Quand j'étais à l'école primaire, j'ai étudié un texte qui a pour titre: « La chemise d'un homme heureux ». C'était l'histoire du fils d'un grand roi qui n'était pas heureux malgré tous les plaisirs qui lui étaient offerts.
Un jour, ce garçon rendit visite à un sorcier qui lui dit que s'il voulait être heureux il n'avait qu'à porter la chemise d'un homme qui est toujours heureux. Le prince ne tarda pas à faire le tour du monde à la recherche d'une telle chemise magique. Il essaya des chemises de rois, d'empereurs, d'artistes, d'hommes d'affaires, mais en vain. Très déçu, il rentra chez son père, plus malheureux encore qu'auparavant. Un jour il remarqua par la fenêtre du palais royal un brave laboureur tout joyeux, qui poussait sa charrue en chantant. Voilà un homme, se dit-il, qui possède le bonheur, je vais le persuader de me vendre sa chemise. Il s'approcha de lui. « Es-tu heureux ? » « Oui », répondit l'homme. « Hé bien, vendsmoi ta chemise. » « Ma chemise ? Mais je n'en ai pas », fut la réponse.
Ce texte m'avait bien amusé et j'y repense encore, car il n'est pas rare de croire, comme le prince de ce conte, que le bonheur peut s'acquérir par un bien matériel. Avant de connaître la Christian Science*, je me tourmentais beaucoup à propos de choses matérielles que je croyais être la source du bonheur. En me tourmentant, je devenais de plus en plus malheureux et je ne trouvais pas de réponse à mes besoins.
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