Ma sœur cadette a été la première de la famille à acheter un fer à friser électrique. Elle était au lycée à l'époque, et j'habitais dans la ville où je travaillais, à plusieurs heures de là. Un jour où j'étais en vacances à la maison, elle m'a offert d'utiliser son nouveau gadget. J'avais déjà vu des fers à friser dans les magasins, mais n'avais jamais essayé de m'en servir. Ma sœur m'a expliqué comment faire, et je me suis lancée. Ce n'était pas aussi facile que cela en avait l'air! La façon maladroite dont je m'y suis prise a donné une allure plutôt bizarre à ma coiffure et ma sœur a attrapé une crise de fou rire!
«Laisse tomber, me suis-je exclamée, à la fois agacée et gênée, je n'y arriverai jamais.» Elle a ri doucement, mais, refusant de me laisser abandonner la partie, elle a continué patiemment à me montrer comment il fallait faire. J'ai fini par attraper le coup, et mes belles boucles m'ont valu de nombreux compliments. L'incident m'avait cependant laissé une impression de malaise indéfinissable.
Mon étude de la Science Chrétienne m'avait appris à ne pas fermer les yeux sur de tels sentiments dans l'espoir qu'ils s'en iraient d'eux-mêmes. Je savais que toutes formes d'inharmonies, si petites paraissent-elles, résultent d'une mauvaise perception de Dieu et de Sa création. J'ai donc prié afin de savoir ce qu'il me fallait comprendre pour retrouver la paix. La réponse est venue sous la forme de cette instruction simple et directe: Cesse de te considérer comme l'aînée.
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