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Guérir la maladie: c’est notre travail et celui de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2002


Un jour, il y a quelques années, une amie qui ne se sentait pas bien m’a demandé de prier pour elle. J’ai accepté de l'aider, mais j’ai immédiatement été envahie par le doute.

J’avais trouvé la prière extrêmement efficace lorsque j'avais eu des ennuis financiers, des problèmes relationnels et des difficultés dans mes études, entre autres. Malgré tout, je n’étais pas entièrement persuadée du fait que la prière pouvait guérir la maladie, même si j’avais été témoin de son efficacité pour d’autres personnes et même si moi aussi j’avais eu des guérisons par la prière. A ce momentlà, ces cas me semblaient être de lointains souvenirs ou constituer des exceptions à la règle.

Cependant, j’avais promis à mon amie de prier pour elle, alors j’ai commencé malgré mes craintes. Finalement, j’ai reconnu que, même si je n’étais pas sûre de l’efficacité de mes prières, je pouvais au moins voir mon amie d'un point de vue spirituel au lieu d’un point de vue matériel. Le résultat a été double: j’ai triomphé de ma peur et mon amie a été guérie.

Dans les années qui ont suivi, j’ai souvent eu l’occasion de prier au sujet de maladies et de blessures pour moi-même et pour d’autres gens. Je n’ai plus jamais éprouvé avec autant d’intensité cette crainte de voir mes prières incapables de résoudre la dificulté que moi ou quelqu'un d’autre rencontrait. Cela ne veut pas dire que je n’ai plus eu à me rappeler, ce que je fais d’ailleurs constamment, de l’efficacité de la prière. Néanmoins, la guérison de mon amie m’a révélé ce que la prière doit accomplir et la guérison spirituelle est devenue beaucoup moins intimidante qu'avant.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, il ne s’agit pas pour la personne qui prie de résoudre un problème, même si c’est souvent le résultat de la prière. Prenez le cas de mon amie: En décidant de voir ce qui était spirituellement vrai à son sujet, je n’essayais pas de guérir quelque chose qui n’allait pas. Sans m’en rendre compte, je suivais les enseignements de Jésus, « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8:32, version synodale). J’ai su ce qui était vrai au sujet de mon amie, et la vérité l’a rendue libre.

Je me suis souvent demandé quelle partie de cette affirmation décrivait mon rôle dans la guérison. Je pense que c’est la première partie, le fait de connaître la vérité. La vérité que j’ai besoin de connaître est la seule et unique Vérité, Dieu Luimême. Mon travail consiste à savoir, par exemple, que Dieu est l’Esprit parfait et que Sa création, y compris chacun de nous, est spirituelle et parfaite aussi.

« Rendre libre » n’est pas une responsabilité qui incombe à la personne qui prie. C’est le travail de la Vérité, et nous pouvons savoir avec confiance que la Vérité fera son travail. La Vérité nous rend libres en nous montrant que la création spirituelle est libre, pour toujours. La guérison de la maladie ou de toute autre difficulté physique, est tout aussi naturelle que la résolution d’un problème de chômage ou de relations.

Une phrase dans Science et Santé fait ressortir la même idée que ce que dit Jésus sur la vérité, mais c’est le mot « Esprit » au lieu de « vérité » qui est employé. Voici cette phrase: « Corrigez la croyance matérielle par la compréhension spirituelle, et l’Esprit vous reconstituera. » (Science et Santé, p. 425) Corriger la croyance matérielle de cette manière revient essentiellement à connaître la vérité. L’image d’une création divine malade provient uniquement de ce que perçoivent les sens. La compréhension spirituelle révèle un point de vue différent. La Bible contient de nombreux récits où des gens se sont écartés de ce que leur disaient les sens afin de voir, au moyen de leur compréhension spirituelle, l'ordre parfait de la création de Dieu. Tandis qu’ils faisaient cela, l’Esprit, Dieu, les reconstituait.

Cette vision spirituelle de la création divine, c’est notre conscience Christ. Le Christ est la divinité qui animait Jésus et qui communique directement la vérité de Dieu à chacun de nous. L’apôtre Paul faisait sans doute allusion à cette conscience Christ lorqu’il nous enjoint ainsi: « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. » (Phil. 2:5) Chaque fois que nous prenons conscience de la vérité à notre sujet et au sujet des autres, c’est-à-dire du fait que le Christ communique avec nous, l’Esprit reconstitue notre vie.

Jésus fit un jour une déclaration qui m’a aidée, à maintes reprises, à refuser de porter le fardeau de celle qui pense devoir effectuer rèellement la guérison. Voici ce qu’il dit: « Je ne puis rien faire de moimême. » (Jean 5:30) Lorsque je reconnais que Dieu est l’origine de tout pouvoir, de toute santé, de toute vie, de tout amour, je ne vais probablement pas tenter de prendre sur mes épaules la responsabilité de la guérison. Cela ne veut pas dire que nous n'avons aucune responsabilité. La Vérité exige un témoin et nous avons le privilège d'être ce témoin de la santé, peu importe ce qui se présente à nos yeux. C’est suivre les instructions de Jésus quand il dit « vous connaîtrez la vérité ».

Un autre piège dans lequel nous tombons et qui nous empêche parfois de comprendre que la prière peut guérir le corps, c’est de croire que le corps est matériel et que la matière possède ses propres lois qui ne sont pas affectées par la prière. En réalité, puisque Dieu est l’Esprit et qu’Il est Tout, l’Esprit est forcément Tout.

Or où y a-t-il de la place pour la matière dans la totalité de l’Esprit ? Nulle part. La matière n’est pas solide ni intraitable, elle est en réalité une pensée, une pensée erronée. C’est une vision erronée de la création divine, non une création indépendante. Et puisque la matière est une pensée erronée, nous avons la possibilité de la corriger dans notre pensée; c’est exactement ce que j’ai fait à propos de mon amie. J'ai remplacé la vision erronée que j’avais d’elle comme étant malade par la compréhension correcte de ce qu’elle est, l’enfant parfaite de Dieu. Et la Vérité nous a libérées toutes les deux de cette pensée de maladie.

La santé, la paix et la beauté sont tangibles à nos sens spirituels.

La santé, la paix et la beauté sont aussi tangibles à nos sens spirituels que la matière semble tangible aux sens matériels. La guérison de toutes sortes de problèmes, notamment des problèmes physiques, résulte naturellement de l’utilisation du sens spirituel. Et pourquoi pas ? C’est en conformité avec la loi que Jésus a énoncée: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »

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