A la suite d'un déménagement, nous habitions dans une des maisons appartenant à une société immobilière de la place, en qualité de locataires.
Après quelque temps passé dans cette maison, mon épouse et moi avons éprouvé le désir sincère de l'acquérir.
A cette époque déjà, nous étions des étudiants de la Christian Science. Nous savions que nous pouvions nous appuyer sur Dieu parce que nous avions appris que Dieu est Amour. Nous en avions déjà eu des preuves dans les faits courants de la vie. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy écrit: « Le désir, c'est la prière; et nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu'ils soient façonnés et élevés avant de prendre forme en paroles et en actions. » (p. 1) Et un peu plus loin, nous lisons: « Si nous chérissons nos désirs honnêtement, silencieusement et humblement, Dieu les bénira... » (p. 13)
Fort donc de ces convictions, je suis allé proposer à la société immobilière l'acquisition de la maison que nous occupions. Il m'a été répondu que la vente de cette maison n'avait pas été envisagée et que même dans l'avenir on ne l'envisageait pas.
Je suis rentré chez moi et j'ai continué à prier. J'ai pensé que mon désir étant sincère, Dieu pourvoirait à ce besoin. A peu près deux mois après mon passage à la direction de la société immobilière, j'ai reçu de celle-ci une correspondance, ainsi que tous ceux qui occupaient des maisons dans ce bloc, qui signalait que la maison était désormais en vente. J'ai éclaté de joie, non seulement parce que j'allais devenir probablement propriétaire, mais aussi parce que je constatais que les vérités enseignées par la Bible et expliquées par la Christian Science se concrétisaient dans notre vie de tous les jours.
La société immobilière avait fixé des conditions de vente et exigeait notamment une première avance évaluée à 20% du prix de la maison. Le reste de la somme devait être payé au moyen d'un crédit financier à obtenir auprès d'un organisme en relation avec ladite société. Je n'avais pas ces 20% mais j'avais sur moi l'équivalent de 12%. Je me suis donc de nouveau présenté pour expliquer à la société immobilière que je ne disposais pas de 20% mais que j'avais sur moi l'équivalent de 12%. Alors il m'a été demandé de déposer les 12%, à condition de compléter ce qui restait dans un délai d'un mois. Je suis donc revenu et j'ai continué à prier en étant convaincu que Dieu pourvoirait à ce besoin.
Il y a deux passages qui m'ont amené à me confier en Dieu, humblement. J'ai lu dans la Bible ces paroles du prophète Ésaïe: « ... mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Éternel » (55:8) J'ai également lu dans Science et Santé: « L'Ame a des ressources infinies pour bénir l'humanité... » (p. 60) Là, justement, l'Ame est un synonyme de Dieu. Autrement dit, Dieu a des ressources infinies pour bénir l'humanité.
Alors j'ai reçu une autre correspondance de la société qui me disait avoir pris une nouvelle décision concernant cette avance. L'avance demandée n'équivalait plus à 20% du coût de la maison, mais à 10%. Par la suite, j'ai obtenu le prêt. J'ai donc été en mesure d'acquérir la maison.
Depuis lors, j'ai mieux compris que Dieu est Amour, qu'Il nous révèle pas à pas Son abondance. Il est toujours là à nos côtés, pour nous guider, pour nous dispenser ce dont nous avons besoin.
Étant un Dieu d'équité, notre Père-Mère à tous, Il prend soin de chacun de Ses enfants, où qu'il se trouve dans tout l'univers. Il bénit aussi nos désirs les plus élevés. Par exemple, le désir de connaître Sa nature, le désir de L'aimer, le désir de Le servir.
Yaoundé, Cameroun
Ésaïe 44:3
Je répandrai des eaux
sur le sol altéré,
et des ruisseaux
sur la terre desséchée ;
je répandrai
mon esprit sur ta race,
et ma bénédiction
sur tes rejetons.
