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UN AMOUR DÉSINTÉRESSÉ ET LA NAISSANCE D'UN ENFANT

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2000


Mon mari et moi étions mariés depuis de nombreuses années, mais nous n'avions pas d'enfants. J'étais toujours heureuse de passer du temps avec mes nièces, mais avoir nos propres enfants semblait être un but impossible à atteindre.

Lorsqu'une amie, très innocemment, fit remarquer qu'à son avis seule une mère était vraiment capable de saisir la profondeur du poème de Mary Baker Eddy, « Prière du soir de "Mère" » (voir Écrits divers, p. 389), je me suis sentie privée de quelques chose. Outre ce sentiment d'être limitée, la croyance selon laquelle mon « horloge biologique » s'usait devait aussi être chassée.

Avant de me marier, j'avais suivi le cours de Christian Science, et cela m'avait permis d'adopter la position spirituelle élevée qui profiterait à notre mariage. Pendant les années qui ont suivi, j'ai étudié avec gratitude les Leçons bibliques hebdomadaires, lisant les passages tirés de la Bible et de Science et Santé indiqués dans le Livret trimestriel de la Christian Science. J'ai aussi appris à beaucoup mieux apprécier les autres œuvres de Mary Baker Eddy. Le concept erroné que j'avais de moi-même prétendant que j'étais limitée a laissé place à un meilleur concept de mon être en tant qu'enfant de Dieu, possédant le riche héritage de Sa bonté infinie. Mon mari, ayant adopté les enseignements de la Christian Science, gardait constamment à l'esprit, avec douceur et calme, que nous ne pouvions pas être privés du déroulement harmonieux et légitime d'un concept complet de la famille.

Puis, un été, ma sœur aînée et son mari nous ont fait la surprise de nous annoncer qu'ils attendaient leur premier enfant. Ma sœur l'avait toujours profondément désiré. La joie que j'éprouvais pour eux débordait, sans une pointe d'envie. Deux semaines plus tard, à la réunion de l'Association des élèves de mon professeur de Christian Science, j'ai perçu les tendres vérités du poème de Mary Baker Eddy, « Prière du soir de "Mère" », sous un jour totalement nouveau. En voici la première strophe:

Douce présence, force, joie et paix,
Vie infinie, Ô souverain pouvoir,
Toi, dont l'amour protège l'oiselet,
Guide l'essor de mon enfant ce soir.

Je me suis rendu compte que je pouvais voir dans ce magnifique poème une prière pour l'Église et qu'il m'était possible de prier ainsi avec ce poème. Après cela, le sentiment d'être privée de quelque chose s'est évanoui. Je me suis mise à penser à ce poème dans le contexte plus large de l'amour maternel et désintéressé que Mary Baker Eddy démontra de façon si complète en prenant soin de son Église. J'ai compris que cet amour désintéressé était le clair reflet de l'amour du Très-Haut, de l'Amour infini qui crée, soutient et protège tout; et j'avais le droit inné, en tant qu'image et ressemblance de Dieu, de comprendre et d'exprimer cet Amour, de savoir que cet Amour gouverne l'Église et nous gouverne tous.

Deux mois plus tard environ, avec reconnaissance, j'étais heureuse d'annoncer à mon mari que nous allions avoir un enfant. Nous avons contacté une garde-malade de la Christian Science et une sage-femme afin que j'accouche à la maison. J'ai prié pendant toute la grossesse en me servant des vérités concernant la perfection de l'homme, en tant qu'idée de Dieu; l'entente harmonieuse de toutes Ses idées, les unes avec les autres; et la certitude que le développement d'une nouvelle idée spirituelle n'entraîne pas de souffrance, mais le réconfort et la joie. Une praticienne de la Christian Science a prié pour moi pendant tout ce temps, et son soutien spirituel et puissant s'est clairement fait sentir, en particulier le jour de l'accouchement. Mon mari devant aller travailler, j'ai passé seule la plus grande partie de la journée, et je suis restée calme, libre de toute peur grâce à un verset biblique qui m'était venu à l'esprit ce jour-là: « Quel autre ai-je au ciel que toi ? Et sur la terre je ne prends plaisir qu'en toi. » (Ps. 73:25)

La garde-malade de la Christian Science est arrivée en fin d'après-midi et avec beaucoup d'amour m'a lu des cantiques qui me confortait encore davantage dans l'assurance de la « douce présence » de Dieu. La sage-femme est arrivée environ dix minutes avant la venue du bébé. Elle a été surprise par la rapidité et la facilité de l'accouchement. Mon mari s'est réjoui avec moi à la naissance d'une belle petite fille qui nous comble de bonheur et illumine notre foyer.

Pour cet exemple de l'affection maternelle de Dieu, qui manifeste notre unité avec l'Amour, je suis extrêmement reconnaissante.


J'aimerais confirmer le témoignage de ma femme en ce qui concerne la naissance de notre fille. Je n'ai jamais douté que nous aurions un enfant un jour. Nous l'avons attendue pendant douze ans, mais Deanna valait certainement la peine d'attendre. Aujourd'hui, nous avons l'impression qu'elle a toujours été avec nous.

Lorsque je suis rentré du travail, le jour où Deanna est arrivée, Debbie était prête à accoucher. Un seul petit détail manquait cependant, la sage-femme n'était pas encore là. Elle n'attendait pas la naissance avant le lendemain matin. Je me souviens que je n'ai ressenti aucune peur et que je n'ai pas cédé à la panique. Debbie aussi était en paix. Je me rappelle avoir pensé que nous étions tous dans « l'atmosphère de l'Amour divin », ainsi que nous l'affirme un cantique (voir Hymnaire de la Science Chrétienne, no 144, trad. littérale). La sage-femme est arrivée environ dix minutes avant Deanna et tout s'est passé rapidement, sans souffrance ni accroc.

Après cela, j'ai parlé avec la sage-femme qui ne pensait pas qu'il était possible qu'un premier bébé arrive aussi rapidement et sans douleur.

C'est Debbie qui m'a présenté la Christian Science et elle vit sans cesse les vérités que Jésus-Christ et Mary Baker Eddy nous ont exposées.

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