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Retrouver les enfants «perdus»: ce qu'il faut savoir

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1997


Un enfant a disparu. Que faire? Par où commencer quand personne ne sait ni où ni comment partir à sa recherche?

La Bible nous dit que «nous sommes enfants de Dieu» Rom. 8:16.. Dieu, l'Esprit, est infiniment bon. Par conséquent, il est essentiel de commencer par prendre conscience du fait qu'un enfant de Dieu ne peut jamais être «en dehors» de l'omniprésence de Dieu, le bien. Croire qu'on puisse être éloigné de Dieu, le Principe divin de son être, reviendrait à croire que le principe des mathématiques varie selon le problème posé.

Pour bien comprendre qu'un enfant est inséparable de l'Esprit, il est indispensable de comprendre que l'identité réelle de l'enfant est spirituelle. Mary Baker Eddy écrit: «Dieu est l'Entendement-Père, et l'homme est le rejeton spirituel de Dieu.» Science et Santé, p. 336. L'inséparabilité de Dieu et de l'homme est réelle, quelle que soit la cause apparente de la séparation.

Par conséquent, lorsqu'un enfant disparaît, il est possible de remplacer la peur, l'inquiétude, les reproches, les menaces et les conjectures humaines par la confiance en Dieu qui gouverne Ses enfants de façon absolue. Quand nous reconnaissons que chaque être est l'enfant de Dieu – que Dieu est le divin Père-Mère de l'homme – notre recherche passe d'un point de vue matériel à un point de vue spirituel.

Notre famille a vécu une mésaventure qui est une bonne illustration de ces points. Ma femme, nos trois enfants et moi-même sommes partis faire le tour du monde en voyage organisé. Nous avons vu de nombreux pays, notamment le Japon, Taïwan, l'Afghanistan, la Thaïlande et l'Iran. Nous avons fait escale, entre autres, à New Delhi, en Inde, où nous avons, en compagnie du groupe, visité la ville en car et à pied.

Nous nous sommes arrêtés dans un vieux quartier très animé. Notre famille, ainsi que les autres membres du groupe, nous sommes joints à la foule pour aller admirer une grande place de marché très ancienne. Je pensais que notre plus jeune fils, Roger, qui avait onze ans à l'époque, était avec ma femme. Celle-ci pensait qu'il était avec moi. Lorsque nous sommes revenus vers le car, nous avons découvert qu'il n'était ni avec elle ni avec moi.

J'ai été pris de panique. Le guide nous a informés que des enfants américains et européens étaient parfois kidnappés pour être vendus, ce qui n'a pas apaisé mes craintes!

J'ai été pris de panique. Le guide nous a informés que des enfants américains et européens étaient parfois kidnappés pour être vendus.

Nous avons essayé de retrouver le chemin que nous avions pris, mais aucune trace de Roger. Nous nous sommes mis à la recherche d'un officier de police, mais sans succès. Au bout de deux heures, le chef du groupe insista pour que le car reparte.

Ma femme et moi sommes Scientistes Chrétiens, et nos enfants sont allés à l'école du dimanche. Nous avions tous appris à nous en remettre à Dieu en cas de besoin.

Je me suis efforcé de détourner mes pensées de l'immense peur qui semblait m'avoir envahi, pour m'attacher à ce que je savais de Dieu. J'avais appris que Dieu est l'Amour infini, toujours présent. J'avais admis que rien d'autre que l'Amour n'a d'emprise sur notre pensée ou notre vie. J'ai pris conscience du fait que ce même amour tout-puissant et éternel était là où se trouvait Roger, révélant la réalité de Dieu et Son reflet, l'homme. Dieu est le Principe et Il nous gouvernait tous, y compris les personnes que notre fils avait pu rencontrer.

Nous avons engagé le chef du groupe à continuer la visite pendant que notre famille resterait sur la place où le car était toujours garé.

Au moment où la portière du car se refermait, nous avons vu surgir un petit Hindou de la foule de curieux qui s'étaient rassemblés autour du car. Le garçon, que notre fils dépassait de la tête et des épaules, tenait ce dernier solidement par la main et l’entraînait vers le car. Notre fils ne montrait pas le moindre signe d’inquiétude. Il avait appris, à l’école du dimanche, qu’il n’était jamais hors de portée de la sollicitude divine.

Roger nous a appris qu’il avait erré à notre recherche pendant plus d’une heure, parcourant des ruelles qui se ressemblaient toutes. Il lui était alors venu à l’esprit de demander à un garçon de son âge de l’aider à retrouver le car. Il se trouvait que ce petit Hindou et sa famille vendaient des souvenirs aux touristes et il savait donc exactement où les cars venaient se garer. En dix minutes, l’enfant avait amené Roger jusqu’au car. Nous avons pensé à ce passage de la Bible: «... un petit enfant les conduira.» Ésaïe 11:6.

En dix minutes, l’enfant avait amené Roger jusqu’au car. Nous avons pensé à ce passage de la Bible: «... un petit enfant les conduira.»

Le car, qui venait de démarrer, s’arrêta. Notre famille au grand complet est montée à bord et tout le monde a applaudi. Nos prières avaient été exaucées. L’omniprésence de Dieu avait été prouvée.

Il est possible de démontrer ainsi la perfection du gouvernement de Dieu, lorsqu’on est absolument convaincu que chaque enfant est entouré de Sa sollicitude et se trouve sous Sa protection. Jésus-Christ dit en parlant des enfants: «... le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.» Marc 10:14. Et le «royaume de Dieu» est à l’endroit précis où se trouve chaque enfant, quelles que soient les circonstances matérielles.

Parfois, les familles doivent faire face à une autre sorte de séparation, quand un enfant se drogue ou boit, ou bien encore quand il a une conduite immorale. Mais, de même que le principe des mathématiques ne varie jamais, de même les lois de Dieu ne varient jamais. Nous sommes tous les enfants de Dieu, et aucun de Ses enfants n’est privé de Son affection tendre et constante. Comme nous le disent les vers suivants tirés d’un cantique: «Au loin ne peuvent s’écarter nos pas / Puisque en l’Amour à jamais nous vivons.»Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 66.

Affirmer constamment cette vérité guérit, et aide l’enfant à prendre conscience de la loi et de la présence divines. Nous sommes alors en droit de nous réjouir, comme le père de l’enfant prodigue, en déclarant: «... il était perdu, et il est retrouvé.» Luc 15:24.

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