De nos jours, les personnes âgées continuent de se rendre utiles dans leur localité, même à plus de quatre-vingts ans, fait remarquer Martha Frase-Blunt, auteur. Il est clair que certaines villes ren-contreraient des difficultés sans ces bénévoles pleins de dynamisme et de dévouement. Ce qui est encore mieux, c’est que les personnes âgées elles-mêmes tirent profit de ce bénévolat, selon Nathan Billig, psychiatre gérontologue et auteur de Growing Older and Wiser [Devenir vieux et sage], cités dans le rapport de Mme Frase-Blunt:
« Il ne fait aucun doute qu’être stimulé, sur le plan social ou intellectuel, a une influence bénéfique sur la qualité de la vie quand on est âgé, voire sur la longévité. (...) Les gens actifs sont moins sujets à la dépression et gardent une plus grande mobilité quand ils restent en contact avec le monde extérieur. »
Marcia Ory, responsable du département de la médecine du comportement et de la santé publique, à l’Institut national du vieillissement, à Bethesda (Maryland), États-Unis, observe: « Ce qui fait du mal aux personnes âgées, ce sont les remarques des autres... “Tu devrais te reposer, te détendre et te ménager...” Même si quelqu’un se déplace en fauteuil roulant ou ne jouit pas d’une grande mobilité, cela ne veut pas dire que cette personne doive rester entre quatre murs. (...) Si on prend du bon côté les possibilités qu’on a quand on est âgé, on peut enrichir sa vie af-fective et entretenir son activité physique. »
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