Je promenais mon chien quand, soudain, j'ai trébuché et je suis tombée. J'ai appris plus tard que j'avais perdu connaissance et que les aboiements de mon chien avaient alerté les voisins. Ils m'ont fait transporter au service des urgences d'un hôpital. Je suis revenue à moi quelque temps après y avoir été admise. Le médecin prenait des radios de mon épaule et disait que j'avais la clavicule, le coude et le poignet cassés. Il se préparait à opérer et à insérer des broches permettant de maintenir les os en place. Je lui ai demandé s'il y avait une alternative et il m'a répondu que je pouvais rester immobilisée pendant six à huit semaines, le temps que les os guérissent. J'ai choisi cette solution.
Très gentiment, mes voisins m'ont ramenée chez moi et m'ont installée dans un grand fauteuil à bascule d'où j'avais une vue magnifique sur le port et le fleuve. Cette vision de liberté et de beauté de la nature a contribué à la rapidité de ma guérison. L'étude de passages de la Bible que ma fille m'avait fait parvenir par courrier exprès, où il est question du bras de l'Éternel, m'a donné le courage de me dépouiller mentalement de l'enveloppe du processus de la guérison matérielle pour me glisser dans la robe neuve de l'inspiration spirituelle. J'ai pris conscience de la présence, de la force, du pouvoir et de l'autorité de Dieu – de Sa sollicitude et de Son amour dont Il entoure chacun de nous, à tout moment.
Un passage dans le Livre de Job m'a aidée tout particulièrement: « As-tu un bras comme celui de Dieu, une voix tonnante comme la sienne ? Orne-toi de magnificence et de grandeur, revêts-toi de splendeur et de gloire ! » (40:4, 5) Cela m'a raffermie dans ma conviction que le Christ était présent pour me secourir, me guérir et restaurer l'harmonie dans ma pensée. J'ai aussi demandé à ma voisine, qui s'était montrée si compatissante, de me lire ce que Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy nous dit à propos des trois jours que Jésus a passés dans la tombe, après son crucifiement. En effet, Science et Santé fait remarquer que Jésus, « s'appuyant sur la base de la Science Chrétienne, le pouvoir de l'Entendement sur la matière... combattit et anéantit toutes les revendications de la médecine, de la chirurgie et de l'hygiène. [...] C'était une méthode de chirurgie qui surpassait l'art matériel, mais ce ne fut pas un acte surnaturel. Au contraire, ce fut un acte divinement naturel, par lequel la divinité apporta à l'humanité la compréhension de la guérison-Christ, et révéla une méthode infiniment au-dessus de celle que les humains ont inventée. » (p. 44)
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