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De toute façon, elle marche!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2002


Marianne Malchow: Toute jeune encore, et mère de deux enfants de moins de 10 ans, je me suis retrouvée à l’hôpital, paralysée. Après quelque temps, on m’a renvoyée chez moi, car on avait besoin du lit. Entre temps, ma sœur avait fait rénover mon appartement et avait déclaré: « Tout est propre et bien en ordre. Je viendrai deux ou trois fois par semaine faire le ménage, aussi longtemps que tu ne pourras rien faire toi-même. »

Héraut: Vous ne pouviez pas vous lever du tout ?

Marianne: Non. Je ne pouvais même pas bouger les bras et les mains. Alors une voisine est venue me trouver et m’a dit: « Je voudrais vous aider. J’ai là quelque chose de formidable. Nous avons eu de si belles guérisons avec ça ! Je serais très contente que vous vous y intéressiez. Vous avez deux jeunes enfants et ils ont besoin de leur mère. » Et elle a posé trois Hérauts sur mon lit. Je lui ai dit: « Qu’est-ce que j'en fais ?» « Eh bien, lisez-les. Et dans une semaine je viendrai voir comment vous allez. » Je lui ai répondu: « Mais je ne peux pas tourner les pages. » Elle m’a dit: « Vous avez votre famille. Votre mari et vos enfants peuvent le faire pour vous ! »

J’ai lu pendant quatre jours et j’ai alors pensé: « En fait, je devrais me lever et essuyer cette poussière. Il y en a partout ! » Il ne m’est pas venu à l’dée que je ne pouvais pas me lever. Je me suis levée, j’ai pris le chiffon et j’ai épousseté, puis j’ai respiré profondément et je me suis recouchée. Dans mon lit j’ai pensé: « C’était formidable. Si cela pouvait être toujours comme ça ! »

Quand les enfants sont rentrés de l’école, ils m'ont demandé : « Maman, est-ce que quelqu’un est venu ? Tout est si propre.» Je leur ai dit: « Non, c’est moi. » Ma grande m’a regardée et m’a dit: « C’est toi ? Ce n'est pas vrai. » J’ai répondu: « Mais si. »

J’arrive à la maison, mon mari me regarde ébahi...

Et au bout d’une semaine la voisine est venue me demander: « Comment ça s’est passé ? » « Bien, je me suis levée une fois et j’ai épousseté. » Alors elle a dit: « Magnifique ! Aujourd’hui nous allons vous amener chez une praticienne de la Christian Science. » « Oui, lui ai-je répondu, mais je ne peux pas descendre les escaliers. Qui va me porter ? Il n’y a personne ici. » « Je vous aiderai. Et mon gendre est ici, il est grand et fort, il vous portera jusqu’au bas de l’escalier puis nous irons en voiture chez la praticienne, et nous verrons ce qui se passera. » Et c’est ce que nous avons fait.

On m’a amenée dans une pièce. C’était le bureau de la praticienne. On m’a dit qu’elle allait arriver. Quand elle est entrée, elle a déclaré: « Je vais d’abord ouvrir tout grand la fenêtre, les oiseaux chantent et le ciel est si bleu ! Il paraît qu’il y a longtemps que vous n’êtes pas sortie. Alors profitez de ce bon air ! »

Puis elle m’a dit: « Et maintenant vous pouvez me raconter tout ce que vous avez sur le cœur. J’écoute. » Elle s’est assise en face de moi, et j’ai probablement parlé longtemps parce qu’à la fin elle m’a interrompue et m’a dit: « Eh bien, je vois ce qu’il en est. Je voudrais y réfléchir maintenant, et vous allez chercher un Héraut là, derrière vous. » Elle me montrait une table ronde, à environ un mètre et demi de moi. J’ai pensé: « Elle me dit d’aller chercher un Héraut, mais comment ? » Elle s’était tournée vers la fenêtre et, très tranquille, regardait le jardin. Elle priait, probablement. Au bout d’un moment j’ai entendu: « Regardez ce qu’il y a sur vos genoux ! » Et il y avait là un Héraut, que je m’étais mise à lire et à feuilleter. J’avais dû me lever pour aller le chercher sans m’en apercevoir.

Puis elle m’a dit: « Vous pouvez revenir lundi et jeudi, ici, à mon bureau. Le mercredi et le dimanche nous avons l’église. Vos enfants peuvent aller à l’école du dimanche. » « Très bien, ai-je répondu, mais où sont les autres, il faut que je rentre à la maison. » « Oh, ils sont partis. Ils ont dit, Nous rentrons à la maison, de toute façon elle marche ! » Ils étaient donc fermement convaincus que je serais guérie. Et ce fut le cas. Vous pouvez me croire, ce fut bien le cas.

J’étais si remplie de joie que je ne me suis pas rendu compte que je devais marcher dix minutes jusqu'à l’arrêt du tram. Quand le tram est arrivé, il était plein. J'ai dû rester debout, et au quatrième arrêt, je suis descendue. Il commençait à pleuvoir. « Tu n’as pas besoin d’être trempée », me suis-je dit. Et j’ai couru jusque chez moi, une distance de quelques centaines de mètres.

J’arrive à la maison, mon mari me regarde ébahi, nous sommes montés à l’étage, et la première chose que j'ai dite après avoir enlevé mon manteau et posé mon sac a été: « Qu’estce que vous voulez manger ? » Mon mari et mes enfants n’ont pas répondu parce qu’ils pleuraient, alors je me suis aussi assise et j’ai pleuré avec eux.

Héraut: De joie, bien sûr.

Marianne: Oui, nous avons tous pleuré de joie. Quelle guérison magnifique cela a été ! Le lendemain, j’ai eu la visite d’une voisine qui m’avait toujours aidée pour la lessive « Comment se fait-il que vous soyez debout ? » m’a-t-elle demandé. Je lui ai alors raconté ma guérison. Elle m’a dit: « Ce n’est pas possible. En fait, vous ne voulez pas que je revienne vous aider. J’ai sûrement mal fait quelque chose. » Je lui ai dit: « Non. Mais regardez. J’ai des Hérauts. Vous pouvez en prendre un avec vous. » Elle l’a pris, l’a lu et a commencé à s’intéresser à la Christian Science.

Au bout d’une semaine, je me suis demandé: « Bon, mais comment est-ce que j’ai été guérie ? Je voudrais bien savoir d’où c’est venu. » Je me suis mise alors à étudier sérieusement la Christian Science. Et je n’ai plus jamais arrêté. Et la guérison a été permanente.

Il s’est opéré de grands changements dans ma vie depuis lors. J’ai passé mon bac. J’ai appris un métier, et en plus j’ai appris à coudre, à taper à la machine et la sténo. J’ai étudié l’anglais pendant dix ans. Plus tard, lorsque mes enfants sont partis en vacances en Hongrie, ils m’ont dit: « Pourrais-tu t’occuper de nos deux enfants ? Nous avons un lieu de vacances sur la mer Baltique et il faut y aller, sinon nous perdrons notre droit de l’utiliser. Peux-tu t’y rendre avec les enfants ? Ils savent nager, et toi ? » Je ne savais pas nager.

« Bon, me suis-je dit, il faut que j’apprenne. » J’avais alors 52 ans. Et j’ai appris en 15 jours. Et comme je trouvais tellement intéressant d’apprendre, j’ai aussi appris à conduire. Mais sans la Science, je n’y serais pas parvenue, ça c’est sûr ! La Science a entièrement changé ma vie.

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