En 1993, l’industrie informatique aux États-Unis a fait un plongeon. Dans la région où j’habite, les compagnies ont commencé à licencier parce qu’elles n’avaient plus de commandes, plus de clients. J’ai été moi-même licencié par la compagnie d’ordinateurs pour laquelle j’avais travaillé dix ans. Je me suis retrouvé au chômage avec des milliers d’autres personnes.
Ma première réaction a été de me rendre à la bibliothèque municipale pour rechercher les noms de toutes les compagnies d’informatique de la région et d’envoyer mon C.V. à une bonne centaine de ces adresses. Après deux mois de recherche sans succès, j’ai commencé à réfléchir à ma situation, et je me suis dit que les pas que j’avais faits étaient sans doute bons, mais qu’ils n’avaient rien donné; il fallait que j’aborde le problème d’une manière différente.
Je me suis alors assis à mon bureau, à la maison, et j’ai prié. J’ai demandé à Dieu de me guider, de me montrer ce que je devais faire dans cette situation. J’ai cherché la présence et l’appui de Dieu. J’ai trouvé beaucoup d’inspiration dans la lecture du livre Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. J’ai commencé à me rendre compte qu’il y avait beaucoup de choses que j’avais déjà et pour lesquelles je me sentais reconnaissant.
Et j’ai fait une liste, une liste de toutes les fois où j’avais trouvé des solutions par la prière. J’avais été guéri de maladies, j’avais résolu des problèmes relationnels, etc. C’était une longue liste !
J’ai arrêté d’envoyer des C.V. mais j’ai continué à chercher du travail à travers des bases de données. Les médias ne donnaient pas de nouvelles très encourageantes, surtout par rapport aux gens dans ma catégorie d’âge, qui, d’après eux, semblaient subir plus fortement que les autres les contrecoups de la mauvaise situation économique.
Puis un jour je suis tombé sur une annonce. On recherchait quelqu’un pour un travail qui n’était pas ce que je voulais faire, mais pour lequel j’avais la formation requise. J’ai faxé mon C.V. et deux jours plus tard j’ai reçu un appel pour me rendre à un entretien d’embauche avec cette compagnie. On était maintenant en mars 1994.
Lors de l’entretien, on m’a proposé un poste qui était plus intéressant que celui pour lequel j’avais postulé, et qui correspondait tout à fait à ce que je voulais faire. On ne m’a même pas mentionné le travail visé dans l’annonce ! J’ai accepté ce poste quelque peu intrigué par ce qui s’était passé. Puis au bout d’une semaine de travail, la dame du service du personnel me fait signe. Elle me dit: « Vous savez, au moment où vous avez envoyé votre fax, je l’ai lu, et je savais que la personne qui est maintenant votre chef était en train d’écrire une description de poste pour un travail qui correspondait parfaitement à votre C.V. Alors j’ai traversé le couloir, votre fax à la main, et j’ai dit à votre chef qu’il n’avait plus besoin de continuer à écrire. Vous étiez la personne pour ce job ! » Je me suis rendu compte à ce moment-là que ce qui s’était passé ce n’était pas une coïncidence. C’était le résultat de ma compréhension de Dieu et de Son amour pour tous, et de ma confiance en Lui.
Aussi, je me suis aperçu que les cinq mois où j’avais été au chômage avaient été une période utile et remplie d’activités. En particulier parce qu’ils m’avaient permis de beaucoup aider certains membres de ma famille qui en avaient besoin. Donc, le moment où j’ai retrouvé du travail, c’était le meilleur moment possible.
Je suis resté à ce poste pendant deux ans, puis je me suis aperçu que je n’étais plus utile au sein de cette compagnie. J’ai moi-même quitté ce poste et j’ai immédiatement retrouvé du travail et je suis encore actuellement employé par cette nouvelle compagnie. C’est une bénédiction de plus à compter sur ma liste déjà si longue de raisons pour être reconnaissant à Dieu !
Natick (Massachusetts), U.S.A.