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Se sentir beau

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1997


Ayant yant reçu la meilleure note de sa classe en littérature anglaise, une de mes amies devait représenter son lycée lors d'un concours au niveau de l'État Or, son professeur lui suggéra de laisser sa place à la deuxième de la classe, parce que cette dernière, plus jolie qu'elle, ferait meilleure impression.

Mon amie refusa de suivre ce conseil et se présenta au concours malgré tout, mais elle se sentit si mal à l'aise, pensant sans cesse à son apparence, qu'elle ne réussit pas aussi bien qu'elle l'aurait pu. « Je me sentais laide et inférieure aux autres, indigne d'être là, et je ne pouvais rien y faire », racontat-elle.

La beauté véritable est faite de qualités, au nombre infini, qui incarnent toujours plus la perfection et la beauté innocente de l'Amour divin.

Cela se passait il y a un certain nombre d'années et, aujourd'hui, mon amie est mariée, heureuse et aimée de tous ceux qui la connaissent. Mais son histoire émouvante m'a beaucoup touchée. Plus tard, en y réfléchissant davantage, j'ai compris que, sans le savoir, le professeur, qui avait été si peu sensible aux sentiments de son élève, s'était aussi laissé prendre par les définitions de la beauté tout à la fois agressives et subtiles. Ces définitions sont très étroites et souvent ne prennent pas en compte les qualités exprimées par la personne.

Absorbés par toutes les images de beauté que nous présentent les médias, il nous est très facile de nous laisser piéger, non seulement en nous sentant inférieurs aux autres mais aussi en les jugeant selon des critères superficiels et artificiels. Je comprends le désir qu'a eu mon amie de se sentir belle, parce que j'ai souvent ressenti la même chose.

La beauté est un thème qu'aborde Mary Baker Eddy dans Science et Santé. Néanmoins, la beauté dont elle parle n'a rien à voir avec les modes et les normes de la beauté physique qui changent sans cesse. Science et Santé affirme: « Le secret de la beauté, c'est avoir moins d'illusion et plus d'Ame, c'est se retirer de la croyance à la douleur ou aux plaisirs corporels pour se réfugier dans le calme immuable et la glorieuse liberté de l'harmonie spirituelle. » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 247. On y trouve également cette observation: « A mesure que le sens physique et matériel, le sens éphémère de beauté, s'efface, la splendeur de l'Esprit devrait se lever sur le sens ravi, avec des magnificences resplendissantes et impérissables.» Ibid., p. 246.

A chaque fois que je lis ces passages, il me vient à l'esprit les paroles d'un psaume qui nous engage à adorer Dieu et à Lui rendre gloire: « La splendeur et la magnificence sont devant sa face, la gloire et la majesté sont dans son sanctuaire. » Et trois versets plus loin, nous lisons: « Prosternez-vous devant l'Éternel dans la beauté de la saintetéd'après la version King James).. » Ps. 96:6, 9 Pour moi, ce mot « sainteté » exprime le fait que tout ce que Dieu a crée est parfait et complet. Cette perfection demeure intacte, malgré les croyances mortelles dans l'inharmonie, les accidents ou la laideur. En prenant davantage conscience de ce que signifie avoir été créés par Dieu à Son image, nous nous mettons à exprimer dans notre vie quotidienne les « magnificences resplendissantes et impérissables » de notre origine, Dieu.

Les qualités qui nous donnent le sentiment d'être beaux et nous permettent de voir la beauté s'exprimer chez les autres, ne sont pas difficiles à acquérir et sont inhérentes à notre être, ainsi qu'à tous les enfants de Dieu.

Jamais Jésus-Christ ne nous conseille de chercher à nous conformer à certains critères physiques en nous avertissant que nous ne serons pas vraiment aimés et que nous ne nous réaliserons pas vraiment si nous n'avons pas une silhouette, une couleur de peau, une taille et un poids bien précis. Il nous assure au contraire que nous sommes les enfants spirituels de Dieu. Nous héritons de « la grâce de l'Éternel » Ps. 90:17., de la « beauté de la sainteté ».

L'étude et une redécouverte de la beauté spirituelle m'ont rappelé une guérison survenue de façon si subtile, si douce et si naturelle qu'à l'époque je ne m'en étais même pas rendu compte. Quand j'étais jeune, je ne me trouvais pas belle. J'avais tout essayé pour améliorer mon apparence. Je m'étais même inscrite à un cours de beauté que je n'avais pas vraiment les moyens de m'offrir, dans l'espoir d'un miracle. L'un des exercices requis pour parfaire la silhouette, le teint et la personnalité consistait à passer vingt minutes par jour les pieds plus haut que la tête ! Ce qui ne m'a pas rendue ensorcelante, mais me donnait seulement le vertige. Je suis sûre que le professeur considérait mon cas désespéré.

Peu après, je me suis intéressée à la Science Chrétienne et me suis mise à l'étudier. Mes prières ont été exaucées, j'ai obtenu des guérisons, ma carrière professionnelle et ma vie personnelle ont pris un merveilleux nouveau départ. Moins de deux ans plus tard, lors d'une réunion familiale, je conversais avec un membre de ma famille d'un certain âge et au franc-parler qui me dévisageait, très étonné. Il a fini par me dire: « Qu'est-ce qui t'est arrivé ? Tu as changé et en mieux, cela ne fait aucun doute ! Je ne sais pas ce que c'est, mais tu es différente. Ce n'est pas juste le fait que tu sois plus jolie. »

Par le ton qu'il prenait, il était évident qu'il était surpris de voir une telle amélioration qu'il ne pouvait comprendre. Cela m'a fait plaisir, et j'ai alors essayé d'analyser en quoi j'avais changé. Or, j'ai su, en un éclair, qu'il avait raison. J'avais changé, ma vie avait changé, et je m'étais davantage engagée à faire ce que Science et Santé nous enjoint à faire: « Que "l'homme et la femme" de la création de Dieu apparaissent. » Science et Santé, p. 249. S'efforcer de parvenir à cela n'a absolument rien à voir avec la tentative de se conformer à des critères matériels changeants de ce qui prétend constituer la santé et la beauté. C'est entretenir un concept plus pur de la perfection et de la beauté de Dieu, de l'Amour, l'Esprit. La beauté véritable est faite de qualités, au nombre infini, qui incarnent toujours plus la perfection, l'absence de douleur et la beauté innocente de l'Amour, de l'être spirituel ni jeune ni vieux. En prenant conscience de ces qualités en nous-mêmes et chez les autres, nous nous libérons de plus en plus de la peur et du sentiment embarrassant d'être laid ou inférieur aux autres, et de l'habitude de voir nos semblables de cette façon.

En repensant aux remarques de ce membre de ma famille, je savais que j'avais encore beaucoup à apprendre — et cela continue ! — mais j'étais sur le bon chemin.

Les qualités qui nous donnent le sentiment d'être beaux et nous permettent de voir la beauté s'exprimer chez les autres, les « magnificences... impérissables » de la création divine, ne sont pas des qualités qu'il est difficile d'acquérir. Elle ne sont pas non plus passagères. Elles sont inhérentes à notre être, et à tous les enfants de Dieu.

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