Lorsque j'étais enfant, ma famille menait une existence sans joie dans un quartier difficile où régnait la violence. Il y avait souvent des disputes à la maison.
J'avais du mal à me faire des amis, c'est pourquoi j'aimais tout particulièrement les paroles réconfortantes du cantique de communion de Mary Baker Eddy (Voir Hymnaire de la Science Chrétienne, no 298). Je serai toujours reconnaissant d'avoir reçu, un jour, un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures, et je n'oublierai jamais cette Scientiste Chrétienne si gentille qui m'invitait à venir chez elle de temps en temps.
Lorsque j'ai grandi, nous avons emménagé dans un quartier plus agréable où j'ai pu trouver un travail sans difficulté. Mais l'atmosphère à la maison demeurait triste et lourde, ce qui me désespérait. Je voulais partir et cherchais à me marier. J’ai décidé de prier en m'appuyant sur ma compréhension de la Science Chrétienne.
En étudiant la Bible et Science et Santé, j'ai découvert que Dieu était omnipotent et omniprésent. Mes prières ferventes s'accompagnaient souvent de larmes, mais l'étude du chapitre intitulé « La prière » m'a beaucoup apporté. Le chapitre s'ouvre par ces versets bibliques: « Je vous le dis en vérité, si quelqu'un dit à cette montagne: Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s'il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu'il dit arrive, il le verra s'accomplir. C'est pourquoi je vous dis: Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir. et: « Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le Lui demandiez. » Ces paroles de Jésus m'ont aidé à mieux comprendre la Science Chrétienne, mes propres problèmes ressemblant bien souvent à une montagne. C’était pour moi un grand réconfort d’apprendre qu’on peut affronter ses difficultés seul avec Dieu, sans avoir besoin d’en parler autour de soi.
Je souffrais depuis longtemps du rhume des foins, et cela me rendait la vie très difficile. La guérison s’est produite naturellement, sans que je l’aie recherchée lorsque je me suis mis à étudier sérieusement la Science Chrétienne. Malgré l'opposition à la maison, j'avais tenu à me rendre aux services d’une église de la Science Chrétienne, et c’est lors du premier service du dimanche auquel j’assistais que j’ai été débarrassé du rhume des foins.
Puis d'autres événements ont suivi. Un collègue de travail m'a aidé à me libérer de cette ambiance familiale pesante. J’ai également rencontré une jeune femme qui, je l’ignorais encore, allait plus tard devenir ma femme. A cette époque, j'ai été guéri d’une rage de dent. J’étais peu disposé à me rendre chez un dentiste, préférant m’en remettre uniquement à la Science Chrétienne. J’ai étudié cet énoncé dans Science et Santé: « L'effet que produit l'entendement mortel sur la santé et le bonheur se voit en ceci: Si la pensée est absorbée au point de se détourner du corps et de l'oublier, le corps ne ressent aucune douleur. » (p. 261) J'ai tourné ma pensée vers Dieu chaque fois que la douleur revenait. Au bout de deux semaines de prières incessantes, la douleur n'est plus jamais revenue.
Il m'a semblé que le moment était venu pour moi de quitter la maison, mais, à l'époque, il était difficile de trouver un logement. Ayant prié à ce sujet, j'ai été poussé à répondre à une annonce dans le journal local. La demeure était agréable, et la propriétaire était très heureuse que j'etudie la Science Chrétienne. Je ne manquais de rien y compris sur le plan financier; j'ai même pu prêter un peu d'argent à mon père. C'est à cette époque que j'ai commencé à nouer des amitiés durables, qui m'ont valu de nombreuses marques de gentillesse et m'ont apporté beaucoup de joie.
Un soir, je suis sorti faire du vélo. Lors d'un moment d'inattention, j'ai heurté de la roue avant le bord du trottoir. J'ai été projeté par-dessus le guidon, et je me suis fait très mal en tombant. La police m'a transporté à l'hôpital, où l'on m'a annoncé que j'avais une fracture de la clavicule. Selon les médecins, la seule chose à faire était de porter le bras en écharpe pour maintenir l'os en place. Grâce à la prière en Science Chrétienne, l'os s'est ressoudé à une vitesse prodigieuse.
Ma femme et moi vivons une union heureuse. Nous sommes très attachés l'un à l'autre et demeurons fidèles à la Science Chrétienne. Au moment où j'écris ce témoignage, mon épouse vient de guérir d'une surdité partielle.
Dire que je suis reconnaissant ne saurait être assez. La gratitude se doit d'être exprimée. Il y a peu, j'ai pris conscience de la consécration et de l'immense amour dont il a fallu faire preuve pour écrire Science et Santé. Ce livre, ainsi que la Bible, nous apprend quelque chose de nouveau chaque jour ou presque. Il m'est impossible d'évoquer les guérisons qui font l'objet de ce témoignage sans penser à ce passage tiré de l'Exode: «Je suis l'Éternel, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude. » (Ex. 20:2)
Ryde, île de Wight, Angleterre
