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La stabilité quand l'avenir est incertain

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 2002


a travaillé pendant plus de vingt ans pour une banque d'affaires, aux États-Unis. Ce poste l'a amené à se rendre en Asie et en Europe. Nous lui avons demandé de nous faire part de ses observations concernant les marchés financiers internationaux, dans la situation économique actuelle.

Pour être schématique, le monde des affaires consiste essentiellement à fournir des biens et des services, ce qui implique de discerner les besoins d'autrui puis de trouver un moyen de répondre à ces besoins.

Dans la Bible, on trouve de nombreux cas où il a été répondu de façon tangible aux besoins des gens. Un grand principe est à la base de ces faits: en réalité les ressources et le besoin s'équilibrent, beaucoup plus souvent qu'on ne le pense au quotidien.

Par exemple, quand Jésus eut besoin d'argent pour payer l'impôt, il demanda à Pierre d'aller pêcher. Le premier poisson que Pierre attrapa avait une pièce de monnaie dans la bouche qui correspondait exactement à la somme due (voir Matth. 17:24–27). Une histoire comme celle-ci semble miraculeuse ou inexplicable, mais ces choses arrivent, et pas seulement dans la Bible. Elles arrivent de nos jours à des gens qui ont prié pour trouver une solution.

Si nous considérons notre valeur ou notre « trésor », comme l'appelle la Bible, en termes purement monétaires, il existe alors une possibilité de risques et d'instabilité, et notre trésor, notre substance est susceptible de diminuer. Or, nous pouvons remplacer certains de ces concepts matériels du trésor par les idées qui en sont l'origine. Mary Baker Eddy, qui a écrit Science et Santé, parle de résoudre les « choses en pensées » (p. 269). Il s'agit là d'envisager les ressources à partir d'une toute autre base.

Si on part d'un point de vue spirituel, on peut se poser les questions suivantes: Les ressources et les services, dans leur sens véritable, sont-ils limités par un plafond ? Est-ce que je crois que Dieu accorde des bienfaits à Sa création au hasard ? Priverait-Il du bien une partie de Sa création tout en faisant connaître l'abondance à une autre ?

Je ne le pense pas. Il est évident, quand on lit la Bible, que Dieu est constant et qu'Il répond toujours aux besoins de Sa création et de Ses enfants. Personne n'est laissé à l'écart.

Supposer que ce sont la peur et l'appât du gain qui dirigent le monde de la finance peut conduire à la confusion et entraîner de très mauvais résultats. Ces motivations ne mènent pas, en général, à une activité constructive ni à une vision saine des choses.

La seule autre possibilité, c'est de prendre la direction opposée et de voir que l'économie et les marchés boursiers ne sont pas fondés sur la peur ni sur l'appât du gain, mais qu'ils fournissent des biens et des services susceptibles d'être élevés jusqu'aux concepts de bonté et de générosité. Ces qualités sont vraiment le contraire de la peur et de la cupidité.

Je constate qu'il est impératif pour moi de faire en sorte qu'au début au moins de chaque journée mes pensées soient bien claires concernant les forces qui dominent vraiment mon travail et mes activités quotidiennes. Si vous n'êtes pas sûr que Dieu soit bon et seulement bon, que Sa création reflète cette bonté, alors vous prenez le risque de partir d'un mauvais modèle et de baser votre journée sur de fausses hypothèses. J'ai testé ces hypothèses et elles ne marchent pas aussi bien que la prière.

Nous avons un choix à faire. Quels principes fondamentaux et quelles hypothèses allons-nous choisir ? Nous pouvons prendre pour principe de base que la peur et l'appât du gain commandent les marchés, croire que le monde est dangereux, craindre que le terrorisme ne frappe n'importe quand, conclure qu'il est possible de subir les coups du sort physiquement ou financièrement. Ou bien nous pouvons croire que ces choses n'ont rien à voir avec Dieu, que la bonté de Dieu et l'amour qu'Il nous porte sont permanents, constants, indestructibles, et avoir alors l'obligation en retour d'aimer Dieu et d'aimer ce qu'Il crée.

Personnellement, cela m'a beaucoup aidé de penser aux marchés, à mes activités, à mes clients et à mes collègues – aussi difficile que cela puisse paraître parfois – comme étant le résultat direct de la bonté créatrice de Dieu. Donc, aimer les collègues, les clients, les compagnies et même les marchés, est une conséquence naturelle de l'amour dont Dieu nous entoure. Et c'est cela, aimer Dieu vraiment.

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