Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie?» (Matth. 6:27) La Bible nous apprend que tout est possible à Dieu, lorsque nous comprenons que c’est l’influence du Christ opérant en nous qui accomplit le travail.
Il y a plusieurs années, j’ai fait une chute grave au cours de laquelle je me suis blessée à une jambe. Elle devint plus courte que l’autre de cinq centimètres environ, et pour garder mon équilibre en marchant, je devais porter une chaussure orthopédique avec un poids sous la semelle qui semblait peser une tonne.
Je ne me suis jamais apitoyée sur mon sort. Je savais qu’il me fallait m’approcher «avec assurance du trône de la grâce» (Hébr. 4:16), faire face à la difficulté et la vaincre, en écoutant la voix de Dieu et de Son Christ. Je fus divinement protégée lorsque je marchai au milieu de la fournaise ardente de la peur et du découragement, et triomphai dela tyrannie d’une pensée infirme.
Chaque matin, j’élevais ma pensée vers Dieu. Je marchai parmi mes amis et mes connaissances en sachant spirituellement que tout ce que l’homme voyait, c’était l’image de Dieu, complète, ne manquant de rien. Je vivais avec le Christ, soulevée par ses paroles sacrées: «Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi.» (Jean 12:32)
J’eus l’occasion de m’entretenir avec un praticien de la Science Chrétienne très dévoué, dont la compréhension du Christ me fit ressentir l’amour inébranlable que Dieu porte à l’homme. Guidé par Dieu seul, je fus amenée à ouvrir mon cœur et à lui parler de mon problème. J’ai senti que la conscience qu’il avait du Christ qui guérit m’inspirerait.
Le lendemain, la chaussure orthopédique me fit beaucoup souffrir; il faisait très chaud, et je mis cela sur le compte du temps. En raison du déséquilibre, je portais toujours des chaussures à l’intérieur de la maison, mais ce soir-là, je les enlevai d’un coup de pied avec un grand soulagement. Après avoir lu un peu, je décidai d’aller me coucher. Au lieu de remettre la chaussure, je choisis de marcher à cloche-pied. C’est alors qu’en me levant du fauteuil, j’eus un choc: M’étais-je endormie et rêvais-je que je me tenais sur mes deux pieds parfaitement alignés l’un à côté de l’autre ? Non, je ne rêvais pas; j’étais là, en présence de Dieu, mes deux pieds reposant bien sur le sol. C’était une preuve de Son pouvoir de guérison!
Je ne dis rien à mon mari et allai me coucher (enfin presque ! Car, je me levai à maintes reprises au cours de la nuit afin de m’assurer que mes deux pieds reposaient bien à plat sur le sol. Je ne parvenais pas encore à croire que la jambe écourtée s’était allongée.)
Le lendemain était un dimanche. J’annonçai à mon mari que je n’allais pas à l’église. Très étonné, il me demanda pourquoi. Je lui donnai une réponse tout à fait plausible: je n’avais pas de chaussures à me mettre. Il m’a alors regardée avec inquiétude et s’est approché de moi en déclarant qu’il n’y avait qu’un seul Entendement. Je lui demandai de se calmer et de regarder mes pieds.
Nos deux cœurs étaient si remplis de gratitude que de simples mots ne seront jamais suffisants pour exprimer ce que nous avons ressenti. Je téléphonai au praticien, qui m’avait fait prendre conscience de la présence du Christ qui guérit, pour lui transmettre la bonne nouvelle.
Cependant, quelle était la guérison réelle ? Bien entendu, outre un retour à la normale, c’était la révélation que je n’avais jamais perdu la perfection, la complétude de mon être spirituel. Voilà une prière exaucée!
Cette démonstration prouve le pouvoir de guérir et la grandeur de la Science Chrétienne, qui accomplit la promesse faite par Dieu et par Son Christ. C’est Emmanuel, « Dieu avec nous ».
Houston (Texas), U.S.A.
