J'étais couchée parce que je ne me sentais pas bien du tout. Quand maman est rentrée à la maison, elle est venue me voir.
«Sarah, comment te sens-tu?»
«Très mal», ai-je répondu.
«Crois-tu à l'erreur?» a-t-elle demandé.
«Non», ai-je répondu.
« Si un cambrioleur entrait dans la maison, ferais-tu comme s'il n'était pas là ou bien lui demanderais-tu de partir? Tu lui dirais certainement de partir», a-t-elle dit.
C'est comme ça avec l'erreur. Très vite, j'ai dit: «Je vais bien. » Nous étions contentes que je puisse prendre un petit-déjeuner normal. J'allais vraiment bien!
Huntsville (Alabama), U.S.A.
Ce samedi après-midi, quand je suis rentrée à la maison après avoir fait des courses, on m'a dit que Sarah s'était réveillée fiévreuse. Je l'ai trouvée couchée, les joues en feu, se tournant et se retournant dans son lit.
J'ai demandé à Sarah si elle souhaitait que j'appelle un praticien de la Science Chrétienne pour qu'il lui donne un traitement. Elle a accepté. Je lui ai demandé si elle se sentait capable de lui parler. Elle ne le pensait pas, mais elle écouterait. J'ai donc appelé le praticien et nous avons parlé pendant quelques instants. Il m'a donné à lire quelques citations qui réaffirmait la sollicitude constante de Dieu. Puis j'ai placé l'écouteur près de l'oreille de Sarah afin qu'il puisse lui parler. Il m'a demandé de le rappeler bientôt s'il n'y avait aucune amélioration.
Après avoir raccroché, j'ai prié à haute voix avec Sarah. Je lui ai lu les citations et revenait dessus régulièrement. J'ai surtout été amenée à voir clairement qu'elle n'était pas matérielle, mais entièrement spirituelle. Je savais qu'une idée spirituelle n'était jamais malade.
La leçon biblique de cette semaine-là avait pour titre « Vie ». J'ai recherché des citations tirées de la leçon tout en priant, et cela m'a fortifiée et fait mieux comprendre que Sarah était le reflet parfait de Dieu, qui est la Vie, un reflet exprimant la santé. J'ai expliqué à Sarah que la vérité spirituelle affirmait qu'elle était en parfaite santé, maintenant même. L'erreur (l'entendement mortel) prétendait qu'elle était malade, mais le mal est un menteur. L'erreur n'avait pas le pouvoir de la rendre malade. Il nous fallait nous attacher à la Vérité et chasser l'erreur de notre pensée. Lors d'une autre guérison, Sarah avait appris combien il était important de chasser les mauvaises pensées.
Une heure plus tard, son état ne s'était pas amélioré, et j'ai rappelé le praticien. Au bout d'un bref entretien, nous avons convenu de nous téléphoner souvent. J'ai continué à prier avec les mêmes idées. J'ai parlé encore un peu à Sarah, lui assurant que Dieu prenait constamment soin d'elle et qu'elle était parfaite, dès maintenant.
Je me suis souvenue d'une pensée réconfortante que ce praticien m'avait communiquée alors que j'avais eu un problème à guérir. J'ai alors dit à ma fille: «Accrochetoi à Dieu, Sarah, parce que Dieu S'accroche à toi. Chasse l'erreur.»
Un peu plus tard, toujours brûlante de fièvre, elle a affirmé énergiquement: «Je vais bien. Ça m'est égal ce que dit l'erreur, je vais bien. Je le sais.» Ce fut le moment décisif. En moins d'une heure, elle s'était endormie paisiblement. Lorsque je suis allée la voir à l'heure où elle va habituellement se coucher, elle avait retrouvé un aspect normal et se sentait bien. J'ai pris contact avec le praticien pour le lui dire. Sarah a passé une bonne nuit.
Le lendemain matin, elle a sauté du lit et pris un petit déjeuner-normal. Nous étions toutes les deux ravies de sa guérison rapide et complète. Elle était impatiente d'appeler le praticien! Pendant que je composais le numéro, elle sautait comme un cabri dans la cuisine, riant aux éclats. Après lui avoir parlé, elle décida de lui faire un dessin à la peinture. Je l'ai aidée à le poster. Elle espère qu'il lui a plu.
Je suis extrêmement reconnaissante pour cette guérison rapide qui s'est produite quatre heures après le début du traitement. Des enfants, qui souffraient des mêmes symptômes, ont dû manquer l'école pendant plusieurs jours. Il ne m'a pas été facile de m'attacher à la vérité dans l'état où était ma fille, et cela n'a pas été facile pour Sarah d'affirmer sa perfection alors qu'elle était toujours malade. Mais nous avons été bénies grâce à ces prises de position.
