Il y a bien longtemps que je souhaite apporter ce témoignage qui m'a encouragée si souvent ces dernières années.
Je me trouvais alors en compagnie de ma mère dans un très beau jardin et l'endroit était si paisible et si beau que je me sentis soudain remplie d'une immense gratitude pour Dieu et la présence tangible de Son amour. Je me penchai sur un bassin afin d'admirer de plus près un nénuphar parfait qui l'ornait. J'avais posé mes mains sur le rebord cimenté quand soudain je ressentis au poignet gauche une brûlure intense. Tournant légèrement la tête, j'aperçus une guêpe à cet endroit. Je ne remuai même pas le bras pour l'éloigner. Je ne dis pas un mot. Mais tout mon être cria NON ! Non à quelque chose de contraire à l'Amour de Dieu; non à la possibilité d'une attaque cruelle, non à quoi que ce soit prétendant troubler mon bonheur; non à une créature autre qu' « utile, inoffensive, indestructible » (voir Science et Santé, p. 514 ). Je me redressai calmement et fermement, décidée à demeurer paisible, reconnaissante et profondément joyeuse.
Je partis visiter le reste du jardin avec une amie qui s'était jointe à nous. Intérieurement je n'étais que prière. Et la brûlure avait cessé rapidement. Ces paroles de la Leçon biblique de la semaine, qui avait pour sujet l'Amour, s'étaient spontanément présentées à mon esprit. Elles sont tirées de la Bible et disent ceci: « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru... ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal... » (Marc 16:17, 18)
Je suis très reconnaissante pour les progrès certains dont témoigne cette guérison.
C'était vraiment une certitude en moi. Nous avons terminé la visite du jardin et, plus tard, sur le chemin du retour cette certitude me fut confirmée car lorsque je jetai un coup d'œil à mon poignet, je ne vis aucune trace de quoi que ce soit, absolument rien. Je dois ajouter que plus tôt dans ma vie, lorsque je ne connaissais pas la Christian Science, chaque fois que j'avais été piquée par un insecte, j'avais eu de très fortes réactions (enflures, plaques violacées, fièvre) qui m'avaient pendant longtemps fait redouter la simple vue d'une guêpe.
Mais ce jour-là, j'ai vu la guêpe comme une idée de Dieu, incapable de nuire et semblable aux animaux dont parle Ésaïe quand il dit prophétiquement: « Le loup habitera avec l'agneau... Le nourrisson s'ébattra sur l'antre de la vipère... Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte. » (11:6, 8, 9)
J'étais très reconnaissante pour les progrès certains dont témoignait cette guérison et pour l'enseignement reçu en Christian Science, qui révèle l'harmonie de la création divine.
Plan-de-Cuques, France
