Les témoignages des périodiques de la Science Chrétienne m’ont toujours apporté aide et inspiration. Il est donc temps que je rende témoignage, à mon tour, de tout ce que la Science Chrétienne a fait pour moi. Élever quatre enfants m’a donné de nombreuses occasions de prouver le pouvoir qu’a Dieu de guérir et de protéger. Je me souviens tout particulièrement de deux incidents précis.
Un jour, en hiver, mon mari, mon fils et moi nous trouvions dans un petit avion monomoteur, lorsque le moteur s’est soudainement arrêté de tourner à deux mille huit cents mètres d’altitude. Nous avons appris plus tard que cette panne était due à la glace. Le contrôleur aérien, que nous avons averti de notre situation, nous a indiqué la distance exacte qui nous séparait de l’aéroport le plus proche, mais il était évident qu’il nous serait impossible de planer jusque là. Pendant quelques instants, j’ai été pratiquement paralysée par la peur. Puis, je me suis mise à prier afin de prendre conscience de notre unité avec Dieu, l’Entendement divin, et de l’impossibilité d’être séparé de Lui et d’être en dehors de Son gouvernement parfait. Le passage suivant tiré des Psaumes m’est venu à l’esprit: « ... Où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es...» (139:7, 8) Une phrase tirée de l’Epître aux Romains m’a également rassurée: « ... ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu... » (8:39)
Mon mari a gardé son calme, contrôlant la descente de l’avion. A trois cents mètres d’altitude environ, nous sommes sortis des nuages pour découvrir un terrain caillouteux juste en dessous de nous et une route sur la gauche. Il semblait que nous allions devoir atterrir sur ce terrain, mais, soudain, la glace a suffisamment fondu pour permettre à mon mari de diriger l’avion vers la route où nous avons atterri en douceur. Le reste de la glace a rapidement fondu. Après avoir vérifié le bon fonctionnement de l’appareil et obtenu l’autorisation de décoller, nous nous sommes rendus à l’aéroport le plus proche où nous avons fait contrôler l’avion une nouvelle fois. Le lendemain, nous nous sommes envolés pour notre destination finale sans aucun problème.
L’autre incident concerne notre plus jeune fils qui était tombé de cheval. Nous rendions visite à des parents qui ont une ferme. Notre fils était âgé de cinq ans à l’époque. Il voulait monter à cheval. Il fut donc placé sur une selle, les pieds dans les étriers, et son cousin âgé de quatorze ans monta derrière lui pour tenir les reines. Et ils partirent. Cependant, lorsque le cheval fit un écart et se mit à galoper, les deux enfants furent projetés à terre. Notre fils, ayant le pied coincé dans l’étrier, fut traîné par le cheval et sa tête heurta une machine agricole.
Lorsque mon mari le prit dans ses bras, il ne sentait pas le pouls de l’enfant. J’ai affirmé avec énergie: «Dieu est sa Vie. » Mon mari n’étant pas Scientiste Chrétien, il fut décidé de transporter d’urgence l’enfant à l’hôpital, à quinze kilomètres de là environ. J’étais complètement affolée, et je remercie Dieu pour la présence de ma mère, une praticienne de la Science Chrétienne dévouée, qui nous a accompagnés. Avec confiance, elle affirmait des vérités à l’enfant toujours inconscient, lui assurant de l’amour et de la sollicitude constante de Dieu, et répétant la prière du Seigneur. Lorsque nous sommes arrivés à l’hôpital, l’enfant avait commencé à reprendre connaissance. Moi aussi, je commençai à prendre conscience du merveilleux soutien qu’apporte la Science Chrétienne, et je me suis calmée, ayant la certitude que tout allait bien. Et ce fait fut prouvé.
L’examen médical ne révéla aucune blessure grave. Néanmoins, le médecin pensait que l’enfant souffrait d’une commotion cérébrale et insista pour qu’il passe la nuit à l’hôpital. Une plaie au-dessus de l’œil fut suturée.
Nous l’avons emmené à la maison le lendemain, et au bout de quelques jours, tout était rentré dans l’ordre et les ecchymoses avaient disparu. En lui retirant les points de suture, le docteur dit à mon fils qu’il aurait toujours une vilaine cicatrice au-dessus de l’œil. Le petit garçon répondit: «Ce n’est pas vrai ! » Et il n’a aucune cicatrice !
Le passage suivant tiré de Non et oui, livre écrit par Mary Baker Eddy, m’a été d’une très grande aide: «La loi de Dieu tient en trois mots: “Je suis Tout”; et cette loi parfaite est toujours présente pour réprouver toute prétention d’une autre loi. » (p. 30)
Au cours de ces dernières années, la présence réconfortante de Dieu m’a soutenue au moment du décès de parents proches, de difficultés dans les affaires et de problèmes de santé, ainsi que lors de la prise en charge de mes petits-enfants. Les prières et le soutien pleins de foi d’une praticienne de la Science Chrétienne dévouée m’a souvent permis de renverser des situations qui semblaient insurmontables en trouvant des solutions formidables. Je suis profondément reconnaissante envers la Science Chrétienne et envers sa découvreuse, Mary Baker Eddy.
Seattle (Washington), U.S.A.
L’Église Mère est
La Première Église du Christ, Scientiste,
à Boston, Massachusetts.
Ses filiales s’appellent Églises du Christ,
Scientistes, et Sociétés de la Science
Chrétienne.
