Il m'arrive parfois, étant architecte, d'avoir à visiter le site d'un futur chantier dans le but d'obtenir une subvention pour un projet. C'est ainsi que j'ai dû me rendre un jour dans un endroit particulièrement inhospitalier. On ne m'avait pas prévenue que le terrain était couvert de hautes broussailles qui m'arrivaient à la taille, et il n'y avait même pas de sentier praticable. Mes collègues portaient des pantalons et des bottes, tandis que moi, la seule femme, j'étais en jupe et en sandales.
Au bout de trois jours, il n'y avait plus aucun signe de morsure.
Tandis que je marchais à travers les broussailles, j'ai senti soudain une piqûre au pied. La douleur était si forte que mes yeux se sont remplis de larmes. Au même moment, toutefois, un passage de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy m'est venu à l'esprit: « Toutes les créatures de Dieu, se mouvant dans l'harmonie de la Science sont inoffensives, utiles, indestructibles. » (p. 514) Je me suis dit que seules des créatures de Dieu pouvaient se trouver là. Cette idée m'a aidée à surmonter la crainte. Je n'ai rien dit à mes collègues au sujet de la douleur car je ne voulais pas qu'ils s'inquiètent.
Dès que je suis arrivée à la maison, j'ai pris un bain et nettoyé la plaie. J'avais encore très mal. Sachant que Dieu est le seul pouvoir réel, je ne pouvais pas me laisser impressionner par l'aspect de la morsure qui semblait suggérer l'existence d'un pouvoir nuisible. Un passage de Science et Santé m'a beaucoup aidée tandis que je priais. La première phrase dit ceci: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. » (p. 468) Alors que je me répétais le passage entier, en pensant à sa signification profonde, la douleur a disparu immédiatement pour ne plus revenir. Au bout de trois jours, il n'y avait plus aucun signe de morsure, et je n'ai pas non plus souffert d'effets secondaires.
« Le meilleur sermon qui ait jamais été prêché est la Vérité mise en pratique et démontrée par la destruction du péché, de la maladie et de la mort. » (Ibid., p. 201) Au cours des vacances, l'année dernière, ma mère et moi avons eu l'occasion, une fois de plus, de mettre en pratique et de démontrer la Vérité.
Nous avions profité d'une bonne partie de ces vacances pour étudier la Science Chrétienne, mais tandis que nous préparions le déjeuner ce jour-là, nous parlions d'autre chose. Je m'occupais de la salade alors que ma mère faisait frire du poisson. Quand elle eut fini, elle m'a dit qu'elle allait garder l'huile bouillante afin que ma cousine puisse frire le reste du poisson avec cette huile pour elle et son mari, quand ils reviendraient de la plage. Tout en parlant, elle a voulu déplacer la poêle et, ce faisant, a renversé l'huile bouillante sur ses jambes. Elle a poussé un cri de douleur.
Je lui ai dit de rester calme, lui rappelant sa nature spirituelle réelle. J'ai affirmé que dans l'Entendement divin il n'y a pas d'accidents, et je me suis mise à répéter à haute voix la phrase de Science et Santé mentionnée plus haut. Ma mère aussi. Puis elle a simplement demandé un linge pour essuyer l'huile sur ses jambes. Quand mes cousins sont revenus de la plage, nous ne leur avons rien dit de ce qui s'était passé.
Quelques jours plus tard, ma mère montrait à ma cousine ses jambes sur lesquelles il n'y avait pas la moindre trace de brûlure tout en exprimant son immense gratitude envers Dieu pour la Science Chrétienne.
Je tiens aussi à dire combien je suis heureuse de toutes les guérisons que nous avons eues simplement grâce au « renouvellement de l'intelligence », mentionné par Paul dans son épître aux Romains (12:2).
Je suis très reconnaissante pour toutes ces guérisons et pour tous les bienfaits que ma mère et moi avons obtenus en étudiant et en pratiquant la Science Chrétienne.
São Paulo (SP), Brésil
Je suis la mère mentionnée dans le témoignage ci-dessus, et les événements se sont produits exactement de la façon dont ma fille les a relatés.
