Je venais chercher ma fille à la fin de son cours de danse, quand une femme est entrée avec un jeune garçon d’environ huit ans.
Quand l’enfant est passé près de moi, je l’ai entendu dire que si le chauffeur de taxi avait peur de la tempête qui s’annonçait, c’était parce qu’il « ne savait pas que Dieu gouvernait et protégeait tout l’univers ».
Cela m’a impressionnée. J’ai alors demandé à la femme où cet enfant avait appris ces choses. Elle m’a souri et a tiré un Héraut de la Christian Science de son sac. « Lisez ce magazine et vous comprendrez pourquoi il a dit cela », m’a-t-elle répondu. Je me suis mise à le lire tout de suite, et je suis bientôt rentrée chez moi avec ma fille. Quand je suis allée me coucher, j’avais lu le magazine en entier, et je le trouvais formidable. Lorsque j’ai revu la femme (sa fille allait au même cours de danse que la mienne), je lui ai demandé si elle avait d’autres numéros, alors elle m’en a donné un autre. Quand j’ai commencé à lui poser des questions sur la Christian Science, elle m’a invitée chez elle, m’a parlé de Science et Santé de Mary Baker Eddy et m’a appris à lire la Leçon biblique hebdomadaire dans le Livret trimestriel de la Christian Science.
A cette époque, en 1983, mon mari travaillait à São Paulo et ne revenait à la maison que le weekend. Je me suis abonnée au Héraut, et il l’emportait avec lui pour le lire pendant la semaine. Il était athée, mais s’intéressait au pouvoir de l’esprit. Ainsi, il s’est mis à étudier et à aimer ce qu’il lisait. Il s’est dit que ce serait bénéfique pour toute la famille. Il n’était pas totalement convaincu, mais après avoir lu le Héraut pendant trois mois, il a accepté que nous allions à l’église et que les enfants fréquentent l’école du dimanche.
Puis, un soir, en 1989, j’ai senti que j’avais une grosseur importante sur le sein. Je me suis demandé comment j’avais pu ne jamais m’en apercevoir avant. Je suis allée vers mon mari qui était déjà couché. Quand je lui ai parlé de ce que je venais de découvrir, il m’a dit: « Ne t’inquiète pas. » Il s’est levé, a pris Science et Santé et est allé dans la pièce à côté où il s’est immédiatement mis à lire et à prier.
Comme il était tard, je n’ai pas voulu appeler un praticien de la Christian Science. J’ai pris le Héraut que je garde toujours sur ma table de chevet et j’ai commencé à lire les témoignages de guérison. Le lendemain, j’ai appelé une praticienne de la Christian Science pour lui demander de prier pour moi. Elle m’a dit de ne pas chercher à palper ou mesurer la grosseur, mais d’avoir la certitude qu’il n’y avait aucune discordance dans le royaume de Dieu. Je devais affirmer que j’étais un être spirituel, le reflet de Dieu, et que rien ne pouvait donc être à l’origine d’une discordance dans mon être.
J’ai appris par cœur l’ « exposé scientifique de l’être » (Science et Santé, p. 468), la Prière du Seigneur et le Psaume 23. J’ai prié afin de mieux comprendre que Dieu étant Tout-en-tout, il ne peut y avoir de vie, de vérité ni d’intelligence dans la matière, que Dieu est mon Père aimant et qu’il ne permettrait pas qu’il me manque quoi que ce soit (la santé par exemple). Chaque fois que la grosseur me faisait mal ou me brûlait, je m’efforçais de prendre conscience du fait qu’à ce moment précis, et pour toujours, j’étais l’image et la ressemblance de Dieu.
Je priais et j’étudiais beaucoup Science et Santé et les Leçons bibliques. La praticienne de la Christian Science continuait de me traiter par la prière, et mon mari priait aussi. Je pensais que j’avais un cancer, mais grâce à l’étude de Science et Santé et de la Bible, et à la lecture des Héraut, j’ai pu repousser la peur.
Un jour, j’étais prise dans les embouteillages lorsque la grosseur a commencé à me faire mal. J’étais seule dans la voiture, mais j’ai déclaré à haute voix que j’étais le reflet de Dieu. J’ai frappé le volant du poing en disant que je n’accepterais pas la discordance. Deux jours plus tard, en prenant ma douche, je me suis aperçue que la grosseur avait disparu. J’ai alors remercié Dieu et je me suis mise à chanter un cantique. La première strophe dit ceci: « Père, Tes enfants qui T’aiment / Chantent leur joie aujourd’hui. » (Hymnaire de la Science Chrétienne, nº 58)
L’arrivée du Héraut dans notre foyer nous a conduit à la Christian Science, et cela a comblé notre famille de bienfaits.
Rio de Janeiro, Brésil
