Les auteurs de ces récits parlent de la façon dont la lecture de Science et Santé a changé leur vie et leur activité professionnelle. Voici la suite d'une série de rapports qui ont été donnés lors de l'Assemblée annuelle de La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, États-Unis, en juin dernier. Nous publierons les autres rapports dans nos prochains numéros.
C'est grand honneur pour moi que d'être invitée à vous parler de ce qui m'est arrivé avant et après avoir découvert Mary Baker Eddy et son livre, Science et Santé avec la Clef des Écritures. Commençons par avant. J'ai travaillé comme infirmière diplômée pendant 34 ans dans différents services, et les 22 dernières années, j'étais au service des urgences. J'ai travaillé comme infirmière diplômée pendant 34 ans dans différents services, et les 22 dernières années, j'étais au service des urgences. J'étais chargée de « faire le tri », c'est-à-dire de m'informer des besoins physiques des patients et de leurs antécédents médicaux et de leur procurer ensuite un traitement adéquat.
J'avais toujours cru en Dieu. Je savais qu'Il guérissait et je savais que certaines prières étaient exaucées. Mais je ne pensais pas que cela arrivait toutes les fois. Je passais par des périodes ou j'éprouvais un besoin intense de connaître Dieu, de savoir pourquoi j'étais sur la terre, et j'avais besoin de guérir des blessures affectives qui remontaient à l'enfance. Je suis allée dans bien des librairies pour trouver des écrits qui soient susceptibles de répondre aux questions que je me posais. Je me suis souvent demandé ce qu'aurait été ma vie si j'avais trouvé Science et Santé il y de nombreuses années.
Mais ce ne fut pas le cas. J'ai donc poursuivi la seule route que je connaissais. Il y a dix ans, j'ai passé une maîtrise. Ma thèse portait sur « Les techniques de guérison fondées sur l'énergie » et j'y étudiais les effets de la thérapeutique par le contact. J'ai eu de nombreuses guérisons de cette manière et je les ai rapportées dans ma thèse. Je crois que les guérisons que j'ai eues s'étaient produites parce que j'attribuais la guérison à Dieu. A l'époque, je souffrais d'une affection musculaire et j'avais appliqué ces méthodes à mon cas. Je visais à me libérer des problèmes affectifs afin de guérir la douleur. Mais avec cette théorie, je restais dans le corps, avec la douleur, et cela ne soulageait pas la douleur, mais l'augmentait au contraire. La guérison s'est produite par la suite, après que j'ai eu commencé à lire Science et Santé et à savoir que Dieu ne produit pas la douleur.
J'ai continué mon travail aux urgences, mais je sentais un vide de l'âme. Dieu prenait davantage d'importance dans ma vie, et je prenais conscience de Sa totalité. Je savais qu'en Lui était ma raison de vivre. Je voulais aider les patients à trouver Dieu aussi. Je priais souvent, et des amis qui appartenaient à un groupe de prière priaient pour que je trouve les réponses que je cherchais.
Je vais expliquer ce qui s'est passé après. Cela a commencé pendant une averse sur un terrain de golf. Je parlais avec un ami dans le clubhouse où il m'expliqua ce que Mary Baker Eddy avait enseigné et écrit. Je ne pouvais pas y croire. Voilà quelqu'un qui pensait en accord avec ce que je sentais à l'intérieur de moi-même. Tout était si nouveau et pourtant cela me paraissait si familier. Pour la première fois de ma vie, j'avais trouvé ce que je cherchais. Mon ami m'a donné un Science et Santé et m'a expliqué comment étudier la leçon biblique. Je me suis mise à lire les leçons et cela me plaisait tellement que je lisais tout le paragraphe ou toute la page où se trouvait chaque citation. Ma soif était impossible à étancher.
J'eus à lutter avec certains concepts. D'un côté, je demandais aux patients de me décrire leurs symptômes physiques et je leur administrais des traitements médicaux, tandis que, de l'autre côté, j'apprenais que Dieu et l'homme sont immortels. Mais Mary Baker Eddy écrit: « Émergez doucement de la matière et pénétrez dans l'Esprit. » (Science et Santé, p. 485) Si un malade exprimait le désir de parler de Dieu et de Son pouvoir guérisseur, je répondais à ce désir. Je priais pour ceux qui le demandaient et il se produisait des guérisons. Mais, dans un service d'urgence, on est très occupé, et les besoins spirituels des patients ne recevaient pas toujours assez d'attention.
Il me faut revenir un instant au terrain de golf, car cet endroit a été le théâtre de nombreux bienfaits. D'abord, il y a eu l'ami qui a aimé son prochain suffisamment pour vouloir lui faire connaître ce livre, Science et Santé. Ensuite, c'est là que j'ai connu celui qui devint plus tard mon professeur de Science Chrétienne. Nous avons eu de nombreuses conversations sur le terrain de golf et ailleurs, et, par la suite, il m'a acceptée à son cours alors que je travaillais encore comme infirmière. Il m'a fallu encore un an pour quitter cette profession et me préparer à guérir en qualité de praticienne de la Science Chrétienne. J'espère avoir un jour mon nom dans The Christian Science Journal. Je suis devenue membre de L'Église Mère et d'une église filiale où j'ai de nombreux amis.
J'apprends que mon identité spirituelle, c'est ce que je suis vraiment, et non pas une personne mortelle essayant de découvrir ce qu'elle est. Je suis le reflet de Dieu. Mon but est de glorifier Dieu et de Le refléter dans tout ce que je fais.
Il me reste encore à gravir un long chemin sur l'échelle de la compréhension de la perfection divine. Il se peut que je fasse quelques pas en arrière le long du chemin. Mais ce ne sont là que des épreuves à traverser et desquelles on peut tirer une leçon. Mes yeux sont levés vers cette Lumière du grand amour que Dieu nous porte à tous.
En tant que membre de l'Organisation de la Science Chrétienne à l'université de Stanford, c'est pour moi un honneur et un privilège de vous parler aujourd'hui de la conférence sur la guérison spirituelle que nous avons organisée, cette année, à l'école de médecine de Stanford. Beaucoup ont été surpris, et quelque peu sceptiques, quand nous avons décidé de donner une conférence sur la guérison spirituelle dans un milieu consacré à la guérison par la médecine. Mais, malgré ce scepticisme, nous avons éprouvé une joie immense et nous avons progressé spirituellement lorsque nous avons assisté à ce que Mary Baker Eddy appelle la transformation de la « masse de la pensée humaine » Écrits divers, p. 166. par le levain de la Vérité.
Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy écrit: « Des millions d'esprits sans préjugés – humbles chercheurs de la Vérité, voyageurs fatigués et altérés dans le désert – attendent et veillent pour obtenir le repos et le boire. Donnez-leur un verre d'eau froide au nom du Christ, et ne craignez nullement les conséquences de votre bonne action. » Science et Santé, p. 570.
Les vérités contenues dans ce passage ont constitué la base de notre travail métaphysique quand nous nous sommes préparés à faire partager le message de guérison du Christ à la communauté médicale de Stanford. Nous y avons vu trois points importants:
• la pensée humaine est réceptive à la Vérité
• c'est notre devoir de Scientiste Chrétien de communiquer la Vérité au monde, et
• si cette communication s'effectue au nom du Christ – si elle se fait avec humilité et par amour – rien de mauvais ne saurait en résulter.
La préparation de cette conférence s'est effectuée tout du long dans la joie. D'abord, il a semblé que l'école de médecine n'était pas très coopérative. Il nous a fallu deux semaines pour obtenir une salle, et, une semaine avant la conférence, nous avons découvert que cette salle avait été attribuée à un autre groupe. On nous a alors donné l'amphithéâtre principal de l'école de médecine, avec plusieurs centaines de places. En apprenant la nouvelle, nous avons été découragés et nous nous sommes demandé: Comment allons-nous faire pour remplir une si grande salle ? Je ne pouvais m'empêcher d'imaginer un très petit auditoire perdu dans cet immense amphithéâtre, mais cette pensée a été vite corrigée et nous avons tous continué à prier pour savoir que Dieu – et non pas des entendements mortels individuels – gouvernait la situation. Un membre de l'organisation a prédit que cela s'avérerait une grande bénédiction, que nous aurions tant d'assistants que la salle prévue à l'origine aurait été trop petite. Eh bien, ça s'est vérifié. Deux cents personnes ont assisté à la conférence, et tout le monde n'aurait pas tenu dans la première salle.
A l'approche de la conférence, nous avons constaté une grande réceptivité à notre travail. Nous avons passé des heures à coller des affiches dans l'école de médecine et à l'hôpital de Stanford. Les gens que nous avons rencontrés se sont montrés très serviables et s'intéressaient à ce que nous faisions. Nous avons porté une pile d'invitations au service des enfants de l'hôpital. La personne à qui nous avons confié ces invitations s'est montrée très enthousiaste. Elle s'est exclamée que c'était là quelque chose dont tout le monde ici avait grand besoin et qu'elle allait engager tout le personnel à venir écouter ce que nous avions à dire sur la guérison spirituelle. Comme il était merveilleux de voir cette réaction chez quelqu'un qui s'occupe d'enfants malades !
Le soir de la conférence, il régnait une ambiance de sincérité et de bonne volonté. L'auditoire écoutait avec beaucoup d'attention le conférencier expliquer comment on pouvait apporter la guérison à toute situation. Il a aussi donné des exemples de Scientistes Chrétiens, qui, dans le monde entier, démontrent ce fait journellement. A la fin de la conférence, j'ai été frappée du respect témoigné par les questions posées. Des médecins voulaient savoir comment utiliser la Science Chrétienne dans leur pratique. Il s'exprimait un désir sincère d'apporter une dimension spirituelle dans le milieu médical. Après la période ménagée pour des questions, des médecins sont venus remercier le conférencier de les avoir aidés à voir le rôle que pouvait et devait jouer la spiritualité dans le processus de guérison. Une doctoresse l'a serré dans ses bras en lui disant que la conférence lui avait permis, non seulement de comprendre comment elle pouvait améliorer la vie de ses patients, mais aussi de résoudre un problème personnel avec lequel elle se battait depuis des années.
Ce soir-là, nous avons donné un grand nombre d'exemplaires de Science et Santé, de la Bible et des numéros du Christian Science Sentinel consacrés à la guérison spirituelle. Je suis très reconnaissante d'avoir participé à une entreprise destinée à faire connaître à tant de gens les vérités curatives exposées dans ces ouvrages. Je voudrais ajouter que la conférence n'a pas seulement béni les gens de la communauté médicale, mais aussi notre organisation. Nous avons tous beaucoup appris sur deux plans. D'abord, que nous devions être réceptifs à l'idée de faire partager la joie de connaître la Science Chrétienne, et ensuite que nombreux sont ceux qui, dans le monde, attendent de recevoir cette idée. Nous avons aussi acquis une autre perception de notre organisation: nous ne sommes pas seulement des étudiants qui se soutiennent mutuellement dans leur recherche de la guérison. Nous faisons partie d'une collectivité, et nous pouvons y accomplir beaucoup de bien.
Sur le plan personnel, la conférence m'a permis de mieux apprécier le caractère universel de Science et Santé. En m'y préparant, je suis tombée sur une ligne du chapitre de la physiologie où Mary Baker Eddy explique qu'il « est important que les médecins soient Scientistes Chrétiens » Ibid., p. 198.. Comme l'a dit le conférencier, imaginez le bien que cela ferait aux malades si leur docteur leur affirmait qu'en réalité ils sont en parfaite santé et qu'ils le resteront toujours. Avant la conférence, je n'aurais jamais pensé comme ça, mais maintenant je comprends que là où la Science Chrétienne devrait être présente avant tout, c'était dans le milieu médical. Nous devons activement faire part des vérités curatives de Science et Santé.
