Les femmes ont un potentiel énorme. Actuellement, au Brésil, elles sont plus présentes qu'autrefois sur les lieux de travail, dans les arts, les syndicats et participent à la vie du quartier. Néanmoins, il n'y a aucune femme qui siège au conseil d'administration des grandes compagnies ou des fédérations syndicales. Les femmes ont encore un long chemin à parcourir avant d'obtenir une totale égalité des chances.
J'aimerais mentionner trois points essentiels. Premièrement, les femmes doivent apprendre à croire en leur propre potentiel. Au Brésil, des sondages montrent que, très souvent, les femmes craignent de ne pas être capables d'accomplir des tâches qui, il n'y a pas si longtemps, étaient exclusivement réservées aux hommes. Deuxièmement, ceux qui recrutent les personnes destinées à des postes importants font encore preuve de discrimination. Troisièmement, les femmes doivent assumer les responsabilités de la vie de famille beaucoup plus que les hommes. Malheureusement, de nombreux maris n'ont pas été élevés en apprenant à participer aux corvées quotidiennes avec leur femme, à prendre soin des enfants ou à leur enseigner les valeurs morales. C'est un problème grave.
Parvenir à l'égalité ne signifie pas que les hommes et les femmes doivent agir de manière identique, mais qu'ils aient les mêmes possibilités de progresser, de mettre à profit tout leur potentiel.
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