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Article de couverture

Déclin mental ou renouvellement de l’intelligence?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2002


Au cours d’une émission de variétés, tard un soir, à la télévision, un hypnotiseur se met à endormir un certain nombre de personnes volontaires. Il annonce que ces personnes se trouvent maintenant sous son influence.

Ayant appelé l’une d’elles, il explique aux téléspectateurs qu’il lui a fait perdre le souvenir du chiffre quatre puis il demande à cette femme de compter ses doigts à haute voix. D’un ton monocorde, elle commence: un, deux, trois, cinq, six... Il la fait recompter dans un autre sens, puis encore d’une autre manière, mais impossible pour cette dame de retomber sur le bon compte de dix. Elle semble complètement déroutée.

J’avais vite oublié cette expérience insolite du petit écran, mais elle m’est revenue à l’esprit il y a quelque temps lorsque j’ai entendu parler de pertes de mémoire associées à l’âge et à la maladie. La perte de mémoire spécifique chez le sujet hypnotisé, à la télévision, était-elle due à une dégénérescence d’un certain point du cerveau, à une atrophie de certaines « cellules grises »? J’ai bien dû admettre que non. L’hypnotiseur n’avait pratiqué aucune opération physique, il n’avait fait usage que de suggestion. Et pourtant, jusqu’à son « réveil », la dame manifestait un « trou » dans son savoir habituel. Je me suis demandé alors si les cas dont on entend parler, où des personnes âgées semblent perdre leurs facultés au point de ne plus même reconnaître les leurs, ne pouvaient pas relever du même phénomène: une suggestion mentale.

Qu’est-ce qu’une suggestion? C’est une conviction, une pensée (en l’occurrence l’incapacité d’avoir une pensée ou même de s’en souvenir) qui n’émane pas de nous. Mais cette description ne suffit pas. Il y a suggestion, lit-on dans Le Petit Robert, « lorsque... le sujet ne reconnaît pas l’influence qu’il subit ». Dans le cas de pertes de mémoire, l’influence subie ne pourrait-elle être celles d’idées communément admises, selon lesquelles les cellules nerveuses du cerveau sont à l’origine de nos pensées, et, par voie de conséquence, que l’âge, associé à des caractéristiques héréditaires, peut étre à l’origine du déclin des cellules et donc des pensées? Si nous avons bien affaire là à une suggestion, à une influence subie inconsciemment, il est de la plus haute importance, pour en sortir, de se tourner vers des faits. Une vérité tangible, incontournable, telle deux plus deux égalent quatre, une réfutation scientifique de la suggestion, voilà qui peut sortir le sujet de son illusion.

Où trouver une telle vérité? Au fil des siècles, nombreux sont ceux qui ont trouvé un ancrage, une planche de salut, dans la Bible. Voici ce qu’elle dit par exemple, dans le livre de Job, sur l’origine des pensées: « En réalité, dans l’homme, c’est l’esprit, le souffle du Tout-Puis-sant, qui donne l’intelligence. » (32:8) La pensée qui a origine spirituelle, non matérielle, n’est évidemment pas sujette au déclin, à l’oubli.

Tout au long de ses pages, la Bible insiste sur le fait que Dieu, l’Esprit créateur, ne peut oublier Sa créa-tion, avec laquelle Il entretient un rapport de Père-Mère à enfant bien-aimé. Aucune influence étrangère ne peut en réalité s’immiscer dans ce lien étroit qui unit l’homme à Dieu et qui les rend inséparables.

Que dire alors de la maladie? Mary Baker Eddy, qui a longuement étudié la Bible pour mieux comprendre ce rapport de Dieu à l’homme et y trouver la voie de la guérison, a écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « La cause de toute prétendue maladie est mentale; c’est une crainte mortelle, une croyance erronée ou conviction de la nécessité et du pouvoir de la maladie; c’est aussi la crainte qui l’Entendement ne soit impuissant à défendre la vie de l’homme et incapable de la gouverner. » (p.377) Pour Mary Baker Eddy, l’Entendement est un autre nom pour désigner Dieu. L’Entendement, en anglais Mind, est la source de la compréhension, de la mémoire et de la raison. Mary Baker Eddy le définit en partie comme « le Principe divin, ou Dieu dont l’homme est la pleine et parfaite expression ». (Ibid., p. 591) En réalité ce Principe peut toujours être reconnu par la conscience humaine. Comprendre et reconnaître ce principe ôte à la maladie son caractère inéluctable et libère de la crainte que la matière ou le corps aient un pouvoir sur la pensée. L’illusion hypnotique est alors vaincue et le sujet est prêt à connaître le renouveau de l’intelligence, comme les Éphésiens auxquels l’apôtre Paul rappelait qu’ils avaient été instruits « à être renouvelés dans l’esprit de [leur] intelligence, et à revêtir l’homme nouveau ». (4:23, 24) Cet homme nouveau n’est influencé ni par l’âge ni par l’hérédité, car ses facultés sont entièrement spirituelles, émanant de l’Entendement divin, à savoir Dieu Lui-même, le Principe créateur dont il ne peut être séparé à aucun moment de son parcours.

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