L'autobus était bondé. Je ne sais pas comment mon père et moi sommes arrivés à monter, mais nous nous sommes retrouvés à l'intérieur, serrés comme des sardines, cahotés de-ci de-là vers notre destination.
Le contrôleur était lui aussi coincé par la foule et ne pouvait plus se déplacer pour ramasser les billets. Lorsque nous sommes descendus, mon père tenait encore les billets à la main. Voyant une poubelle, il s'en est approché, a déchiré les billets et les a jetés dedans.
« Mais, lui ai-je dit, ils étaient encore valables ! »
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