Je suis très heureuse d'avoir eu la possibilité de fréquenter une école du dimanche de la Science Chrétienne dès mon plus jeune âge. Ce que j'apprenais le dimanche m'aidait pendant toute la semaine.
Un dimanche matin, alors que j'étais encore petite, je me suis réveillée en ayant très mal à l'estomac. Je me suis allongée sur le canapé et j’ai commencé à prier. Je ne voulais pas réveiller mes parents, parce que j'avais déjà appris à prier pour moi-même. En priant, j’ai pensé aux paroles d’un cantique de Mary Baker Eddy (Hymnaire de la Science Chrétienne, no 160). J'en ai fait ma prière. J'ai réfléchi pendant un certain temps aux idées contenues dans la strophe suivante:
Fuyez, ténèbres! Dieu le veut,
Dans Sa bonté.
Plus d'effroi, quand luit à nos yeux
La Vérité.
Je m'en suis totalement remise à cette prière toute simple et j'ai compris que, puisque Dieu est Amour, il ne pouvait rien y avoir d'inharmonieux dans mon être. Lorsque mes parents se sont levés, j'étais déjà guérie! Je n'avais pas besoin de leur en parler, mais j'ai raconté la guérison que j’avais obtenue aux élèves de ma classe, à l'école du dimanche. Mon moniteur l'a alors dit à mes parents. La confiance totale que j'ai ressentie en m'en remettant à l'amour infini de Dieu m'avait libérée.
Aujourd’hui, je suis étudiante, et j'ai souvent l’occasion de mettre en pratique ce que j'apprends grâce à mon étude de la Bible et de Science et Santé.
Je me souviens en particulier d'un incident qui s'est produit lorsque j'étais encore au lycée. Plusieurs groupes de mon école participaient à une compétition sportive pour le championnat des lycées. Alors, pour aider mes amis, je me suis inscrite à la place d'une fille qui n'était pas venue.
Or, je n'avais jamais participé à un événement de ce genre. A un moment donné, il me fallait lancer le javelot. Une coéquipière me conseilla de le lancer avec colère pour qu'il aille le plus loin possible. Chaque fille avait droit à trois lancements. La première fois, j'ai suivi le conseil qu'on m'avait donné, mais le javelot n'est pas allé bien loin.
Je me suis alors rendu compte que mon comportement ne correspondait pas à ce que je savais de Dieu et de Son amour infini. Je me suis mise à l'écart pour prier pendant quelques instants. Je me suis dit que Dieu est Amour et que je Le reflétais. Je savais que la colère, ou la fureur, n'était pas conforme aux enseignements de Jésus-Christ et n'avait pas le pouvoir de nous rendre plus forts ou plus adroits. Au contraire, elle nous empêche de comprendre que Dieu est le seul Principe et le seul pouvoir. Savoir que Dieu est la Vie et le Principe, voilà ce qui me donnerait de la force. Je ne devais pas avoir pour but d'obtenir un trophée, mais de m'exprimer sans crainte et de maîtriser mes mouvements. Grâce à cette vigueur et ce sentiment de paix renouvelés, j'ai lancé le javelot, et cette fois-ci, je m'y suis prise de la bonne façon. J'ai terminé troisième sur quatorze, et j'ai gagné une belle médaille.
Pour moi, ce fut la preuve qu'on peut se tourner vers Dieu en toutes circonstances et résister aux pressions de l'atmosphère ambiante. Je suis extrêmement reconnaissante pour ce que j'apprends en étudiant la Science Chrétienne.
Florianopolis (SC), Brésil
