Un jeune homme est venu faire des travaux chez moi. Lorsque mes chats sont allés voir ce qui se passait, il s’est mis à parler de ses propres animaux puis de sa famille. Il était évident qu’il éprouvait beaucoup de tendresse envers son petit garçon. Bientôt nous nous mettions à parler de choses spirituelles puis nous abordions la question du pardon.
Il estimait que les gens ne méritaient pas d’être pardonnés à moins qu’ils ne le demandent. Pour illustrer ce qu’il venait de dire, il m’a confié que de nombreuses années auparavant, placé dans une famille d’accueil, le père l’avait maltraité. Cette personne ne s’était pas repentie, et le jeune homme se sentait incapable de lui pardonner. Je lui ai répondu qu’il n’avait pas laissé la cruauté de cet homme l’empêcher d’être un bon père. Il avait brisé le cercle infernal de la violence; l’amour avait triomphé de la haine. Il était vraiment en train de pardonner!
Plus tard dans la soirée, en repensant à notre conversation, je me suis rendu compte que même si un grand nombre de gens ne s’étaient pas toujours montrés très gentils envers moi au cours des années, je n’avais jamais été privée du désir ni de la faculté d’aimer. Dieu, l’Amour divin, avait parlé plus fort que toutes les pensées et tous les comportements qui suggéraient l’absence de l’Amour.
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