Je ne suis pas entrée dans la carrière du stylisme consumée par une passion dévorante, mais forcée par la nécessité après le décès de mon mari, à une époque où les possibilités d'emploi pour les femmes étaient très limitées. J'ai été invitée à devenir l'assistante de la présidente de l'école de stylisme de Kobé. J'avais fait mes études dans cette école. Je pense que la présidente m'a offert ce travail, non pas en raison de mes capacités, mais parce qu'elle avait pitié de moi. On m'a envoyée diriger le nouveau bureau à Tokyo.
J'ai alors eu envie d'améliorer la façon de s'habiller des Japonaises. J'ai étudié le stylisme à New York et à Paris. Je n'ai pas vraiment cherché à me faire valoir. J'ai plutôt essayé de bien réaliser les idées de modèles qui me venaient à l'esprit. J'ai eu le bonheur de pouvoir saisir de nombreuses occasions lors de rencontres fortuites.
En tant que styliste, j'étais sans cesse sous pression: Il fallait que je crée « une nouveauté ». En même temps, je recherchais une valeur sûre. Je désirais profondément faire connaître l'amour de Dieu et présenter le christianisme aux gens. J'étais membre d'une Église protestante avant de commencer à étudier la Christian Science, il y a une trentaine d'années environ.
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