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Article de couverture

Le calme et la vitalité de la vie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2002


Récemment, j’ai dû renouveler mon passeport. Après avoir lu ma date de naissance, le préposé a relevé lentement la tête et m’a dit: « C’est difficile à croire! »

J’ai souri et il m’a délivré un nouveau passeport. Sur le chemin du retour, je me suis demandé si moi je le croyais. Estce que j’étais fier de ne pas faire mon âge?

Quelque temps plus tard, j’ai manifesté des symptômes généralement associés au vieillissement. Cela m’a inquiété. J’avais des palpitations et je me sentais fatigué. En repensant à l’échange que j’avais eu au moment de renouveler mon passeport, je me suis rendu compte que j’avais cédé au premier ennemi de l’humanité, la croyance selon laquelle chacun est né dans un corps matériel qui finit par se détériorer. Comprendre cela de façon intellectuelle ne suffisait pas. Je me suis rendu compte que j’avais quelque chose de plus à apprendre sur ce qu’est la vie éternelle.

Puis je me suis souvenu d’une histoire qu’on m’avait racontée quelques années auparavant. Un homme tombe d’une falaise. Dans sa chute, il frôle un arbre et parvient de justesse à s’agripper à une branche. Il lève alors les yeux vers le ciel et s’écrie: « Estce qu’il y a quelqu’un là-haut qui peut m’aider? »

Une voix lui répond en citant un psaume presque mot pour mot: « Je suis un secours qui ne manque jamais dans la détresse. » (voir Ps. 46:2) Puis la voix continue: « Donc tu peux lâcher la branche maintenant! » Après un moment de silence, l’homme demande: « Estce qu’il y a quelqu’un d’autre là-haut? »

Je me suis demandé à quoi je m’accrochais pour préserver ma vie. Un autre verset du même psaume dit: « Sois tranquille et sache que je suis Dieu. » (Ps. 46:11, d’après la version King James) Cette idée de calme a retenu mon attention. L’apôtre Paul dit dans l’une de ses lettres: « ... l’af-fection de l’esprit, c’est la vie et la paix. » (Rom. 8:6) J’ai vu qu’il me fallait laisser l’Esprit divin, Dieu, l’ori-gine du calme et de la paix, être mon esprit et ma vie. J’ai compris que j’avais besoin de laisser ce calme spirituel me guider. Mon unité avec Dieu implique que je me débarrasse totalement de la notion erronée selon laquelle la création divine est à la fois matérielle et spirituelle.

A présent, je distinguais mieux le chemin de la tranquillité. J’abandon-nais peu à peu la valse-hésitation entre vie et mort, bien et mal, esprit et matière. Je voyais que soit il existait une unicité divine soit il n’y avait rien du tout. Puis j’ai consulté Science et Santé et j’ai lu ceci: « Ceux qui sont instruits dans la Science Chrétienne sont arrivés à la glorieuse perception du fait que Dieu est le seul auteur de l’homme. » (p. 29)

La Vie s’exprime sans douleur, sans fatigue et sans restrictions.

En pensant à mon « auteur », j’ai comparé Dieu à l’auteur d’un livre dans lequel chaque personnage ne prend vie que parce que l’auteur en a décidé ainsi. Aucun personnage du livre n’a la possibilité de penser, de ressentir, d’agir ou d’être quelque chose qui s’oppose au concept de l’au-teur. A présent, en prenant conscience de l’existence d’un seul auteur, Dieu, et de mon unité avec Lui, je commen-çais à m’attaquer à la racine de la pensée qui voulait me faire croire qu’il existe deux « moi », l’un éternel et l’autre prenant de l’âge. J’étais sûr que la Vie divine s’exprimait dans ma vie parce qu’au long des années j’avais eu de nombreuses preuves de l’existence du pouvoir divin.

Maintenant, je me posais la question: Ne suis-je pas ce calme même, uni à Dieu, expression consciente de l’Entendement divin? J’ai attendu tranquillement. Tout en attendant, j’ai affirmé que ce qui commençait à m’apparaître devait être suffisamment tangible pour être perçu et re-connu par tous ceux qui connaissaient mon âge, en particulier les membres de ma famille et mes amis. La vérité que je commençais à discerner devait faire du bien à tout le monde.

La façon dont je voyais mon existence a pris une nouvelle dimension qui me revigorait. J’ai vu qu’il fallait que je me réveille complètement, non partiellement, de ce rêve de la mortalité, de la vie dans la matière. Je devais absolument abandonner cette vision de moi-même comme étant un vieillard!

Jésus nous a donné un exemple de prière qui apporte le calme: « Je ne puis rien faire de moi-même. » (Jean 5:30) J’ai vu que moi tout seul, je ne pouvais pas atteindre au calme spirituel. Cela venait seulement de mon auteur, l’Esprit divin.

J’ai écouté encore davantage. Et j’ai entendu bien plus que des mots. J’ai senti la présence divine... le calme lui-même... la liberté de l’Esprit... le renouveau de la Vie... la joie de l’Amour... le rythme de l’unité. Quand je suis sorti de ce moment calme de contemplation, la date inscrite sur mon acte de naissance n’avait plus d’importance. Je n’étais plus préoccupé par mon âge. Mon auteur ne m’a jamais connu en fonction d’un nombre d’années. Je me suis senti fortifié par la vitalité du calme de Dieu.

Ces instants de communion avec Dieu ont eu un effet immédiat. Une nouvelle spontanéité a imprégné toutes mes activités. J’ai accompli un certain nombre de travaux nécessaires sans hésiter. J’ai vécu là quelque chose de merveilleux et je ne l’ai pas oublié. La Vie s’exprime sans douleur, sans fatigue et sans restrictions. J’assume un nouveau rôle, celui de l’homme d’action tranquille!

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