livret trimestriel texte intégral. D’autres préfèrent la méthode traditionnelle qui consiste à étudier directement dans les livres en se servant des références indiquées dans le Livret trimestriel. A chacun son style. Le fait est que la Leçon biblique est la même, quel que soit le support, et qu’elle est facilement accessible sous de multiples formes qui s’accordent avec le style de vie des gens. Les Leçons bibliques n’ont jamais été aussi faciles d’accès, libérées des contraintes d’autrefois dues à la barrière de la langue, aux limites de l’espace et du temps et de la technologie.

Faire que le Livret trimestriel “marche avec son temps”

Midge Campbell, présidente du Conseil des fidéicommissaires de La Société d’édition de la Christian Science qui comprend trois membres, voit dans les formes conviviales que prennent les Leçons bibliques hebdomadaires les cettes d’un kaléidoscope: des moyens pratiques grâce auxquels la lumière des dispositions prises par Mary Baker Eddy, concernant l’étude quotidienne systématique et le service religieux, éclaire l’existence des gens partout dans le monde. Le Conseil des fidéicommissaires, qui veille sur la compilation, la publication et la production du Livret trimestriel de la Christian Science Leçons bibliques hebdomadaires, est chargé de préserver la vision de Mary Baker Eddy. « Des versions qui évoluent avec les goûts du public, et qui s’adressent aux gens là où ils en sont dans leur existence constituent des moyens importants permettant au Livret trimestriel de marcher “de pair avec le temps”, ainsi que l’exige Mary Baker Eddy dans le Manuel de l’Église (voir art. VIII, sect. 14) », dit M. Campbell.

« Selon l’Acte de fidéicommis, acte fondateur de La Société d’édition de la Christian Science établie en 1898, Mary Baker Eddy donne des instructions précises sur la manière de traiter le Livret trimestriel, fait-elle remarquer. C’est d’ailleurs la seule publication pour laquelle elle précise que les fidéicommissaires “ont le droit, s’ils le jugent bon, de changer le nom ou le style de cette publication trimestrielle au cas où les circonstances l’exigent” Deed of Trust, 25 janvier 1898, nº7.. » (La Société d’édition de la Christian Science publie également le Christian Science Journal, le Christian Science Sentinel, Le Héraut de la Christian Science en diverses langues et le Christian Science Monitor, lauréat du prix Pulitzer.) M. Campbell insiste: « Dans l’esprit de cette clause, les fidéicommissaires continuent de réviser le Livret trimestriel, et de prier à son sujet afin qu’il marche le mieux possible “de pair avec le temps”. »

Cette démarche comprend, avant tout, la compilation des Leçons bibliques elles-mêmes.

Comité des leçons bibliques

« L’Acte de fidéicommis confie aux Conseil des fidéicommissaires la responsabilité de veiller sur le Comité des leçons bibliques, explique M. Campbell. Nous nommons toujours aux divers postes de ce Comité des praticiens de la Christian Science inscrits dans le Journal, dont certains sont même professeurs de Christian Science. Ces personnes sont très au courant de ce qui se passe aujourd’hui, de ce qui compte dans la vie des hommes et des femmes d’aujourd’hui. »

M. Campbell explique que les « membres du Comité des leçons bibliques sont nommés par les fidéicommissaires avec l’accord du Conseil des directeurs de la Christian Science, pour un mandat d’un an qui débute le 1er juillet.

« Le Comité des leçons bibliques prépare chaque leçon dans la sérénité et en passant beaucoup de temps à prier. Il s’efforce avec diligence de rester fidèle à la vision qu’avait Mary Baker Eddy pour ces leçons. »

La parole qui guide comme un berger

Le Conseil des fidéicommissaires fournit au Comité des leçons bibliques un cadre et une atmosphère de travail qui épargnent à ses membres la nécessité de se préoccuper des « détails liés à la production et à la mise en page du Livret trimestriel, explique Karen Craft, directrice de La Société d’édition de la Christian Science et elle-même ancien fidéicommissaire. Les fidéicommissaires font tout ce qui est en leur pouvoir pour permettre au Comité des leçons bibliques de se consacrer exclusivement à l’aspect éditorial des Leçons bibliques et à la pureté du contenu, de se consacrer à la Parole qui guide comme un berger. » Ne pas divulguer le nom des membres du Comité des leçons bibliques, suivant l’usage de Mary Baker Eddy, est un autre moyen essentiel de soutenir cet effort.

Les fidéicommissaires font partie intégrante du processus rigoureux de révision et d’approbation par lequel passe chaque Leçon biblique. Ils supervisent aussi la traduction des Leçons bibliques (voir encadré, p. 21). Mais surtout, « les fidéicommissaires apportent leur soutien au Comité des leçons bibliques. Les membres du comité savent que les fidéicommissaires sont avec eux par la pensée, qu’ils les entourent pendant leur travail de préparation. Nous essayons de faciliter la communication entre le comité et nous et entre les membres du comité. Nous faisons tout ce que nous pouvons du point de vue administratif et du point de vue de la prière pour soutenir leur travail », explique Midge Campbell.

« Quand on regarde en arrière, on constate combien Mary Baker Eddy s’impliquait dans le travail du Comité des leçons bibliques. Elle leur écrivait et elle était mentalement aux côtés de ses membres, sans cesse. Nous restons fidèles à cet esprit », ajoute Karen Craft

De la Genèse à l’Apocalypse

« Entre autres choses, les fidéicommissaires ont encouragé l’insertion d’un plus grand nombre de récits bibliques, d’histoires différentes, de la Genèse à l’Apocalypse », déclare M. Campbell. C’est en accord avec la clause concernant les services religieux qu’on trouve dans le Manuel de l’Église de Mary Baker Eddy et à laquelle se réfère le Comité des leçons bibliques pour la préparation des Leçons-sermons: « Les versets corrélatifs de la Bible inclus dans la Leçon-sermon seront choisis de la Genèse à l’Apocalypse. » (art. XIV,sect.2)

Selon certaines lettres reçues par les fidéicommissaires à propos des Leçons bibliques, cette idée a généré beaucoup d’intérêt et d’enthousiasme. « Certains de ces récits surprennent les gens ! Ils nous disent: “C’est complètement nouveau pour moi. Je ne savais pas que c’était dans la Bible. Ça se rapporte tellement à ce que je vis. Je suis impatient de voir ce qu’il y aura dans la Leçon la semaine prochaine !” », nous dit K. Craft.

Rendre clair le message

Il est essentiel pour un pasteur que ses sermons fassent preuve de fraîcheur d’esprit et rejoignent le quotidien de ses auditeurs, et ces ingrédients ne sont pas moins essentiels pour les LeçonsSermons. Ceci dit, le Comité des leçons bibliques a pour priorité absolue de rendre clair le message spirituel, souligne Midge Campbell. Dans ce but, les fidéicommissaires sont en train de faire des recherches afin de déterminer si divers aspects de la Leçon biblique sont apparus par obéissance aux directives de Mary Baker Eddy ou par simple tradition. Qu'ont-ils trouvé jusque-là ? « Les possibilités sont beaucoup plus ouvertes que la méconnaissance des documents historiques le laisserait supposer », fait remarquer M. Campbell.

Elle est frappée par la « largeur d'esprit » que Mary Baker Eddy attendait de ceux qui préparent les Leçons bibliques. « La correspondance de Mary Baker Eddy montre clairement que c'est le contenu d'une leçon, non ses aspects techniques, qui est le plus important. Elle donne très peu de directives précises quant à la présentation.

« Les premières éditions du Livret trimestriel sont quelquefois différentes de ce que les lecteurs actuels ont l'habitude de voir. Les différences les plus évidentes ont trait à la présentaion. Par exemple, le nombre de citations par section variait de même que le nombre de sections par leçon et le nombre total de citations par leçon. De temps en temps, une traduction de la Bible autre que la version King James était utilisée pour le Texte d'or. Parfois la Lecture alternée faisait appel à plus d'un livre de la Bible. »

Lanterne, carte et boussole

Les Leçons bibliques équipent les voyageurs spirituels d'une lanterne, d'une carte et d'une boussole pour se diriger dans la vie. Elles apportent un message divin de guérison, un afflux de lumière sainte aux cœurs, aux esprits et aux corps. Une quantité innombrable de gens ont ressenti ce que décrit le cantique 251:

C'est en tes saintes pages,
Illuminant nos cœurs,
Que brille d'âge en âge
L'éternelle splendeur.

Avant d'étudier et d'entendre la Leçon-Sermon, des lecteurs se sentent peut-être pris au piège par le désespoir, la misère, une souffrance morale ou une difficulté physique, mais il est probable qu'ils ne sentiront pas la même chose après. Souvent leur façon de penser change, et un changement de pensée, dont l'origine est spirituelle, est un premier pas vers la libération soudaine ou graduelle des doutes mortels dans lesquels ils avaient peut-être l'impression d'être plongés. L'aide divine leur sera acquise avec l'assurance que le bien est suprême et qu'il est le seul pouvoir, qu'ils sont, comme tous les êtres humains, la ressemblance de l'Esprit divin, de l'Amour infini, que chacun a le droit de voir cette réalité divine se manifester dans la vie quotidienne, de manière pratique et concrète.

Prospérité et unité: un seul Dieu

La vision de Mary Baker Eddy, qui la conduisit à mettre en place un système de Leçons-Sermons hebdomadaires permettant l'étude spirituelle, la prière et la communion à l'échelle mondiale, est un autre joyau sur la couronne de la structure remarquable de son Église. Elle ne cache pas à quel point les Leçons bibliques sont fondamentales, affirmant dans son Manuel de l'Église que des Leçons-sermons hebdomadaires « dépend dans une grande mesure la prospérité de la Science Chrétienne » (voir art. III, sect. 1). Cela est peut-être dû en partie au fait que les Leçons-sermons constituent sans aucun doute la base dont dépend la prospérité des existences individuelles. Si les existences individuelles sont améliorées, purifiées et si la santé est retrouvée grâce à l'étude de la Christian Science, alors il est certain que la Christian Science prospérera. N'oublions pas non plus que la prospérité d'un monde qui a besoin de sagesse et de guérison peut être également beaucoup influencée par la prière active de ceux qui étudient ces leçons.

Les Leçons bibliques sont destinées à promouvoir les progrès, la régénération et la guérison spirituels d'un individu en permettant à chacun de mieux comprendre son unité avec le bien, Dieu. Elles sont destinées à servir de force unificatrice dans l'existence humaine tandis que les gens communient en étudiant la Leçon biblique pendant la semaine et se retrouvent le dimanche dans la gratitude et la louange, accomplissant ainsi la vision du prophète: « Voici, oh ! qu'il est agréable, qu'il est doux pour des frères de demeurer dans l'unité ! » (Ps. 133:1, d'après la version King James)

L'unité, c'est l'esprit qui guide et façonne ces Leçons bibliques, nous dit Midge Campbell. « Tous me connaîtront [Moi, Dieu] » c'est le but même des Leçons-Sermons (voir Science et Santé, p. 242 et Jér. 31:34). Nous en arrivons au point où chacun a la possibilité de savoir que Dieu est son Père-Mère, de reconnaître qu'il n'existe pas de Dieu inconnu ni de nombreux autres dieux qui se font concurrence pour obtenir l'attention du monde. Il n'y a qu'un Dieu, un seul Dieu que tous peuvent connaître et qui peut fortifier, réconforter, guérir. »

C'est dans cet esprit, poursuit M. Campbell, que le Conseil des fidéicommissaires « continue à être à l'écoute et à prier pour savoir comment les Leçons bibliques peuvent faire connaître la vitalité de l'amour de Dieu à chaque habitant de la planète et étancher la soif de spiritualité du monde.

Leçons bibliques “maison”, jour après jour

Mary Baker Eddy consultait sans cesse la Bible et Science et Santé pour trouver dans ces livres un enseignement quotidien lui permettant de mieux guérir et de faire face aux vents contraires mentaux qui, quelquefois, secouaient le nouveau mouvement religieux. En général, Mary Baker Eddy ouvrait la Bible au hasard puis s'entretenait avec les membres de sa maisonnée des passages qu'elle s'était sentie conduite à lire. Ces sessions pouvaient durer quelques minutes ou plus longtemps. Dans ses souvenirs, Laura Sargent parle très souvent de ces leçons impromptues, comme dans ces notes prises à trois moments différents en 1907 (les membres de la maisonnée appelaient alors fréquemment Mary Baker Eddy « Mère »).

« Mère nous appela et ouvrit la Bible à Actes 15:6, puis nous demanda ce que Dieu exigeait de nous. M. Wilson répondit: “Avoir un seul Dieu, aimer son prochain comme soi-même et faire aux autres ce que nous voudrions qu'ils nous fissent.” Elle dit que c'était la règle de vie permettant d'être un scientiste chrétien. »

« Mère nous a appris quelque chose de magnifique. Elle nous a dit que nous ne demeurions pas à l'ombre [en référence au Ps. 91:1]. Nous demeurons. La phrase devrait s'arrêter là. Les traducteurs en ont mal interprété le sens. La substance divine est sans ombre. Nous demeurons dans la Vie qui est substance... l'amour qui est substance. »

« Mère ouvrit la Bible et tomba sur Romains 2:22... et nous lut le dernier paragraphe en bas de la page 476 et en haut de la page 477 [de Science et Santé], et elle nous dit de garder à l'esprit la “vision correcte de l'homme” qui guérit. »

Citations tirées des souvenirs de Laura E. Sargent, Collection Mary Baker Eddy, La Bibliothèque Mary Baker Eddy pour le progrès du genre humain.

Dates clés

1888 parution des premières Leçons bibliques dans le Journal.

1890 Parution en anglais du premier numéro du Livret trimestriel de la Christian Science, périodique distinct des autres, publiant les Leçons bibliques. Au cours de cette première année, c'est la Revised Version, au lieu de la King James, qui est utilisée pour le Texte d'or.

1898–1903 Le nombre de sections des leçons bibliques varie de quatre à huit.

1904 Première Leçon biblique publiée dans une langue autre que l'anglais, dans l'édition allemande du Héraut de la Christian Science.

1917 Parution des premiers numéros du Livret trimestriel en allemand et en néerlandais.

La Bible et Science et Santé: pasteur/prédicateur de L'Église

Mary Baker Eddy découvrit que la Bible est la plus utile dans la vie quotidienne lorsqu'elle est vue à travers une lentille spirituelle, et Science et Santé avec la Clef des Écritures, le livre d'étude de la Christian Science, présente la Bible à travers cette lentille. Comme son titre l'indique, le livre de Mary Baker Eddy déverrouille les Écritures, ouvre toute grande une fenêtre sur le message pratique de la Parole spirituellement inspirée de la Bible.

Avec hardiesse, elle nomma la Bible et Science et Santé, pasteur de son Église. A l'époque, c'était un concept révolutionnaire, original, un élément essentiel de la structure remarquable de son Église (des livres comme pasteur ?) et il en va de même aujourd'hui. C'est pour cela que ce sont ces deux livres, à l'exclusion de tous autres, qui sont utilisés pour préparer les LeçonsSermons qui sont compilées par le Comité des leçons bibliques pour le Livret trimestriel de la Christian Science.

Mary Baker Eddy souhaitait que les gens aient un pasteur durable, inébranlable, toujours disponible, un pasteur qui pourrait répondre aux besoins de chacun, partout, n'importe quand. Elle l'exprima ainsi à un moment donné: « Votre double pasteur impersonnel, la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures, est avec vous; et la Vie que donnent ces livres, la Vérité qu'ils illustrent, l'Amour qu'ils démontrent, sont le grand Berger qui paît mon troupeau et le conduit “près des eaux paisibles”. » (Écrits divers, p. 322) Depuis plus de cent ans, les Leçons bibliques hebdomadaires jouent un rôle important en permettant aux gens, dans le monde entier, de sentir la présence de ce pasteur « ici-même et maintenant ».

Ce double pasteur joue également un rôle à part le dimanche, dans les Églises du Christ, Scientistes. Il prêche ! Voici comment: la Leçon-sermon tirée du Livret trimestriel est lue par deux Lecteurs. Le Premier Lecteur dirige le service, qui dure une heure, et lit Science et Santé. Le Deuxième Lecteur lit la Bible. Le Premier Lecteur présente le double pasteur et sa Leçon-Sermon en lisant une note explicative spéciale écrite par Mary Baker Eddy et qui se trouve à la page 2 du Livret trimestriel de la Christian Science. C'est à la fois une salutation et une assurance, directement de la part de Mary Baker Eddy:

Amis,

La Bible et le livre d'étude de la Christian Science sont nos seuls prédicateurs. Nous allons lire des versets bibliques et leurs passages corrélatifs pris dans le livre d'étude de notre religion; c'est là ce qui constitue notre sermon.

Les écrits canoniques, joints à la parole de notre livre d'étude, qui corrobore et explique les versets de la Bible en faisant ressortir leur portée spirituelle et leur application dans tous les âges – passé, présent et futur – constituent un sermon qui n'est point séparé de la vérité, qui n'est ni contaminé ni entravé par des hypothèses humaines, et qui est divinement autorisé.

Que trouve-t-on dans une Leçon biblique ?

Si vous n'avez jamais vu un Livret trimestriel de la Christian Science, si vous n'avez jamais assisté à un service dominical d'une Église du Christ, Scientiste ou si vous ne vous êtes jamais connecté sur la Leçon biblique en ligne, voici, en quelques mots, ce que comprend une Leçon biblique.

Sujet de la semaine: L'un des vingt-six sujets suivants choisis par l'auteur de Science et Santé, Mary Baker Eddy: Dieu; Sacrement; Vie; Vérité; Amour; Esprit; Ame; Entendement; Christ Jésus; L'homme; La substance; La matière; La réalité; L'irréalité; Le péché, la maladie et la mort sont-ils réels ?; Doctrine de l'expiation; Période probatoire après la mort; Châtiment éternel; Adam et l'homme déchu; Les mortels et les immortels; L'Ame et le corps; La nécromancie ancienne et la moderne, autrement dit le mesmérisme et l'hypnotisme, dénoncées; Dieu, la seule cause et le seul Créateur; Dieu, le conservateur de l'homme; L'univers, y compris l'homme, est-il produit par la force atomique ?; Christian Science.

Texte d'or: Une citation de la Bible qui résume le message central de la Leçon. En général, ce passage est tiré, en anglais, de la version King James de la Bible, mais à l'époque de Mary Baker Eddy, il était parfois pris dans une autre traduction.

Lecture alternée: Versets de la Bible qui sont lus à voix haute par le Premier Lecteur en alternance avec le Deuxième Lecteur et l'assistance.

Leçon-sermon: Passages tirés de la Bible et de Science et Santé, répartis dans des sections, six en général (mais ce nombre variait du temps de Mary Baker Eddy), qui explorent différents aspects du sujet de la semaine. Le Deuxième Lecteur lit les passages de la Bible d'une section et le Premier Lecteur lit ensuite les passages corrélatifs tirés de Science et Santé de la même section.

Irving Tomlinson et une parole irrévocable

« C'est la parole de Dieu, et non les opinions humaines, qui doivent prêcher à l'humanité », déclara un jour Mary Baker Eddy à lrving Tomlinson, un homme de la Parole. I. Tomlinson avait fait ses études à Akron University et à Tufts College. Alors qu'il était pasteur de l'Église universaliste, il étudia la Christian Science afin de déterminer s'il était vrai que des chrétiens de l'époque moderne puissent guérir comme au temps de Jésus.

I. Tomlinson finit par devenir l'un des secrétaires de Mary Baker Eddy et fut Premier Lecteur de l'église de Concord, dans le New Hampshire, la ville où habitait cette dernière. A propos de la décision prise par Mary Baker Eddy d'avoir un « pasteur impersonnel », lrving Tomlison demanda: « Mais cette innovation surprenante, ordonner la Bible et Science et Santé avec la Clef des Écritures comme pasteur impersonnel, peut-elle s'avérer un succès ? Une église peutelle elle remplacer un prédicateur éloquent par deux Lecteurs et continuer à grandir et à prospérer ? Ces questions troublaient de nombreuses personnes, moi-même y compris, qui ayant quitté récemment les rangs du clergé étais habitué à la personne d'un prédicateur.» Il fit observer que Mary Baker Eddy « demanda seulement: Quelles sont les directives divines ? » I. Tomlinson vit dans les Leçons bibliques hebdomadaires de la Christian Science un « pas de plus dans le développement du pasteur impersonnel » et un « cadeau fait au monde ». Irving C. Tomlinson, Twelve Years with Mary Baker Eddy, édition augmentée (Boston: La Société d'édition de la Christian Science, 1994), p. 183–184.

Irving Tomlinson se souvint un jour que, lorsqu'il travaillait au sein du Comité des leçons bibliques, un membre de ce comité « avait exprimé son insatisfaction devant le fait que les sujets fournis par Mary Baker Eddy pour les Leçons bibliques n'étaient qu'au nombre de vingt-six ». Une liste de vingt-six sujets supplémentaires fut préparée et on demanda à I. Tomlinson de les présenter à Mary Baker Eddy.

De nombreuses semaines se passèrent sans aucune réponse. Un jour, I. Tomlinson et d'autres personnes furent convoqués à un rendez-vous avec Mary Baker Eddy à propos d'une affaire concernant l'église. « Quand l'affaire fut réglée, Mary Baker Eddy m'invita à m'asseoir près d'elle et, se tournant vers moi, elle me dit, avec tant d'énergie que j'en ai presque sursauté sur le canapé: “Il n'en est pas question, il n'en est pas question !” De quoi il s'agissait, je n'en avais aucune idée, mais elle ne me laissa pas longtemps dans l'ignorance, car elle poursuivit: “La liste de sujets supplémentaires qui m'a été envoyée pour les Leçons est inutile. Ils peuvent tous être traités dans la liste actuelle qui inclut chacun de ceux que vous m'avez proposés. Dites au comité que les sujets originaux ont été donnés par Dieu, ils suffisent et demeureront pour toujours.”

« Ce message sonne encore à mes oreilles. » ibid., p. 185.

Alors qu'en est-il des langues autres que l'anglais ?

Traduire les Leçons bibliques pour des lecteurs éparpillés dans le monde entier

Chaque langue utilise des Bibles différentes. En France, par exemple, les scientistes chrétiens se servent de l'édition Louis Segond 1910. En Allemagne, c'est la Bible de Luther. Chacune des quinze éditions du Livret trimestriel de la Christian Science, en espagnol, en portugais, en français, en allemand, en italien, en russe, en polonais, en suédois, en norvégien, en japonais, en grec, en néerlandais, en danois, en tchèque, en indonésien, a sa propre Bible.

Science et Santé a aussi été traduit en quinze langues. La première édition fut en allemand et parut en 1912. L'édition française suivit quelques années plus tard, en 1918. Science et Santé fut traduit en quinze autres langues à mesure que des gens qui parlaient ces langues s'intéressaient sérieusement à la Christian Science.

Choisir la Bible à utiliser pour les Leçons bibliques exige des recherches et de la réflexion, car certains mots et certains concepts dont se sert la Christian Science ne sont pas facilement traduisibles dans d'autres langues. Une personne qui participe à la sélection de ces traductions pour sa langue fit observer: « Notre langue, dont le vocabulaire est riche, est déficiente dans certains domaines de telle sorte que les mots utilisés dans les traductions ne rendent pas exactement ce qu'on lit dans le livre d'étude de la Christian Science. Le mot “parfait” en est un bon exemple. En iluko [langue qu'on parle aux Philippines], le mot naananay, qui est le plus proche du mot “parfait”, signifie “assez, ni trop ni trop peu, suffisant”. » Cette personne poursuit en disant que puisque l’iluko ne rend pas totalement des concepts aussi essentiels que la perfection, « nous pensons que c'est dans l'intérêt des gens qui parlent iluko et de leurs progrès spirituels qu'ils lisent la Leçon-sermon en anglais ».

Choisir une Bible pour les Leçons-Sermons du Livret trimestriel est un processus sur lequel il faut revenir régulièrement. La disponibilité des éditions, l'évolution des langues, des recherches bibliques, de nouvelles découvertes et une meilleure compréhension des textes originaux en grec et en hébreu, tout cela contribue à la nécessité de revoir le choix des versions de la Bible.

26 sujets vous guident dans votre quête de la vérité

Qui ne s’est jamais posé la question, ainsi que Paul Gauguin l’a exprimé, au début du XXe siècle, dans le titre de l’un de ses tableaux les plus célèbres, D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous? Et qui ne s’est jamais posé d’autres questions fondamentales, comme: Y a-t-il un au-delà ? Qu’en estil du mal ? Est-ce que Dieu répond à nos prières ?

Les vingt-six sujets des Leçons bibliques hebdomadaires que Mary Baker Eddy élabora pour le Livret trimestriel de la Christian Science, et qui se répètent deux fois par an, sont assez larges pour aborder les questions avec lesquelles chacun se débat dans sa quête de la vérité. Ils parlent aux nouveaux lecteurs comme à ceux qui étudient depuis de nombreuses années.

Toutefois, certains sont plus faciles à comprendre que d’autres, nous dit Mike Diffenderffer de Timonium, dans le Maryland (U.S.A.). « “Doctrine de l’expiation”, déclare-t-il, on ne sait pas où ça va mener tant qu’on ne s’est pas plongé dedans. » Il étudie les Leçons-Sermons avec sa femme depuis « un an à peu près. Nous les écoutons sur spirituality.com parce que nous aimons vraiment beaucoup les lecteurs. Karen et moi, nous aimons bien en parler et en général nous arrivons à bien comprendre quand nous les reprenons ensemble. »

Cette leçon « veut dire pour moi unité avec Dieu », nous confie Karen qui utilise régulièrement le Livret trimestriel depuis environ deux ans.

Et « La nécromancie ancienne et la moderne, autrement dit le mesmérisme et l’hypnotisme, dénoncées » ?

« Nous n’utilisons plus de mots comme “nécromancie” de nos jours, admet Karen. Mais c’étaient peut-être des most dont Mary Baker Eddy se servait à son époque. J’ai un exemplaire d’un dictionnaire de 1828 qu’elle a peut-être utilisé, l’American Dictionary of the English Language de Noah Webster en donne la définition suivante: “l’art de révéler les événements à venir au moyen d’une prétendue communication avec les morts.” C’est du spiritisme. J’ai une amie qui croit vraiment à cela. Alors je pense que même si les mots étaient différents à cette époque, les concepts qu’abordent les Leçons sont les mêmes. »

Lorsque Mayal Tshiabuila, de Kinshasa, République démocratique du Congo, a commencé à lire les Leçons bibliques de la Christian Science, « c’étaient des sujets comme “Amour” et “Esprit”, des leçons qui explorent la nature de Dieu, que je trouvais les plus faciles. J’aimais bien le fait qu’elles m’apportaient une nouvelle façon de définir Dieu, de Le connaître. »

« “Amour”, c’est la première leçon qui m’a beaucoup parlé, renchérit Annu Matthai, thai, de Vienne, en Autriche. C'était facile à comprendre, cela faisait partie de la vie.

« “Pour la nécromancie ancienne et la moderne...”, il m’a fallu de nombreuses années avant de la comprendre. A présent, je me rends compte qu’il existe tant de choses différentes, tant de forces mentales, qui semblent cachées et qui doivent être exposées, et étudier ce sujet nous aide sur le plan pratique dans ce domaine.

« “Doctrine de l’expiation” fut une révélation pour moi. Quand j’étais petit, je m’étais toujours posé la question de savoir si Jésus était réellement mort pour mes péchés. Alors je me disais, si c’est le cas, pourquoi faudrait-il que je fasse des efforts ? Et qu’est-ce que cela peut bien faire si je continue à pécher ? En grandissant, je me suis rendu compte que l’expiation avait plutôt une connotation de pardon personnel des péchés: on allait se confesser et ensuite on pouvait communier et sentir la bénédiction de l’expiation de Jésus. Toute cette idée dans Science et Santé qu’il n’y a pas de salut par procuration, que Jésus était le Chemin, mais qu’il n’a pas fait notre travail à notre place, qu’il est venu nous montrer que nous sommes inséparables de Dieu, c’était merveilleusement nouveau pour moi. Maintenant je comprends que le péché est tout ce qui semble nous séparer de Dieu. Et on a simplement besoin de revenir sur cette voie de l’unité avec Dieu, d’abandonner le détour qu’on avait pris. »

M. Tshiabuila a trouvé « plus difficile de saisir des sujets comme “Adam et l’homme déchu”, peut-être en raison de la théologie orthodoxe que je connaissais. Ce n’est que grâce à la Christian Science, par exemple, que j’ai lu les deux chapitres de la Genèse [chap. 1 et 2] en voyant qu’ils présentaient deux récits très différents de la création. Je ne m’étais jamais posé de question sur la différence avant cela.

« Le “Châtiment éternel” est un autre sujet que la Christian Science m’explique bien. D’après les enseignements traditionnels, vous êtes un pécheur et vous n’avez pas le choix. Vous allez mourir et être jugé, et vous irez peut-être directement en enfer si vous vous êtes très mal conduit. A présent, j’en suis venu à comprendre qu’il n’y a pas de châtiment éternel. Chaque jour, il faut faire face aux problèmes de la vie, et des occasions vous sont offertes de découvrir l’amour éternel de Dieu. »

Ce que disent des lecteurs de la Leçon biblique

De Sacramento, Californie (U.S.A): C'est la Leçon biblique qui m'a fait connaître la Christian Science. J'étais jeune mère de trois enfants, et mon fils était épileptique. A l'hôpital on m'avait dit qu'il en souffrirait toute sa vie et qu'il devrait prendre des médicaments chaque jour pour le cas où il aurait une crise. Et il a eu une crise convulsive plus d'une fois. Cela me faisait très peur. Ma mère venait de décéder, j'étais donc totalement désespérée. J'avais toujours beaucoup aimé la Bible, mais elle ne semblait pas m'apporter ter les réponses dont j'avais besoin.

Ma voisine est venue me voir un jour et m'a dit: « Est-ce que vous aimeriez lire la Leçon biblique avec moi ? » Elle me le demandait avec tant de gentillesse et cela paraissait si réconfortant !

Je lui dis que cela me ferait très plaisir. Je n'avais aucune idée de ce qu'était une Leçon biblique. Elle a apporté ses livres, la Bible et Science et Santé. Nous nous sommes assises dans le jardin et nous avons lu la Leçon biblique tous les jours. En l'espace de deux mois, mon existence s'est transformée. J'étais heureuse. Le désespoir avait disparu. J'avais retrouvé l'espoir. J'avais le sentiment que ma vie avait de nouveau un sens. Je savais que ma mère était réellement toujours avec Dieu. Et mon fils a été guéri de l'épilepsie. Il avait deux ans à l'époque. Il n'a plus jamais eu de crises, et les médecins confirmèrent la guérison, disant qu'ils ne comprenaient pas ce qui s'était passé. Aujourd'hui, il est adulte.

Tout cela grâce à l'amour que m'a manifesté cette voisine qui m'a présenté la Leçon biblique et grâce aux merveilleuses vérités que j'y ai trouvées et qui m'ont réconfortée.

De Fishers, indiana (U.S.A.):

Je voudrais juste remercier pour les Leçons bibliques sur internet [enregistrement vidéo de la Leçon]. Les lecteurs font un travail magnifique. C'est très réconfortant de savoir que je peux consulter mon pasteur [la Bible et Science et Santé] n'importe quand, et me rafraîchir spirituellement. Oui, j'étudie la leçon de manière traditionnelle, mais je constate que regarder et entendre la Leçon sur mon ordinateur m'aide vraiment à fixer dans mon esprit les thèmes du sujet de la semaine

De Dorchester, Massachusetts (U.S.A.):

La semaine dernière, j'étais dans un supermarché qui vient de s'ouvrir pas très loin de chez moi, et je me promenais dans les allées, lorsque le gérant du magasin s'est arrêté pour me luer. Après un échange de politesses, il a continué son chemin. Puis il s’est retourné brusquement en me disant: « Je vous ai déjà vue quelque part ! » Au bout de quelques secondes, il m’a demandé: « Estce que vous lisez les Écritures à la télé ? » J’ai répondu par l’affirmative et il m’a dit: « Je regarde très souvent cette émission. Vous n’avez aucune idée du nombre de fois où j’ai entendu quelque chose dans cette émission qui m’a aidé toute la journée. Merci ! » Et il est vite reparti. Je sais tout le bien que m’apporte la Leçon, et je ne suis donc pas surprise que d’autres l’aiment aussi !

Des habitants des États-Unis et du Canada, notamment des gens qui regardent l’émission Pour la première fois, appellent pour dire qu’ils apprécient la Leçon biblique hebdomadaire télévisée. Voici quelques-uns de ces commentaires.

De Riverdale, Georgia (U.S.A.):

L’émission de la Christian Science m’a beaucoup aidé dans la vie. Je n’avais jamais compris la Bible jusqu’à ce que je regarde l’émission de la Christian Science. Et quand j’ai commencé à regarder, ma santé a aussi commencé à s’améliorer. Je la regarde tous les matins avant de partir travailler.

De Brockton, Massachusetts (U.S.A.):

Je regarde l’émission toutes les semaines. Elle me plaît vraiment beaucoup. Je ne suis pas scientiste chrétienne, mais je pense beaucoup comme vous au sujet de l’être spirituel. Je la trouve vraiment intéressante et j’aimerais en savoir plus.

De Toronto, Ontario (Canada):

La Leçon biblique m’inspire beaucoup. Avant, elle passait le soir et bizarrement je n’étais jamais tombée dessus jusqu’à ce matin. J’étais stupéfaite. Je me suis assise, je me suis remise au lit et je l’ai écoutée en entier. Vous savez, on a besoin de ce genre de chose, en plus grande quantité. Est-ce que vous avez des Leçons bibliques que vous lisez tous les jours ou est-ce que vous les lisez seulement une fois par semaine ? Pourriez-vous me renseigner s’il vous plaît ?

De College Station, Texas

(U.S.A.):

Je dois à l’émission de la Leçon biblique d’avoir fait beaucoup de progrès spirituels. J’ai pu arrêter de prendre des antidépresseurs, ma pensée s’est élevée et elle continue de le faire grâce à la Leçon biblique.

De Houston, Texas (U.S.A.):

J’adore ce programme. Je suis un nouveau-né en Christ, et Science et Santé m’enthousiasme. Je n’arrive pas à me le procurer, et je ne sais pas si c’est possible. Pourriez-vous m’envoyer un Science et Santé ? J’ai un travail, maintenant. Je pourrais... Vous savez, je gagne 5,15 $ de l’heure a présent, mais c’est de l’argent honnêtement gagné. J’aimerais pouvoir payer en plusieurs fois si c’est vraiment très cher.

Je ne sais pas où acheter un Science et Santé, mais j’aime vraiment beaucoup cette Leçon. Elle me permet de bien démarrer la journée. Je vais partir travailler maintenant. Elle a vraiment béni mon âme. Je trouve ça super que la Bible et Science et Santé se ressemblent tellement. Continuez, et que Dieu vous bénisse tous.

De Stone Mountain, Géorgie (U.S.A.):

Je puise beaucoup d’inspiration dans la Leçon biblique hebdomadaire. J’essaie de commencer la journée en l’écoutant. Je ne suis jamais allée dans une église de la Christian Science, mais je connais les centres de la Christian Science [salles de lecture] qui se trouvent dans plusieurs villes. J’ai parlé à d’autres gens de la Leçon biblique hebdomadaire pour qu’ils puissent commencer la journée avec un message d’inspiration. J’ai aussi dit à ceux qui souffrent de maux divers de l’écouter, d’essayer de surmonter les maladies et les maux dont ils souffrent. Je me suis aperçue que la Leçon m’aide beaucoup à vaincre les problèmes que je peux avoir.

D’Ankeny, lowa, (U.S.A):

Je viens de voir les dix dernières minutes de votre émission. J’avais déjà entendu parler de la Christian Science, mais je n’ai jamais vraiment su ce que c’était, je ne le sais sans doute toujours pas. J’ai trouvé ça très intéressant. Je suppose que vous vous servez de la Bible et du livre « Santé et Science ». Je suis un tout nouveau chrétien et je n’ai rien trouvé à redire dans ce que j’ai vu. En fait, tout confirme ce qui était lu dans la Bible et c’était vraiment confirmé d’une manière qu’on pouvait comprendre plus facilement avec l’aide de la version Science, je ne sais pas comment vous l’appelez. J’aimerais recevoir la cassette de l’émission pour l’écouter. Comme je disais, je ne connais pas grand-chose de la Christian Science, mais du peu que j’ai entendu et vu, c’est quelque chose qui me paraît logique.

De Baton Rouge, Louisiane (U.S.A.):

Je viens juste d’attraper les cinq dernières minutes de l’émission, et j’ai vraiment été bénie par ces quelques moments sur l’enseignement. Cela a éclairci beaucoup de choses qui se passaient dans ma tête, et je voulais juste prendre un moment pour vous faire savoir que j’ai regardé votre émission. Merci de prendre le temps d’enseigner au moyen de la télévision à ceux qui ne peuvent pas sortir.

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