Il y a huit ans environ, j’ai dû subir un examen médical afin de pouvoir donner des cours dans une classe pour élèves en difficulté, dépendant du service d’enseignement public de Californie.
Cette fonction demandait beaucoup d’énergie et l’école exigeait que chaque enseignant produise un certificat médical de bonne santé.
Le médecin qui m’a examinée m’a indiqué que j’avais une tension artérielle dangereusement élevée. Il souhaitait m’envoyer chez un spécialiste et m’a dit que je devais immédiatement suivre un traitement. Il m’a également demandé de refaire un examen de contrôle au bout de quelques mois.
Bien que j’aie quelquefois dû combattre la fatigue et senti à l’occasion mon énergie se relâcher pendant la journée, ce diagnostic m’a prise de court et j’en ai été très effrayée. Eu égard à ce diagnostic, le médecin s’est montré peu enclin à me donner le feu vert pour ce qui était considéré comme un engagement soumettant les professeurs à une pression constante. Mais je lui ai assuré que j’allais m’occuper de ce problème sans plus tarder et l’école, compte tenu de cette promesse, m’a autorisée à commencer d’enseigner.
Toute ma vie j’avais eu recours à la prière pour me guérir. Et dans cette situation précise, j’ai vu le pouvoir guérisseur de Dieu comme ma première ligne de défense. Un passage de la Bible m’a rassurée: « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse. » (Prov. 3:5) J’ai repensé aux nombreuses guérisons de maladies et de blessures que j’avais obtenues et à celles que j’avais vu d’autres personnes obtenir, en se confiant totalement à Dieu, en reconnaissant la perfection et la plénitude qu’Il donne à Sa création tout entière. Je n’avais aucun doute quant au fait que l’Amour divin — Dieu Lui-même — avait toujours pris soin de moi et qu’il prendrait soin de moi encore dans cette situation.
Durant les quelques mois suivants, j’ai prié régulièrement pour que mes réactions soient plus calmes, pour être moins sous pression face aux choses qui me préoccupaient alors — pour réagir à partir d’une meilleure compréhension du fait que Dieu gouverne totalement chaque aspect de Sa création. J’ai été particulièrement attirée par ce passage de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy: « La pensée calme et élevée, ou intelligence spirituelle, est en paix. » (p. 506)
A l’époque, la presse s’était largement fait l’écho de la situation économique précaire dans laquelle se trouvait notre État. Mes prières m’ont révélé que, malgré moi, je m’étais laissé accabler non seulement par les problèmes de la région, mais encore par les implications que cela allait avoir sur le bien-être économique de ma propre famille. En priant, j’ai commencé à réaliser que je pouvais confier à Dieu les problèmes pressants concernant l’économie, l’endettement, l’emploi, les ressources et cesser de passer mon temps à m’inquiéter à propos de choses qui me semblaient insurmontables et sur lesquelles je n’avais aucun pouvoir.
Comme je continuais à me plonger profondément dans l’étude de la Bible et de Science et Santé, des pensées rassurantes et des idées pratiques me sont venues pour résoudre chacun des problèmes auxquels ma famille était confrontée. Non seulement je ressentais une paix que je n’avais plus connue depuis des mois, mais encore je me sentais bien physiquement. J’étais pleine d’une confiance et d’une énergie nouvelles. La clinique n’a jamais repris contact pour l’examen de contrôle. Mon travail avec les enfants se passait de façon merveilleuse. En fait, le professeur principal m’a dit que j’avais une bonne influence sur les enfants et m’a félicitée pour le calme et la tranquillité que j’apportais à mon travail. Elle m’a même parfois demandé de prendre en charge des situations difficiles sur le plan émotionnel, qui impliquaient de calmer ou de réconforter des élèves devenus incontrôlables.
Au bout d’un an, j’ai reçu une confirmation supplémentaire de ma guérison. Je souhaitais souscrire une certaine police d’assurance qui exigeait une attestation de bonne santé si l’on voulait bénéficier d’un tarif minimum. Le médecin qui m’a examinée à cette occasion a pris ma tension. Il m’a confirmé que je jouissais d’un excellent état physique, et m’a confié que c’était bien rare de rencontrer quelqu’un qui n’avait aucun problème de santé.
Je suis reconnaissante pour la plus grande confiance en Dieu que m’a apportée l’étude de la Christian Science. Tandis que je recherchais la guérison, les 100 dernières pages de Science et Santé m’ont particulièrement encouragée, car dans ces pages, des personnes racontent, un exemple après l’autre, les guérisons qu’elles ont obtenues en lisant le livre.
Boston (Massachusetts),
U.S.A.