Mon père n'était pas comme les autres pères. Il ne s'était jamais montré affectueux à mon égard, et j'avais l'impression qu'il ne se souciait pas de moi. En fait, il montrait toujours une préférence marquée pour mon plus jeune frère. Nous ne pouvions jamais être d'accord sur rien. Tous les efforts que je faisais pour me rapprocher de lui ou pour bien m'entendre avec lui finissaient par me décourager encore plus. Puis, un jour, j'ai arrêté de lui parler.
J'ai finalement décidé de prier au sujet de mes relations avec mon père. Ça m'a aidée à voir que même s'il était l'enfant de Dieu, il apprenait à travers les erreurs qu'il faisait, comme moi. Puis, un jour, j'ai arrêté d'essayer d'en faire un père parfait et idéal. Et je me suis efforcée d'être heureuse, patiente, d'avoir plus de compassion et de compréhension, pas parce que je voulais changer mon père, mais parce que je m'apercevais que j'avais besoin de beaucoup changer aussi.
Quelque temps plus tard, j'ai lu un article qui parlait d'une lettre que Mary Baker Eddy avait envoyée à l'un de ses élèves. Voici ce que disait la lettre: « La guérison deviendra plus facile et plus immédiate lorsque vous comprendrez à fond que Dieu, le bien, est tout et que le bien est l'Amour. Vous devez acquérir l'Amour et perdre le concept erroné qu'on appelle l'amour. Vous devez ressentir l'Amour qui ne faillit jamais: cette conviction parfaite du pouvoir divin qui fait de la guérison une grâce et non plus un pouvoir. Vous aurez alors l'Amour qui bannit la crainte et, lorsque la crainte a disparu, le doute n'est plus et votre travail est achevé. Pourquoi ? parce qu'il n'a jamais été inachevé. » Nous avons connu Mary Baker Eddy (Boston, The Christian Science Publishing Society, 1991), p. 72. Ces idées m'ont beaucoup plu !
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