Pour relever un jour un défi lié à la moralité, j'ai été amené à mieux comprendre mon intégrité d'enfant de Dieu.
Depuis quelque temps en effet, je me sentais attiré physiquement par une femme qui travaillait dans la même compagnie que moi, mais dans un autre service. Je pensais à elle, jour et nuit, au point d'imaginer des moyens de la rencontrer et de commencer à la fréquenter. C'était très agressif. Mais j'ai pensé à mes responsabilités de mari et de père et à mon engagement de scientiste chrétien, car je prie et j'étudie quotidiennement la Bible, et Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Je me suis rendu compte alors que cette suggestion agressive n'était rien d'autre que ce que Mary Baker Eddy appelle le magnétisme animal: une croyance en un autre pouvoir que Dieu, qui essayait d'entraver mes progrès et ma croissance spirituelle.
Toutefois, comme je ne parvenais pas à penser clairement, je ne savais par où commencer. Alors, je me suis dit que j'allais rechercher la solution dans la Leçon-Sermon. Cette Leçon, qu'on trouve indiquée dans le Livret trimestriel de la Christian Science, constitue une précieuse source d'idées spirituelles et un outil très utile qui peut de base à la prière. Certains jours, j'étudie la Leçon-Sermon sans y chercher un point précis. Je laisse simplement les vérités qu'elle contient me parler et me révéler ce dont j'ai besoin pour la journée. Pendant ces moments, j'aime prier à l'aide de ces paroles tirées du psaume 119: « Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi ! » (verset 18) Mais d'autres jours, j'y ai recours pour trouver une solution à un problème spécifique, que ce soit une question de santé pour moi-même ou ma famille ou un trouble quelconque.
La leçon de cette semaine-là comprenait le passage suivant tiré de l'Épître de Jacques: « Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise: C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. » (1:13, 14) Ces mots s'adressaient exactement aux pensées prédominant dans mon esprit. J'ai compris que ces pensées n'étaient pas mes vraies pensées parce que Dieu, l'Entendement divin, qui est la source de mes pensées ne pouvait pas me les avoir communiquées. Les pensées de Dieu, en effet, sont pures et bonnes; elles nous mènent vers la spiritualité et non la sensualité. Ce sont les seules pensées qui pouvaient venir à moi et que je pouvais exprimer.
En réfléchissant profondément à tout cela, j'ai compris que je ne pouvais pas être l'instrument du mal. Puis j'ai aussi lu le chapitre sur le magnétisme animal dans Science et Santé (p. 100–106), afin de défendre ma pensée contre les mauvaises suggestions. Après avoir prié avec ces idées, j'ai senti le charme se briser, et j'étais libre ! Tout cela s'est passé il y a plusieurs années, et il m'arrive encore de voir cette femme dans mon travail, mais je ne suis plus hypnotisé. Je vois simplement en elle la fille bien-aimée de notre Père-Mère commun, Dieu.
Ma joie est immense d'avoir surmonté cette épreuve et d'avoir grandi dans ma compréhension du fait que le mal, la sensualité, n'a pas de pouvoir sur moi. Et qu'il est possible de le vaincre grace à la Christian Science.
« Pour la victoire remportée sur un seul péché, nous rendons grâce et nous magnifions l'Éternel des armées. Que dirons-nous de la puissante victoire remportée sur tout péché ? » (Science et Santé, p. 568)
