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“Viens à la fontaine!”

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2003


En vacances pour la première fois chez mes grands-parents,
je me trouve en Grande Kabylie (dans les montagnes, en Algérie).
Une cousine, enfant comme moi, m'invite:
« Viens à la fontaine ! »

Et je découvre, en début de soirée,
une fois la lourde chaleur de la journée tombée,
ce que cette invitation recèle d'enchantement.

« Aller à la fontaine » veut dire tout d'abord
« aller chercher de l'eau fraîche ».
Une eau si fraîche, que même bue directement au broc en terre cuite,
c'est un délice pour la petite Parisienne que je suis.

Ensuite, dans le village, il y a la fontaine,
au centre d'une cour intérieure, où les femmes se rassemblent
pour se laver, se rafraîchir, faire leurs provisions d'eau fraîche et bavarder.

Visiblement c'est un lieu de rendez-vous,
un centre vital pour toutes sortes d'informations
qui circuleront très rapidement dans les familles du village.

Bien des années plus tard, je suis toujours très touchée
par les paroles d'un cantique de Mary Baker Eddy,
souvent chanté dans les églises de la Christian Science:
« A la fontaine d'eau souveraine,
O viens te purifier:
Par la grâce de l'Esprit,
Sois régénéré, guéri
De tes maux, ta douleur, ton péché ! » Hymnaire de la Science Chrétienne, no 298.

Pour moi, aller à un service dans une église de la Christian Science,
c'est comme aller à cette fontaine
pour boire à cette source d'inspiration,
pour se laver des égarements et être réconforté.

Toujours dans la chaleur de cet été,
dans les montagnes d'Afrique du Nord,
j'ai découvert l'importance de cette courtoisie liée à l'hospitalité orientale
qui consiste à laver les pieds de l'arrivant:
Après une longue journée de chaleur et de labeur,
passée parfois pieds nus, celui qui franchit le pas de sa porte
reçoit cette marque d'attention d'un membre de sa famille.
Et c'est à cet instant que toute la poussière des routes,
tous les tracas et la fatigue de la journée sont ôtés.

En lisant la Bible, j'ai compris pourquoi Jésus le Christ a tenu à
laver lui-même les pieds de ses disciples: le Christ
(le message de Dieu qui parle individuellement à la conscience humaine
pour la réconforter ou la guider)
a le pouvoir de nous laver, de nous ôter nos fardeaux.

Au sens propre, ce geste tendre lave et ôte la fatigue.
Au sens figuré, il nous transforme et nous guérit, sans honte,
directement, simplement, et systématiquement.

Dans quel état peut-on aller à la fontaine ?
Dans n'importe quel état.
De quoi peut-on se laver ?
De tout ce qui opprime.
Qui prend soin de nous ?
Le Christ lui-même nous touche et nous soulage.
Y a-t-il des choses inavouables dont nous désirons nous séparer ?
Le Christ est là pour nous laver les pieds, silencieusement, humblement,
« Par la grâce de l'Esprit ».

Laissons nous faire.
Laissons partir la poussière.
Laissons les fausses opinions nous quitter.
Tout le monde vient pour se laver.
A la fontaine.

« Cœur en détresse,
Plein de tristesse,
Trouve un refuge en l'Amour !
Seul il peut sécher tes pleurs,
Te guider vers les hauteurs
Où sans fin luit la gloire du jour. » ibid.

Enfin tu es désaltéré.
Tes pieds sont lavés, reposés.
Et maintenant, le cœur confiant,
Tu peux reprendre ton chemin.

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