Au moment où j'ai connu la Christian Science, j'étais profondément découragée. Mon salon de coiffure ne marchait pas bien et j'avais peur de tout.
Un jour, je me suis confiée à une cliente qui m'a alors parlé de Dieu et de Son pouvoir suprême. Elle m'a prêté un Science et Santé, ce qui est la meilleure chose qu'elle pouvait faire pour moi.
J'ai commencé à le lire le soir même, pleine d'enthousiasme et c'était comme si un paradis, dont j'ignorais l'existence, s'ouvrait devant moi. A la suite de cela, j'ai d'abord remarqué que je lisais depuis un bon moment sans lunettes. J'étais myope depuis l'enfance, et j'avais un œil qui voyait beaucoup moins bien que l'autre. Je n'avais donc pas d'autre alternative que de porter des lentilles de contact. Or, je ne pouvais pas les garder très longtemps, parce que j'avais alors des difficultés à lire les lignes qui se chevauchaient, et j'avais de terribles maux de tête.
Je me suis donc rendu compte que j'avais lu pendant longtemps sans problème. Comme il est dit dans les récits de guérison qui constituent le dernier chapitre de Science et Santé, la lecture du livre m'avait guérie. Je ne porte plus de lentilles depuis, et quand je suis malade, je lis ce livre et tout redevient normal.
Grâce à la Christian Science, j'ai découvert la Bible. Science et Santé m'a permis de comprendre les Écritures. Deux passages m'ont nourrie et m'ont aidée à abandonner de nombreux concepts erronés de Dieu et de Sa création. Les voici: « Je puis tout par celui qui me fortifie. » (Phil 4:13) et « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. » (Science et Santé, p. 494)
J'ai eu de nombreuses guérisons au long des années. Un soir, tandis que je préparais mon bain, j'ai allumé un chauffage d'appoint à alcool. Pensant qu'il n'était toujours pas allumé, j'ai rajouté du combustible. L'alcool brûlant m'a éclaboussé le corps. J'étais terrifiée et je ne pouvais rien dire d'autre que: « Mon Dieu ! Mon Dieu ! »
J'ai éteint le feu avec une serviette, je suis vite sortie de la salle de bain et je me suis assise à une table pour lire la Bible et Science et Santé. Ils étaient déjà ouverts, parce que je les avais lus en attendant que mon mari rentre du travail. Dans la Bible, j'ai lu l'histoire de Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Ils étaient sortis idemnes d'une fournaise dans laquelle les avait jetés le roi, parce qu'ils refusaient d'adorer l'idole qu'il avait fait édifier. J'ai lu ce récit très attentivement, à de nombreuses reprises, en prenant conscience du fait que, moi aussi, je pouvais sortir indemne de cet accident, puisque le Dieu de cette époque était le même qu'aujourd'hui. Dieu m'entend aujourd'hui, comme Il les entendait hier.
J'ai prié et lu pendant une vingtaine de minutes sans regarder les parties brûlées de mon corps et sans prêter attention à la rougeur de ma peau. Au bout de ces vingt minutes, je me suis sentie plus calme. Je ne me suis pas attardée sur les conséquences possibles de l'accident, comme je l'aurais fait avant de connaître la Christian Science.
Quand mon mari est rentré à la maison, j'étais toujours enveloppée dans une serviette. Je ne m'étais pas changée, parce que je ne supportais rien sur la peau. Il a voulu m'emmener immédiatement chez le docteur, mais je lui ai dit de ne pas avoir peur, parce que j'allais bien.
Le lendemain, pour protéger ma peau de la chaleur des torches qui brûlent dans la machine servant à mouler les bouteilles en verre, là où je travaille, j'ai placé une gaze douce sous mes vêtements. J'ai pu travailler sans problème et peu de temps après, ma peau a retrouvé sa couleur normale.
Mon mari m'a soutenue pendant tout ce temps. Nous ne pratiquons pas la même religion, mais nous croyons dans le même Dieu, et c'est ce qui compte pour moi.
José C. Paz, Argentine
