Depuis qu’elle était toute petite, Lydia aimait beaucoup aller à la piscine. Un jour, alors qu’elle s’y rendait avec sa maman, elle lui demanda quel était le règlement de la piscine. Sa maman lui lut un grand panneau qui disait: «Il est interdit de courir. Il est interdit d’apporter de la nourriture autour du bassin. Se doucher avant d’aller nager.» Lydia était contente de connaître le règlement. Ainsi, elle était sûre d’y obéir.
A l’école du dimanche, et à la maison avec sa maman et son papa, Lydia apprenait les lois de Dieu que Jésus-Christ enseigna et que Mary Baker Eddy, la découvreuse et la fondatrice de la Science Chrétienne, expliqua dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures. Toutes les lois de Dieu se fondent sur le fait merveilleux que l’homme est l’image et la ressemblance parfaites d’un Dieu parfait et tout-aimant. Dieu est notre Père et notre Mère céleste, et Il prend soin de chacun de nous, à chaque instant.
L’une des lois qu’enseigne la Bible s’appelle la Règle d’or Voir Luc 6:31.. Cette règle nous rappelle de traiter les autres comme nous voudrions qu’ils nous traitent. Il existe de nombreuses autres lois dans la Bible, et même si la plupart n’ont pas de nom spécial, elles sont importantes. Quand nous leur obéissons, elles nous permettent de rester heureux et en sécurité, et elles peuvent même nous aider à guérir quand nous en avons besoin.
Jésus nous parle beaucoup des lois de Dieu. Il dit: «Nul ne peut servir deux maîtres» et «Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon.» Matth. 6:24. Cela veut dire qu’on ne peut adorer en même temps (leur obéir) l’Esprit et la matière ou la Vérité et la matière. (L’Esprit et la Vérité sont deux synonymes de Dieu qu’on trouve dans Science et Santé.) Puisque tu es l’enfant de Dieu, il t’est naturel de garder seulement à la pensée ce qui est bon et vrai — de t’attacher à l’Esprit et à la Vérité.
C’est une loi qui aida Lydia un jour, à la piscine. Elle marchait d’un pas vif au bord du bassin lorsqu’elle glissa et tomba lourdement sur le genou. Elle se tourna tout de suite vers sa maman; elles savaient toutes les deux qu’il leur fallait prier. Sa maman constata que le genou était écorché. Elle savait qu’il était important de prendre rapidement une décision: Qu’allaient-elles accepter concernant la création divine? Elles devaient cesser de penser qu’une écorchure a le pouvoir de faire souffrir l’enfant de Dieu, pour écouter tout ce que leur Père-Mère leur disait à l’instant même. Maman dit alors à Lydia: «Dieu ne permet pas que Son enfant se blesse.» Elle lui expliquait cela, parce que Lydia savait qu’elle était toujours en sécurité avec Dieu, et qu’il n’était donc pas nécessaire d’avoir peur ou de pleurer. En fait, elle pouvait même continuer à nager et à s’amuser!
Lydia n’hésita pas une seconde! Elle plongea et se mit à nager. C’était sa façon à elle de déclarer qu’un accident ne pouvait l’empêcher d’être libre et qu’elle s’en remettait à la sollicitude divine. Bientôt, elle avait tout oublié. Lorsqu’elle sortit de l’eau pour rentrer à la maison, le genou était en parfait état. Il n’y avait aucune marque! Lydia avait obéi aux lois de Dieu, et avait écouté Dieu seul.
Dans Science et Santé, à côté de la note marginale, «Décision sans hésitation », à la page 463, Mary Baker Eddy écrit: «Prendre une prompte décision quant au traitement qui convient — que cette erreur se manifeste sous forme de maladie, de péché ou de mort — c’est le premier pas vers la destruction de l’erreur.» Pour Lydia et sa maman, le traitement qui convenait consistait à refuser de croire au mensonge prétendant que Dieu pouvait être absent — qu’Il permettrait qu’un de Ses enfants bien-aimés tombe ou se fasse mal — puis à avoir confiance en Dieu qui nous rend libres. Comme nous pouvons être reconnaissants d’avoir la possibilité de garder toujours avec nous les lois de Dieu, à la piscine, et partout!
    