L'article qui précède cet éditorial parle d'un livre écrit par le juge C. G. Weeramantry qui siège à la Cour internationale de justice, The Lord's Prayer: Bridge to a Better World [La Prière du Seigneur: un pont vers un monde meilleur]. Et que l'on soit d'accord ou pas avec sa philosophie politique, cet ouvrage pose un certain nombre de questions importantes concernant la possibilité d'établir une paix durable entre les nations et de créer un système judiciaire qui soit au service de tous.
Sur la jaquette du livre, une question est posée au lecteur: « Peut-on espérer voir un jour un monde meilleur et plus juste ? Vers quoi les gens ont-ils la possibilité de se tourner pour faire naître cet espoir ? »
Le juge Weeramantry affirme sans détour que la réponse se trouve dans la Prière du Seigneur, « un trésor où sont représentés les droits de l'homme [...], observe l'auteur. Au cours de l'histoire, l'homme a recherché un principe plus élevé ou une loi qui soit au-dessus de toutes les lois humaines ». Le juge affirme que la Prière du Seigneur donne la possibilité d'atteindre ce but et qu'elle établit les « droits et les devoirs de l'homme sur un principe plus élevé que celui qui est purement terre à terre ». Le juge Weeramantry poursuit: « Ceux dont les croyances se fondent sur Dieu verraient que ce principe élevé a pour base la volonté divine...» C. G. Weeramantry, The Lord's Prayer: Bridge to a Better World (Liguori, Missouri: Liguori/Triumph, 1998), p. 32.
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