Il y a quelques années, je suis allée voir un ophtalmologue pour que je puisse changer de lunettes, et il m’a annoncé que j’avais un glaucome. Lors d’une autre visite, il m’a dit aussi que j’avais un début de catarcte.
D’abord, j’ai utilisé les gouttes qu’il m’avait prescrites pour le glaucome, mais au bout de quelques semaines, j’ai décidé de me guérir de ces problèmes aux yeux en m’appuyant sur la Christian Science et j’ai donc arrêté de les prendre.
J’avais eu de nombreuses preuves du pouvoir de la prière. Dans les années 60, mon mari voyageait dans un avion privé qui s’est écrasé. Lorsque je suis arrivée à l’hôpital, les médecins m’ont dit qu’il ne survivrait pas. Je me suis immédiatement mise à prier à l’aide des vérités que m’avait apprises la Christian Science. Je savais que chacun de nous est réellement la ressemblance spirituelle de Dieu. En présence de Dieu, il n’y a pas d’accidents. Et j’ai affirmé que mon mari était entre les mains de Dieu. Au bout de deux semaines, il est sorti de l’hôpital.
A présent, c’était moi qui avais un problème à guérir, et j’ai repensé à une idée qui avait été lancée lors d’une émission de télévision, ici, aux États-Unis, et qui m’avait beaucoup plu. Il s’agissait de faire une liste de cinq choses pour lesquelles on était reconnaissant chaque jour. J’ai noté ces choses dans mon journal et plus j’écrivais, plus je trouvais de choses pour lesquelles j’étais reconnaissante chaque jour. J’ai aussi essayé d’être plus indulgente et de moins critiquer les gens.
Avant de retourner voir le spécialiste, je me suis dit que j’étais très reconnaissante de son dévouement et de sa gentillesse. J’ai compris que seul le bien est présent et puissant. Après m’avoir examinée, il a déclaré: « Vous êtes en pleine forme. » Tout était normal et il n’a plus parlé de cataracte.
Je prie aussi pour triompher de l’âge et de ses contraintes. Ma mère m’a montré un merveilleux exemple. Elle est devenue scientiste chrétienne quand j’étais enfant. Elle connaissait une veuve qui vivait dans sa ville avec ses trois enfants. Il n’existait pas de programmes d’aide sociale à l’époque, aussi avait-elle sans doute du mal à joindre les deux bouts. Un jour, ma mère lui a demandé: « Comment vous en sortez-vous? Com-ment faites-vous pour être toujours aussi joyeuse? » Cette femme lui a répondu qu’elle était scientiste chrétienne. Ma mère a commencé à lui poser des questions sur cette religion qu’elle s’est mise à étudier. Elle s’est appuyée totalement sur la Christian Science. A l’âge de quatre-vingts ans, elle nous a accompagnés lors d’un voyage en Eu-rope. Elle ne s’est jamais comportée en vieille dame, ne s’est jamais plainte. Elle a vécu jusqu’à l’âge de quatre-vingt-dix-huit ans.
Pour ma part, je nage, je marche et je fais de la danse folklorique. Je m’occupe de mon jardin, je fais des travaux manuels et je conduis. Dans une association de quartier dont je suis membre, les gens de mon âge ont une étoile à côté de leur nom et ont droit à une réduction. Mais je ne me considère pas vieille et je ne veux pas d’une étoile à côté de mon nom. Je suis si reconnaissante de toutes les choses que je suis capable d’accomplir! Je prie souvent avec un cantique dont voici une strophe:
Amour, en Toi nous respirons,
Nous sommes, nous vivons,
Mais les sens, prompts à décevoir,
Ne le savent pas voir. (Hymnaire de la Science Chrétienne, n°144)
Quand j’étais jeune, je disais à ma mère: « Je ne comprends pas pourquoi tu as choisi une religion aussi difficile à pratiquer », mais maintenant je vois que la Christian Science m’a comblée de bienfaits toute ma vie. Comprendre et démontrer dans mon existence les lois de Dieu que révèle cette Science me donne de la résistance et le courage de ne jamais abandonner. C’est merveilleux de pouvoir regarder en arrière et de constater que tant de problèmes dans ma vie se sont si bien résolus.
Huntington (New York), U.S.A.
