Il y a trois ans environ, ma vue a commencé à se détériorer, processus souvent associé au vieillissement et à l'hérédité (j'étais le seul membre de ma famille qui n'avait jamais porté de lunettes). A cause de ma profession (je suis compositeur, pianiste et professeur), je lis beaucoup; or, ma vision semblait devenir de moins en moins nette, au point que les notes et les mots étaient toujours plus flous. Je me suis, bien sûr, traité métaphysiquement, mais la situation continuait de s'aggraver. J'avais de la peine à lire la Leçon biblique (qui se trouve dans le Livret trimestriel de la Christian Science), la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy. Pendant l'été de 1997, j'ai continué de prier avec diligence et il m'a paru prudent de consulter un occuliste qui me prescrivit des lunettes. J'avais la conviction toutefois que porter des lunettes serait seulement une mesure provisoire, et je poursuivais mes prières quotidiennes et mes activités professionnelles.
Je continuais donc de prier pour corriger la croyance à une détérioration de la vue, mais graduellement mes prières quotidiennes se sont concentrées sur d'autres aspects de ma vie nécessitant mon attention. Pendant cette période, ma compréhension de mon identité spirituelle en tant qu'idée de notre Père-Mère Dieu a continué de croître. Enfin, un samedi vers la fin mars 1998, je me suis mis à ne plus voir très bien avec mes lunettes. Le dimanche nous sommes allés avec ma femme comme d'habitude à l'église. Au début du service, ma femme tenait mes lunettes. Quand nous nous sommes apprêtés à chanter le premier cantique, il m'est venu clairement à la pensée que j'étais guéri et que je n'avais plus besoin de porter de lunettes. J'ai chanté le premier cantique en voyant les notes et les paroles, sans avoir besoin de lunettes ! Toute la journée j'ai pu lire sans ressentir la moindre gêne. Je savais que j'étais guéri, et je percevais plus clairement ma vision spirituelle – la faculté éternelle, jamais sujette au vieillissement, de mon être en tant qu'idée parfaite et bien-aimée de Dieu. Cette vision était mon seul et unique héritage. Ma vue est restée parfaite.
Je suis rempli de gratitude pour le nouveau sentiment de paix qui a accompagné cette guérison.
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