Une plus grande place accordée aux femmes compte parmi les améliorations adoptées par l’Union africaine (UA) qui remplace dorénavant l’Organisation de l’Unité africaine. Ainsi, dans le cas de la Commission africaine, l’un des 17 organes de l’UA, qui fonctionnera comme secrétariat, il est prévu que cinq des dix Commissaires seront des femmes.
A propos de cette évolution favorable, le Président du Nigéria, M. Obasabjo a déclaré fièrement: « Nous faisons mieux que Beijing! », se référant à la Conférence des Nations Unies sur la femme qui s’est tenue dans la capitale chinoise en 1995, au cours de laquelle les participants se sont engagés à accroître la représentation des femmes dans les organes de décision de leurs pays respectifs à une proportion de 30%.
Ce progrès historique de la part des dirigeants africains est certes le résultat des travaux de la Consultation sur les questions d’égalité et la participation effective des femmes aux travaux de l’Union africaine, qui s’est tenue du 28 au 30 juin 2002 à Durban, Afrique du Sud, juste avant l’ouverture du sommet inaugurant l’UA. La Consultation a adopté une série de recommandations qui ont été communiquées aux pays membres de l’UA pour obtenir que les questions concernant les femmes et la voix la femme soient incluses dans les politiques, programmes et structures de l’UA.
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