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L'homme, l'expression de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1997


Je suppose que nous nous sommes tous demandé un jour pourquoi l'homme existait et quelle était sa raison d'être. La Science Chrétienne répond en se fondant sur l'autorité de la Bible, en soulignant que l'homme existe pour une raison primordiale. En termes simples, l'homme a pour but de manifester, de mettre en évidence, la nature divine. L'homme créé par Dieu, Sa ressemblance, reflète tout ce qui appartient à Dieu, et rien d'autre. Dieu exprime pour toujours, à travers l'homme, Sa complétude infinie.

Dans Écrits divers, Mary Baker Eddy déclare: « Les sublimes vérités de la Science sépareront la balle du blé jusqu'à ce que la compréhension humaine perçoive clairement que l'homme était, et qu'il est, la ressemblance parfaite de Dieu, laquelle reflète tout ce par quoi nous pouvons connaître Dieu. (...) L'origine et l'existence de i'homme étant en Lui, l'homme est le summum de la perfection, et il n'est en aucune manière le moyen d'expression de l'imperfection. (...) Si la grande cause est parfaite, son effet est également parfait; et, dans la Science, la cause et l'effet sont immuables et immortels. » Écrits divers, p.79.

Personne ne peut raisonnablement douter de la perfection divine. Mais l'homme parfait !

Personne ne peut raisonnablement douter de la perfection divine. Mais l'homme parfait ! Sur quoi nous appuyons-nous pour prétendre que la perfection de l'homme est un fait scientifique, alors que cette affirmation est en contradiction avec l'évidence physique? Parce que, comme le montre la Science du Christ, l'homme créé par Dieu, à la ressemblance de l'Ésprit, ne peut être que spirituel; contrairement aux apparences, il n'a pas un corps matériel. Le soi-disant homme physique ne représente pas l'homme créé par Dieu. On peut le prouver par la guérison spirituelle quand on comprend que l'homme, l'expression immuable de l'être parfait de Dieu, existe éternellement.

On lit dans Science et Santé de Mary Baker Eddy: « Les sens matériels ont beau contredire de diverses façons la Science de l'Entendement, cela n'altère en rien la Vérité invisible, qui demeure à jamais intacte. » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 481. Que faisait notre grand Maître, Jésus-Christ, lorsqu'il voyait les sens matériels contredire la Science de l'Entendement ? Il niait l'évidence physique de l'imperfection pour discerner la réalité spirituelle émanant toujours de Dieu. Afin d'expliquer son recours à cette solution spirituelle ainsi que sa totale dépendance envers Dieu, Jésus dit un jour «... le Fils ne peut rien faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. » Jean 5:19.

Pourquoi niait-il l'évidence physique de la discordance pour s'attacher à ce que faisait Dieu ? Parce qu'il savait qu'en réalité, l'homme possède seulement les qualités exprimées par le Père. Jésus fondait son jugement sur la certitude que tout ce qui est attribué, à juste titre, à l'homme devait demeurer en parfait accord avec tout ce qu'exprime Dieu.

Jésus fondait son jugement sur la certitude que tout ce qui est attribué, à juste titre, à l’homme devait en parfait accord avec tout ce qu’exprime Dieu.

Un handicap, la cécité, la lèpre représentaient-ils correctement ce que faisait le Père ? Non, bien entendu ! Jésus comprenait la Vérité divine, et cela lui permettait de voir que l'imperfection apparente était une erreur de la croyance mortelle, superposée au corps. C'était une phase de la croyance en la réalité du mal, qui ne pouvait être attribué à l'homme. Il savait que Dieu gardait l'homme dans un état parfait, libre de tout mal. Par conséquent, le mal semblant s’incarner dans l'homme ne pouvait être qu'une illusion. Et le Maître le chassait parce qu'il comprenait la vérité immuable de l'être spirituel, que Dieu exprime à travers Son reflet. Ainsi, il prouvait que l'être l'action de l'homme — de l'enfant de Dieu — reflétaient seulement ce que le Père est et fait.

Afin de comprendre la nature illusoire du mal, il peut être utile de réfléchir à ce que vécut Moïse quand Dieu lui demanda de se rendre auprès de Pharaon pour qu'il exige que les enfants d'Israël soient libérés de l'esclavage et qu'il les guide sur le chemin de la liberté. Moïse pensait que les Israélites ne croiraient pas que Dieu lui avait confié cette tâche, et il était si conscient du pouvoir autocratique de Pharaon qu'il craignait d'échouer. Visiblement, Moïse avait quelque chose d'important à apprendre. Il lui fallait voir que le mal, quelle que soit la forme qu'il prend, n'a aucun pouvoir réel et n'est pas capable de s'opposer à l'omnipotence divine. Ainsi, il fut divinement incité à jeter son bâton par terre. Ce faisant, le bâton sembla se transformer en serpent, et Moïse s'enfuit, rempli de crainte. Cependant, sa façon de voir les choses changea lorsque la sagesse divine lui ordonna de saisir le serpent par la queue, «et le serpent redevint une dans sa » Exode 4:4.. A cet instant, il comprit qu'il avait été trompé par une illusion. Le bâton ne possédait aucune des caractéristiques du serpent. Il n'était pas venimeux. Il n'était pas capable de se mouvoir. Il ne pouvait pas attaquer Moïse. L'entendement charnel n'avait jamais attribué une seule caractéristique du serpent au bâton. Cela lui était impossible.

Quand il sut ce qui était vrai, Moïse n’eut plus aucune raison d’avoir peur de ce qui n’était qu’une croyance mortelle. Cela l’affermit dans sa conviction que Dieu, le grand Je suis, possède tout pouvoir et qu’il n’existe aucun pouvoir s’opposant à Lui.

Tout comme le bâton de Moïse sembla se changer en serpent, il semble que l’homme, l’expression immortelle, immortelle, spirituelle de Dieu, soit passé par une métamorphose: bien qu'il ait été créé à l'image de Dieu,il a été transformé. Il semble à présent qu’il soit un mortel, donc matériel, et non spirituel. En réalité, aucun changement de ce genre ne s’est produit. De même que le bâton est resté un bâton, malgré l’illusion, de même l’homme demeure toujours le reflet spirituel, immortel, parfait de Dieu. Le fait qu’il soit apparemment un être matériel, incarnant les caractéristiques finies, nuisibles de la mortalité, est une illusion hypnotique.

Il n’est pas difficile de comprendre que le prétendu entendement mortel n’a jamais réellement attribué au bâton les caractéristiques du serpent. Il ne rendit pas le serpent venimeux. Il ne revêtit pas le serpent du pouvoir d’attaquer Moïse. Le serpent était une illusion. comment une illusion aurait-elle le pouvoir d’accomplir quoi que ce soit?

N’avons-nous pas la faculté de voir, avec la même conviction, que l’entendement mortel n’a pas le pouvoir de transmettre à l’homme les particularités de la mortalité? Science et Santé donne l’explication suivante: « L’homme immortel n’est pas matériel et ne l’a jamais été, mais il est toujours spirituel et éternel. » Science et Santé, p.336. L’erreur mortelle n’a jamais transformé l’homme en mortel. L’homme n’est jamais devenu l'incarnation de la matière. Le fait qu'il soit apparemment un être fini, vivant dans la matière, incarnant le mal et le bien, est tout autant une illusion que le serpent de Moïse. En réalité, l'homme demeure l'idée bien-aimée, spirituelle, parfaite de Dieu, qu'une illusion ne peut altérer.

C’est là point essentiel de la Science divine qu’il nous faut saisir si nous voulons démontrer l’autorité qu’a cette Science. N’oubliez pas, l’homme est toujours l’expression parfaite de Dieu. Par conséquent, comment la croyance mortelle, ignorante, peut-elle transmettre ses caractéristiques négatives à l’homme? Elle n’a jamais le pouvoir de rendre l’homme malade, de le faire souffrir ou de l’affliger de maux quelconques. Elle n’a pas non plus le pouvoir de l'handicaper, parce que tout ce que renferme l’homme émane de l’Entendement divin. L’homme doit toujours être le reflet exact de son Père. Sa vie entière, sa substance, son intelligence, sa conscience et son individualité sont en Dieu et de Dieu. Et Dieu, le Principe divin, soutient pour toujours Son enfant, Son expression bien-aimée, qui reflète l’harmonie et l’ordre sans interruption.

La guérison physique par la Science Chrétienne survient quand on comprend ce fait sublime, indiscutable. On ne peut jamais rien attribuer à l’homme qui soit en opposition avec le Principe qui gouverne.

Alors pourquoi arrive-t-il souvent que nous ne soyons pas réceptifs à l’activité du Principe divin? Comment est-il possible d’affirmer que l’homme représente toujours le gouvernement parfait de Dieu, et que l’effet de ce gouvernement est l’ordre et l’harmonie, tout en ayant encore à lutter parfois avec l’imperfection, le désordre, la maladie?

La raison en est que la lutte n’a pas lieu en Dieu ou dans Son reflet, l’homme, mais dans la conscience humaine. Si la conscience humaine reçoit des instructions incorrectes, elle accepte le faux témoignage de l’illusion mortelle et y croit; tout comme Moïse accepta l'illusion du serpent et le crut réel. Nous lisons dans Science et Santé: «A moins que l’harmonie et l’immortalité de l’homme ne deviennent plus évidentes, nous n’obtenons pas la vraie idée de Dieu; et le corps reflétera ce qui le gouverne, que ce soit la Vérité ou l’erreur, la compréhension ou la croyance, l’Esprit ou la matière.» Ibid., p.324.

La guérison survient lorsque la conscience humaine se réveille pour comprendre que le mal attribué à l’homme est une erreur, un mensonge. Le mal est totalement impuissant. Il ne peut s’incarner dans l’homme, l’idée de Dieu. Tout ce qui peut être véritablement attribué l’homme doit exprimer la perfection de la nature divine.

La guérison survient lorsque la conscience humaine se réveille pour comprendre que le mal attribué à l’homme est une erreur, un mensonge.

C'est le Christ, la Vérité, qui transmet à la conscience humaine l’autorité de la norme divine de la perfection. Science et Santé parle de cette norme en ces termes: «A l’origine, la norme de la perfection était Dieu et l’homme. Dieu a-t-il abaissé Sa propre norme, et l’homme est-il déchu?

«Dieu est le créateur de l’homme, et, le Principe divin de l’homme demeurant parfait, l’idée divine ou reflet, l’homme, reste parfaite.» Ibid., p. 470.

Tout ce qui semble être attribué à quelqu’un sans être en conformité avec cette norme ne peut être qu'une illusion. Quand la conscience humaine s’élève et voit l’irréalité flagrante de l’illusion, le corps réagit inévitablement. Son état est alors en accord avec la réalité spirituelle, le seul fait véritablement scientifique.

Comment se débarrasser de l'illusion qu'on appelle maladie? En faisant ce que fit notre grand Maître. Il s'attacha à ce que faisait le Père, à la façon dont Il S'exprimait à travers Son idée, l'homme. Nous sommes capables de faire de même. Nous sommes capables de comprendre que l'entendement mortel n'a jamais transformé l'homme en mortel. Il n'a jamais attribué à l'homme des caractéristiques mortelles, ne l'a jamais soumis au mal. Contrairement aux apparences, l'homme, l'expression parfaite de Dieu, ne change pas. Dieu maintient l'homme dans un état parfait, sans jamais faire d'exception. Lorsque nous prenons conscience de cela, l'illusion disparaît de la conscience, et le corps est libre de toute discordance.

Dieu maintient l'homme dans un état parfait. Lorsque nous prenons conscience de cela, l'illusion disparaît de la conscience, et le corps est libre de toute discordance.

Quand un problème physique persiste, nous sommes forcés de nous en tenir résolument à ce que nous savons être vrai. C'est ce qu'a vécu une amie qui m'avait demandé de l'aider par la prière en Science Chrétienne. Elle dirige une petite affaire qui exige de nombreux déplacements. A un moment donné, elle devint infirme au point de ne plus pouvoir bouger. Pendant plusieurs semaines, elle ne put ni marcher ni s'habiller. A certains moments, les perspectives d'avenir semblaient très sombres.

Son mari et elle s'en remirent à la Science Chrétienne et restèrent inébranlables. Ils n'abandonnèrent jamais. Ils étaient certains que nous allions prouver qu'aucune illusion mortelle n'est capable de priver l'homme de la présence et du pouvoir du gouvernement divin harmonieux. Son état s'améliora petit à petit. Au bout de quelque temps, elle remarcha, avec de grandes difficultés au début. Néanmoins, elle fut guérie, et aujourd'hui, elle dirige de nouveau son affaire, totalement libre de toute infirmité.

Plus tard, son mari me fit part, dans une lettre, des suites intéressantes qu’eut cette guérison: «Vous et moi nous sommes beaucoup réjouis de la guérison de ma femme. Or, il y a deux jours, cette guérison a connu un épilogue à propos duquel je tenais à vous écrire. Vous savez peut-être que, depuis quelques années, nous avons un chien dont nous apprécions beaucoup la compagnie, et nous prenons grand plaisir à le promener tous les jours dans le parc. Ces promenades nous ont fait connaître un certain nombre d’autres propriétaires de chiens avec lesquels nous entretenons des relations chaleureuses. L’une des personnes avec lesquelles nous conversions le plus souvent se trouvait être médecin. Il était même de renommée internationale dans sa spécialité... Je le rencontrais souvent, et nous avions fréquemment des sujets de conversation très intéressants...

«Un an après avoir fait la connaissance de ce médecin, ma femme est tombée malade, et tout le monde a remarqué qu’elle avait de plus en plus de difficultés à marcher, jusqu’au jour où il lui a été impossible de se rendre au parc. Et son absence aussi a été remarquée. Un jour, cet ami médecin me confia qu’il savait exactement de quelle maladie elle souffrait, que la médecine recommandait un traitement par les médicaments qu'elle devrait commencer tout de suite si elle ne voulait pas rester infirme toute sa vie. Son ton était amical et affectueux, mais ferme et convaincu.

«Comme vous le savez, ma femme fut guérie par la prière seule, grâce à la Science Chrétienne. Après cela, mon travail et I’affaire de ma femme, ainsi que des événements dans la vie de notre ami médecin ont fait que nous ne nous sommes plus beaucoup vus dans le parc.

«Or, cette semaine, nous nous sommes rencontrés alors que je rentrais du travail. Il m’a appris qu’il allait s’installer dans une autre ville, mais qu’il avait espérer me voir avant, parce qu’il avait quelque chose à me dire. Il m’a confié combien il était heureux de nous avoir connus puis il a enchaîné: “Votre femme a l’air en pleine forme! Je ne l’aurais pas cru si je ne l’avais vu de mes yeux.” Puis il ajouta: “La Science Chrétienne est efficace, cela ne fait aucun doute.” Je ne sais pas pourquoi, mais les larmes lui sont montées aux yeux à ce moment-là.»

Ce bon docteur pensait que cette femme avait commis une erreur, parce qu’elle ne voulait pas recourir à la médecine. Cependant, lorsqu’il eut la preuve de sa guérison, il reconnut que la Science Chrétienne représentait un pouvoir dont il ignorait l’existence.

L’homme ne peut manquer d’exprimer la nature de Dieu, le principe qui gouverne. Ainsi, il n’y eut jamais un moment où l’homme n’exprimât pas la perfection divine.

La pensée immergée dans la croyance universelle prétendant que la matière est la seule réalité, ne saisit pas la Science divine. Il n’en reste pas moins que, malgré le témoignage des sens matériels, l’homme est l’expression idéale de Dieu. L’entendement mortel n’a pas le pouvoir de transformer l’homme en mortel, de lui imposer l’illusion que la vie, la substance et l’intelligence existent en dehors de Dieu. Dieu a créé l’homme à Son image et à Sa ressemblance, et Il lui conserve sa perfection. Dieu est le Principe divin qui crée et gouverne l’homme. L’homme ne peut manquer d’exprimer la nature de Dieu, le Principe qui gouverne. Ainsi, il n’y eut jamais un moment où l’homme n’exprimât pas la perfection divine. Cela nous devient évident lorsque, comme notre maître, nous nions le témoignage des sens physiques pour nous attacher à ce que fait le Père.

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