A l’automne 2000, ma fille, Haley, qui était encore un bébé, et moi avons attrapé un rhume. Ayant toujours pratiqué la Christian Science, j’avais l’habitude de prier pour moi-même chaque fois que j’étais malade. Cependant, bien que mon mari et moi ayons prié pour Haley même avant sa naissance, c’était une chose nouvelle que de prier pour elle quand elle n’allait pas bien.
Concernant la guérison par la prière, nous lisons dans Science et Santé: « S’il s’agit d’un jeune enfant ou d’un bébé, il faut s’adresser prin-cipalement à la pensée des parents, silencieusement ou à haute voix, sur la base déjà mentionnée de la Science Chrétienne. » (p. 412)
Il me fallait corriger plusieurs pensées que j’entretenais au sujet de la situation. D’abord, je me sentais coupable d’avoir passé ce rhume à ma fille. Cette inquiétude ne l’aidait pas, au contraire, elle l’empêchait de guérir.
J’ai prié afin de comprendre que seule mon affection pour Haley, qui était une expression pure de l’amour de Dieu, pouvait avoir un effet sur elle. Les microbes, qui ne sont pas produits par Dieu mais qui représentent au contraire l’exact opposé de Son amour et de Sa bonté, et qui sont donc irréels aux yeux de Dieu, ne pouvaient pas affecter la pureté innée de Haley.
J’avais aussi besoin de com-prendre que Dieu était son vrai Père-Mère. Je devais arrêter de penser que c’était à moi personnellement de lui rendre la santé pour prendre conscience du fait que Dieu seul préserve sa santé et sa joie.
En priant avec ces idées, j’ai pris l’enfant dans mes bras et je lui ai dit très doucement que Dieu l’aimait et prenait soin d’elle à chaque instant. Même si elle n’a pas réellement compris ce que je disais, j’étais sûre qu’elle sentait l’amour de Dieu qui l’entourait.
Au bout de quelques minutes, elle a cessé de pleurer. J’ai continué de lui dire qu’elle était l’enfant parfaite et intacte de Dieu, et qu’elle était donc incapable de souffrir.
Quelques minutes plus tard, elle s’est endormie paisiblement et je l’ai recouchée dans son berceau. Quand elle s’est réveillée une heure plus tard environ, elle avait retrouvé le sourire et elle ne manifestait plus aucun symptôme de la maladie. Elle avait été guérie en l’espace de quelques heures.
J’étais très heureuse de voir avec quel naturel Haley avait été réceptive à la prière. Avant de devenir mère, je m’étais demandé si je parviendrais à prier efficacement pour mon enfant, sans avoir peur. Cette guérison représente un important jalon pour moi, parce qu’elle m’a prouvé que le meilleur moyen de prendre soin de ma fille, c’est de m’en remettre à la sollicitude omnipotente et omniprésente de Dieu.
J’ai aussi appris combien il est important que moi, en tant qu’adulte, j’aie une pensée semblable à celle d’un enfant et que j’apprenne à avoir confiance en Dieu aussi naturellement qu’un enfant. Je n’ai pas été guérie du rhume aussi rapidement que Haley, mais ma fille, dont la pensée pure n’était pas encombrée par des opinions et des croyances, m’a appris quelque chose. En prenant conscience du fait que Dieu est mon Père-Mère, comme Il est le PèreMère de Haley, j’ai discerné la pureté indestructible qu’Il m’a donnée. J’étais en droit de m’attendre à la guérison et au bout de deux jours – non pas d’une semaine comme j’en avais l’habitude – j’ai été guérie.
Je suis très reconnaissante de cette guérison et des nombreuses autres que ma famille et moi avons eues en nous tournant vers Dieu.
Petoskey (Michigan), U.S.A.