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La solitude ? Ce n'est pas une fatalité!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1999


Quelqu'un qui vivait seul pour la première fois depuis de nombreuses années déclara: « Je me suis assis et j'ai regardé ces quatre murs. C'est difficile de communiquer avec quatre murs. » Il se sentait seul et se demandait ce qu'il pouvait faire pour y remédier. Parfois, le sentiment de solitude assaille les gens de façon inattendue.

Toutefois, ce qui compte, c'est de trouver le moyen de sortir de la solitude, et ceci consiste à comprendre que Dieu est notre Père-Mère céleste. Son amour environne et remplit tout l'univers. Il ne nous abandonne jamais. Même quand nous avons l'impression de ne pas sentir Sa présence, Il est là.

Nous avons le choix. Soit nous gardons nos pensées centrées sur Dieu et nous sommes reconnaissants pour l'abondance de Ses bienfaits, soit nous laissons les ténèbres de la solitude prendre le dessus. Plus nous penserons à Dieu et à Sa bonté infinie et impartiale, plus vite nous découvrirons la joie d'aimer nos semblables, et la solitude ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Aimer Dieu et notre prochain nous rend plus réceptifs aux merveilles que Dieu a en réserve pour nous.

Il y a longtemps, une veuve de la ville de Sarepta devait beaucoup aimer Dieu, parce que Dieu envoya vers elle Son prophète, Élie, alors qu'elle était dans le besoin (voir I Rois 17:8–16). Cette femme et son fils étaient seuls au monde — sans mari, sans famille, sans amis, sans allocation leur permettant de survivre, et au bord de la famine. Elle se préparait à faire un petit gâteau pour elle et son fils avec le peu de farine et d'huile qui lui restait puis s'apprêtait à mourir. Face à cette situation désespérée, le prophète Élie demanda à la femme de lui préparer d'abord un petit gâteau. Élie incarnait le Christ éternel, la Vérité, à un degré extrêmement élevé, et cette femme, à travers l'amour qu'elle portait à Dieu et sa confiance en Lui, avait pu reconnaître la grande spiritualité du prophète. Elle avait sans doute compris que les paroles que prononçait ce dernier venaient de Dieu, et comme un enfant, elle eut l'humilité d'obéir. Voici ce qu'il en résulta: « Elle alla, et elle fit selon la parole d'Élie. Et pendant longtemps elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu'Élie. La farine qui était dans le pot ne manqua point, et l'huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la parole que l'Éternel avait prononcée par Élie. »

Suivre l'exemple de cette veuve exige de cesser de penser que nous sommes limités. Elle avait une confiance en Dieu si totale qu'elle était prête à prendre soin de l'homme de Dieu, sans songer aux conséquences pour elle et pour son fils. Si comme cette femme, nous nous trouvons sans personne sur qui nous appuyer, nous pouvons aussi nous tourner vers Dieu et Son Christ afin d'être secourus et réconfortés. Nous ne sommes pas obligés de nous laisser enfermer entre quatre murs.

Une femme que je connaissais était une illustration moderne d'un amour si sincère et si désintéressé qu'il l'empêchait de se sentir seule. Sa vie était la générosité en action. Après le décès de son mari, elle a continué à travailler en tant que garde-malade de la Christian Science. Elle a aussi trouvé de nombreuses façons d'aider les autres en dehors de son travail. Même après qu'elle ne fut plus capable de conduire aisément, elle prenait le train pour se rendre dans le centre ville, puis un taxi pour se rendre d'un endroit à un autre afin d'apporter son aide. Ceux qui la connaissaient mieux que moi affirmaient qu'elle ne perdait jamais une occasion de faire du bien aux autres. Sa fille disait que l'amour désintéressé de sa mère l'avait toujours empêchée de se sentir seule. A quatre-vingt-dix ans, elle était un merveilleux exemple de vie chrétienne. Chaque jour, elle mettait en pratique le cantique qui suit:

Au vaste fleuve de l'Amour
Ouvrez de grands canaux
Que rempliront son large cours,
Ses abondantes eaux.

Si nous cessons d'ouvrir un jour
Nos cœurs à ses bienfaits,
Nous risquerons d'en voir le cours
Se tarir désormais.

Il faut savoir les partager,
Ces biens que l'on reçoit ;
Pour recevoir, il faut donner,
De l'Amour, c'est la loi.

(Hymnaire de la Science Chrétienne, no 182)

Ouvrir les canaux pour le « fleuve de l'Amour » est un moyen merveilleux d'apporter la guérison dans notre vie et dans celle de nos semblables. Mais que devons-nous faire lorsque quelqu'un rejette nos tentatives de l'aimer ? Un enfant, un frère, une sœur ou un voisin repousse peut-être notre affection. Dans ces moments-là, nous devrions nous souvenir de ce qu'est réellement l'amour. Les choses que nous faisons pour les autres de manière désintéressée peuvent être des expressions de l'Amour divin, mais aimer autrui spirituellement commence dans la pensée. Nous aimons comme Jésus-Christ seulement quand nous comprenons que l'homme est le reflet et l'expression spirituels de Dieu, non le mortel limité qu'il paraît être. Cette compréhension spirituelle de l'homme nous libère et nous permet d'aimer sans nous soucier de savoir si nous sommes payés de retour. En aimant ainsi, nous découvrons que nous sommes moins dépendants de l'amour que les autres nous portent tout en ne nous sentant pas seuls.

Lorsque l'amour de Dieu nous suffira, il se manifestera dans notre existence par des canaux auxquels nous n'avons pas encore pensé. Son amour est impartial. Dieu ne connaît pas la haine. Il n'aime pas certains plus que d'autres, et Il n'a pas d'ennemis. Ses enfants reflètent et expriment tout ce qu'Il est. Ils ne sont ni froids ni indifférents. Jésus-Christ vivait l'Amour divin. Si notre amour se modèle sur celui du Maître, nous aurons notre récompense dans les bienfaits qu'il nous apportera. C'est la loi de Dieu, l'Amour. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy parle de l'action de l'Amour: « L'Amour révèle le chemin, l'illumine, le désigne, et nous y guide. Les bons motifs donnent des ailes à la pensée, de la force et de la liberté à la parole et à l'action. Lamour est prêtre à l'autel de la Vérité. Attendez patiemment que l'Amour divin se meuve sur la surface des eaux de l'entendement mortel et qu'il forme le concept parfait. Il faut que la patience "accomplisse parfaitement son œuvre". » (p. 454)

Où que nous nous trouvions sur le chemin qui mène à la vie éternelle, aimons ceux qui nous entourent pour ce qu'ils sont réellement, les enfants de Dieu. Cet amour est naturel, et pour un cœur plein de bonté et d'amour il n'y a ni le temps ni la place de se sentir seul.

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